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Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !28 mars 2024
difficultés et angoisses pendant la grossesse : le stress, l'anxiété et les angoisses des femmes enceintes

8 choses dont vous devriez arrêter de vous inquiéter dès aujourd’hui (et jusqu’à la fin de votre grossesse)

« Comment savoir si je serai une bonne mère », « Quelle est cette douleur bizarre ? », « Est-ce que je vais faire une fausse couche ? »… Vous ne vous êtes jamais posé autant de questions que depuis que vous êtes enceinte ? C’est tout à fait normal. Toutes les transformations que vous êtes en train de vivre peuvent vous rendre anxieuse pendant la grossesse. Voici quelques conseils pour vous aider à relativiser et à vivre votre grossesse avec sérénité.

J’ouvre les yeux en pleine nuit, je regarde l’heure sur mon portable : 3h…

Comme chaque nuit depuis le début de ma grossesse, je me lève pour aller faire pipi et redoute le moment d’aller me recoucher. 3h du matin, c’est l’heure à laquelle mes angoisses surviennent.

Je peux rester éveillée pendant des heures dans le noir à ressasser toutes mes inquiétudes au sujet de ce bébé qui arrive bientôt, de mes deux petits garçons qui en sont un peu perturbés, de la nouvelle organisation qu’il va falloir mettre en place et de bien d’autres choses encore.

Pourtant j’attends mon troisième enfant, et je suis maman depuis presque 10 ans. Je devrais pouvoir me faire une raison et réussir enfin à dormir sur mes deux oreilles…

Mais pour chacune de mes grossesses, je réalise que j’entretiens, sans trop savoir pourquoi, des peurs. La grande majorité n’a pas de raison d’être.

Je sais que je devrais rester zen et profiter de cette merveilleuse période pour avoir des pensées positives. Pourtant, je ne peux m’empêcher de redouter certains malheurs.

Et pendant la grossesse, il y a plus d’une raison légitime de se faire du souci :

– la peur de faire une fausse couche ;
– la peur de ne pas entendre le cœur de bébé ;
– la peur des résultats des échographies ;
– la peur de trop grossir et de ne plus jamais retrouver son corps;
– la peur de l’accouchement ;
– la peur de ne pas savoir s’y prendre avec son bébé ;

Heureusement que les hormones rendent nos ongles plus forts car je n’ai jamais autant envie de les ronger que pendant mes grossesses !

Comment j’ai réussi à gérer mes angoisses de grossesse

Paradoxalement, j’ai beaucoup appris sur moi-même pendant mes grossesses. J’ai compris que pour ne pas me laisser envahir par la peur, il était très important de se confier et de ne jamais garder ses angoisses pour soi.

Que ce soit votre maman, une amie, une collègue ou votre sage-femme, il faut que vous trouviez une personne de confiance qui en est déjà passé par là et qui saura vous rassurer.

Ne faites pas comme la grande majorité des femmes enceintes qui n’osent pas évoquer leurs angoisses car elles pensent vivre dans un monde “merveilleux” où la grossesse se vit dans un épanouissement total.

Les femmes qui n’osent pas se plaindre et parler de leurs inquiétudes sont celles qui souffrent le plus.

La plupart refoulent leurs peurs, et aggravent ainsi leur état, allant même jusqu’à gâcher leur grossesse ou leur accouchement.

Alors pour tirer parti de mon expérience et dans l’espoir de vous soulager de certaines de vos angoisses, j’ai dressé une liste de 8 choses qui angoissent de très nombreuses femmes enceintes, dont il ne faut surtout pas vous soucier pendant votre grossesse.

Les angoisses, un sentiment naturel pendant la grossesse

Pour commencer, rassurez-vous, être angoissée ou inquiète pendant la grossesse est complètement normal. Devenir maman représente un grand bouleversement corporel, émotionnel et psychique (1).

L’inquiétude est une réponse saine à tous ces changements. C’est un sentiment qui nous aide à nous préparer à prendre soin de notre futur bébé.

Toute notre personne est fragilisée par ce corps en changement qui annonce l’arrivée d’un bébé, qu’il ait été désiré, non désiré, attendu ou inattendu.

Mais même s’il est inévitable de se faire du souci et que vous ne devez pas culpabiliser, vous devez aussi garder en tête que vous inquiéter à propos de tout peut aussi être mauvais pour vous et votre bébé (2).

Si vous vous laissez submerger par vos angoisses, vous risquez de vous sentir isolée et dépassée par les événements. Un grand niveau de stress peut même aller jusqu’à affecter vos hormones et perturber votre grossesse et votre accouchement (3).

La solution pour rester zen ? Arrêtez de vous angoisser inutilement pour des problèmes qui n’en sont pas !

Voici un petit tour des troubles qui ne doivent pas vous stresser :

1. Vous avez peur de faire une fausse couche

La première peur que vous allez peut-être ressentir pendant vos trois premiers mois de grossesse est : “Vais-je perdre mon bébé ?”.

Cette peur est tout à fait normale, surtout lorsque votre grossesse est désirée, voire attendue depuis longtemps.

Au début de la grossesse, soit les dix à douze premières semaines, le corps est conçu pour expulser les embryons qui seraient malheureusement malformés ou encore qui auraient un problème chromosomique.

Il est donc important de faire confiance à votre corps. Il sait ce qu’il a à faire.

Si jamais il décidait d’expulser le fœtus dans les premières semaines, dites-vous bien, même si ce n’est pas toujours facile, qu’il y a probablement une raison à tout cela, et que c’est certainement mieux comme ça.

Plus les semaines avancent, plus le pourcentage de risque diminue. À douze semaines, le risque est très minime et on considère que vous vivrez votre grossesse à terme.

Alors faites confiance à la nature et apprenez à lâcher prise car quoi qu’il arrive, vous n’y pouvez rien !

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2. Vous avez peur des malformations

Autre peur fréquente chez les futures mamans : avoir un bébé handicapé physique ou mental. Tout d’abord, si vous êtes inquiète, posez-vous cette question :

“Suis-je vraiment à risque?”

Qu’est-ce qu’une femme à risque ? C’est une femme qui a des antécédents familiaux, ou une femme qui a plus de 35 ans.

Il est aussi important de vérifier les antécédents familiaux de votre conjoint.
S’il n’y a aucun antécédent dans votre famille et que vous avez moins de 35 ans, vous n’êtes pas à risque.

Attention, cela ne signifie pas qu’il est impossible que vous ayez un enfant avec une malformation, mais cela signifie que le pourcentage de risque est minime.

Pour celles qui ont des antécédents familiaux, qui ont plus de 35 ans, ou tout simplement qui sont inquiètes, il existe plusieurs tests afin de vérifier si votre bébé se porte bien, s’il n’a pas de malformation ou de problèmes chromosomiques.

Et pas d’inquiétude de ce côté là, ces tests sont devenus quasi-automatiques et vous seront prescrits par le professionnel de santé qui vous suit.

3. Vous avez peur de trop grossir

Voir votre corps se transformer et prendre du poids peut être difficile à accepter pendant la grossesse, surtout quand on voit en permanence les photos des actrices et mannequins enceintes – comme Nathalie Portman, Natalia Vodianova, Blake Lively ou Chrissy Teigen – qui ne prennent pas plus de 10kg en neuf mois et retrouvent une taille de guêpe un mois plus tard…

De quoi vous faire enrager quand votre ventre ne cesse de crier famine et que vous avez déjà pris 10kg… au bout de cinq mois !

Pour rester zen, gardez en tête que même si vous allez sûrement grossir un peu, la grossesse est le moment idéal pour apprendre à manger deux fois mieux et non à manger pour deux.

Et la bonne nouvelle, c’est que contrairement au reste du temps où vous êtes seule pour contrôler votre poids sur la balance, vous êtes accompagnée pendant neuf mois par votre sage-femme ou votre gynécologue qui sont aussi là pour surveiller votre poids et vous donner des conseils diététiques.

De nombreuses maternités proposent aussi des consultations gratuites avec une diététicienne, n’hésitez pas à y aller si vous en ressentez le besoin.

Le mythe du “manger pour deux”

Ne pensez surtout pas que pour que votre bébé grandisse bien, il faut manger deux fois plus.

La vérité est que pendant les premier et deuxième trimestres, vous n’avez pas besoin de plus de calories que d’habitude.

Pendant le troisième trimestre, vous aurez seulement besoin de 300 calories supplémentaires par jour (le double si vous êtes enceinte de jumeaux).

C’est l’équivalent d’un verre de lait et de deux tartines beurrées ou d’un fromage blanc avec une banane.

Si vous mangez une alimentation saine tout en continuant à vous faire plaisir de temps en temps, vous abandonnerez vite deux soucis d’un coup : la peur de trop grossir, et la peur que votre bébé ne grandisse pas comme il faut.

Les meilleurs aliments pour une nutrition parfaite pendant la grossesse.
Lunchbox with quinoa salad with tomato and cucumber, blue berry and trail mix

4. Vous angoissez à chaque apparition d’un nouveau symptôme de grossesse

La grossesse apporte avec elle son lot de symptômes bizarres, comme les crampes, les nausées, l’envie continue de faire pipi, l’augmentation des gaz, les hémorroïdes, la constipation, les changements d’humeur, les troubles du sommeil et encore bien d’autres !

Au moment où je vous écris cette lettre, je suis enceinte de six mois et comme je souffre d’une sciatique depuis quinze jours, j’ai la fesse gauche coincée dès que je me mets à marcher !

Comme je sais que souffrir d’une sciatique pendant la grossesse est tout à fait normal, que cela veut dire que mon bassin est en train de s’élargir pour préparer l’arrivée de bébé, je ne me fais aucun souci.

Il est donc, une fois de plus, très important que vous puissiez vous aussi consulter une personne de confiance et d’expérience à chaque fois qu’un de ces symptômes (parfois surprenants) surviendra.

Dès que vous saurez que c’est une étape normale dans votre grossesse, vous verrez à quel point vous vous sentirez soulagée.

Vous pouvez également en apprendre davantage sur les solutions naturelles à tous les symptômes liés à la grossesse en rejoignant le programme Enceinte & Sereine.

5. Vous ou votre partenaire avez peur de faire l’amour pendant la grossesse

Sauf rares contre-indications, faire l’amour pendant la grossesse est autorisé, et même recommandé par les médecins !

Pourtant, avec votre corps qui change et ce bébé si fragile qui s’y est installé, certaines peurs persistent et compliquent les relations sexuelles de certains couples.

Parmi ces angoisses, les plus communes sont :

  • La peur de faire mal au bébé : cette croyance infondée (le bébé est isolé, bien protégé dans sa bulle et entouré de liquide amniotique) est de plus en plus souvent évoquée par les papas, aujourd’hui très conscients de la présence de leur enfant grâce aux échographies.
  • La peur de perturber la grossesse : au premier trimestre (quand le risque de fausse-couche est élevé) et au dernier trimestre (quand la crainte de l’accouchement prématuré prend le relais), les couples préfèrent s’abstenir.

Et pourtant les contre-indications médicales sont rares ! Même les contractions provoquées par le plaisir ne présentent aucun danger.

Les médecins conseillent de s’abstenir seulement en cas de menace de fausse couche ou d’accouchement prématuré, de grossesse multiple, de saignements, de placenta bas ou praevia et de quelques autres complications très rares.

En cas de doute, demandez tout de suite conseil à votre gynécologue ou à votre sage-femme. Mais si votre grossesse se passe bien, profitez de cette période pendant laquelle vos hormones sont en ébullition pour vous faire plaisir et découvrir votre partenaire d’une autre façon !

6. Vous avez peur d’accoucher

Les peurs autour des actes médicaux – péridurale, césarienne, épisiotomie – mais aussi celles, plus profondes, de ne pas être capable de traverser cette épreuve ou de perdre le contrôle de soi-même sont très fréquentes.

Selon un sondage TNS Sofres, une femme sur deux est angoissée par la perspective de l’accouchement (4).

Pour vous rasséréner, faites de cette vérité (très oubliée dans l’hyper-médicalisation actuelle) un véritable mantra : l’accouchement est un processus naturel, la présence des médecins et les nombreux appareils médicaux ne sont là que pour vous rassurer, et seulement en cas de problème.

La meilleure chose que vous pouvez faire est de vous préparer au mieux pour le travail. Prenez des cours de préparation à l’accouchement et lisez des livres qui soutiennent le genre de naissance que vous espérez avoir.

Plus vous aurez anticipé sur ces craintes en choisissant une technique de préparation à l’accouchement qui vous convient, plus vous aurez discuté avec l’équipe médicale (et non avec vos amies, pas toujours rassurantes) de toutes les éventualités envisageables (posez TOUTES les questions qui vous passent par la tête, même si elles vous semblent absurdes), et plus vous arriverez tranquille le jour de votre accouchement.

C’est tout ce que vous aurez appris avant le jour J qui permettra que les choses se déroulent au mieux.

Le jour de l’accouchement, vous n’aurez plus qu’à vous laisser aller, à laisser parler votre instinct et à vous laisser soutenir par l’équipe médicale.

gérer ses angoisses pendant la grossesse

7. Vous avez peur d’être une mauvaise mère

Si vous êtes une mordue des réseaux sociaux comme moi, vous avez certainement remarqué que de plus en plus de mamans mettent en scène leur vie de famille et entretiennent le mythe de la mère parfaite.

Si vous n’avez jamais remarqué cette tendance, allez faire un tour sur Instagram avec le hashtag #maman et vous comprendrez très vite de quoi je parle…

En suivant la vie de ces mamans parfaites sur la toile, on aimerait vivre la grossesse parfaite de Julia, l’accouchement idéal de Sandrine et finalement être une merveilleuse mère épanouie et magnifique comme Barbara.

Mais on est qui on est, avec nos forces et nos faiblesses. Il n’y a pas de façon idéale pour élever un enfant. Ce sont vos valeurs et vos principes de vie qui se reflèteront dans l’éducation de votre enfant.

Faites-vous confiance et agissez selon votre instinct, vous serez alors une merveilleuse maman !

8. Plus vous êtes stressée, plus vous culpabilisez…

Ces dernières années, plusieurs études médicales ont montré qu’un taux élevé de stress pendant la grossesse pouvait avoir des conséquences néfastes sur la vie de l’enfant après sa naissance.

L’ironie, c’est que ces informations ont eu tendance à stresser les mamans encore davantage !

Pourtant pas d’affolement à avoir, il faudrait que vous ressentiez un stress aigu provoqué par une catastrophe naturelle, une guerre ou un drame familial, pour que le stress ait un impact sur la santé de votre bébé.

Le stress émotionnel, quant à lui, est celui que la plupart des futures mamans ressentent. Il peut générer de la tension, de la peur, de l’irritabilité.

La maman est en proie à des petites angoisses du quotidien, des sautes d’humeur inexpliquées. Mais il n’aura pas d’incidence sur la santé de votre bébé ou sur le déroulement de votre grossesse (3).

Même choses pour les angoisses du quotidien, auxquelles nous devons toutes faire face – les soucis d’argent, de relations, les tensions et les angoisses au travail – elles ne causeront pas de dommages irréversibles sur votre bébé.

8 astuces pour vivre une grossesse sereine

Pour éviter que trop de stress nuise à votre santé et à celle de votre bébé, voici quelques astuces pour apprendre à gérer vos petites angoisses du quotidien :

1. Réfléchissez aux choses qui comptent le plus pour vous :

Éliminez ou laissez tomber toutes les choses que vous faites et qui ne se trouvent pas au sommet de votre liste de priorités. Faites des listes si cela vous aide à vous sentir mieux organisée.

2. Déterminez les choses sur lesquelles vous avez du contrôle :

Priorisez les choses sur lesquelles vous avez du contrôle et tentez de ne pas vous soucier de celles qui échappent à votre contrôle.

Pour vous aider, déterminez vos besoins immédiats et ceux qui peuvent attendre. Fixez-vous des objectifs réalistes. Un sentiment de contrôle améliore la confiance en soi.

3. Apprenez à dire “non” :

Afin d’éviter de vous retrouver surchargée, ne passez pas tout votre temps à satisfaire les besoins des autres. Pendant neuf mois, pensez à vous avant tout ! Après votre accouchement, vous aurez bien du mal à retrouver des petits moments pour vous…

4. Réservez-vous du temps pour la détente :

Gardez une heure dans la journée pour lire, faire une promenade ou prendre un long bain chaud, par exemple. Demandez à votre partenaire ou à une amie de vous aider afin que vous puissiez profiter d’un moment de détente. Tout vous semblera plus facile si vous prenez le temps de vous poser et de vous faire plaisir.

séance de relaxation pour prendre du temps pour vous et votre bébé pendant votre grossesse.

5. Assurez-vous de faire de l’activité physique, de bien manger et de dormir suffisamment :

Ce conseil peut vous sembler banal, mais l’exercice physique, l’alimentation et le sommeil peuvent avoir une grande influence sur votre état d’esprit pendant la grossesse.

6. Assistez à un cours de préparation à l’accouchement :

Les cours de préparation à la naissance, particulièrement ceux qui favorisent la relaxation comme les cours de yoga prénatal, de sophrologie ou de préparation à la naissance en piscine vous permettront de faire connaissance avec d’autres femmes enceintes avec qui vous pourrez discuter de votre situation ou de vos inquiétudes.

7. Demandez de l’aide si vous en ressentez le besoin :

Doula, aide à domicile, voisins, soeur, amies, maman… acceptez l’aide des autres et vos propres limites pour tout gérer.

8. Évitez de vous défouler sur les membres de votre famille :

Si vous leur faites subir constamment votre mauvaise humeur ou vos accès de colère, ils seront moins portés à vous fournir du soutien lorsque vous en aurez véritablement besoin !

9. Profitez de remèdes naturels sans danger pour vous apaiser

La pharmacienne Marie-Françoise Chamberlin m’a conseillé de nombreux remèdes naturels sans dangers pendant la grossesse qui peuvent vous apaiser et vous aider à retrouver le sommeil. Je les ai listés dans cet article.

Des symptômes à surveiller

Si vous êtes très préoccupée par vos émotions ou par la perception que vous avez de vous-même, consultez immédiatement votre médecin ou un autre professionnel de la santé.

S’il s’agit de dépression clinique, de trouble anxieux ou de trouble bipolaire, il sera plus facile de vous traiter ou de vous aider à gérer votre état si vous parlez de votre détresse au plus vite.

Mais comment savoir si les symptômes émotionnels que vous ressentez sont suffisamment sérieux pour en discuter avec votre médecin ou un psychologue ?

Vous devriez consulter si vous éprouvez N’IMPORTE LEQUEL des symptômes ci-dessous.

Certains peuvent vous paraître anodins, mais n’hésitez pas à en parler à votre gynéco ou sage-femme lors d’une consultation mensuelle de suivi de grossesse.

N’attendez surtout pas que la situation dégénère.

  • Des changements d’humeur persistants (qui durent depuis plus de 2 semaines sans relâche) ;
  • Une anxiété fréquente et de la mauvaise humeur croissante ;
  • Des insomnies à répétition causées par des angoisses ;
  • Des problèmes fréquents pour vous endormir ou ressentir de la fatigue ;
  • Une incapacité à manger ou une absence d’appétit fréquente (en particulier si vous ne prenez pas de poids ou si vous en perdez) ;
  • Des perte de mémoire à court terme, des difficultés à vous concentrer ou à prendre des décisions ;
  • Une perte d’intérêt envers les activités que vous aimez habituellement ;
  • Une agitation presque constante ;
  • Un manque d’énergie, en particulier après le premier trimestre ;
  • Des pensées macabres ou suicidaires ;
  • Des inquiétudes constantes à propos du développement du bébé ;
  • De la tristesse et des pleurs fréquents ;
  • Des sentiments de culpabilité, de dévalorisation ou de désespoir ;
  • Un comportement de retrait vis à vis de votre partenaire, famille, amis…

Témoignages des membres du cercle des Naturelles mamans

Pour vous aider à ne pas vous laisser submerger par vos inquiétudes pendant votre grossesse, nous avons aussi demandé aux mamans abonnées du programme Enceinte & Sereine de témoigner sur les solutions qu’elles avaient trouvées pour vivre leurs grossesses de façon sereine.

Voici quelques-unes de leurs réponses :

“J’ai découvert au fil des mois que les soucis s’enchaînaient les uns après les autres ! Après avoir eu peur de la fausse couche, je me suis mise à être angoissée par les douleurs dans mon dos et dans mon ventre, puis par l’accouchement… Heureusement, j’ai rencontré une super sage-femme qui m’a rappelé ceci : chaque problème a sa solution ! Le meilleur conseil que je peux donner aux femmes enceintes est de trouver la bonne personne à qui vous pouvez tout confier et qui vous apportera du soutien. Que ce soit une amie qui a déjà des enfants, votre mère, votre sage-femme ou votre gynéco, appelez cette personne dès que vous en aurez besoin !” Mélanie Brillant, maman de Charlotte, 6 mois

“Le plus important est d’avoir confiance en son gynéco ou en sa sage-femme. Si vous avez toute confiance en lui, laissez-le faire son travail et suivez ses recommandations à la lettre. Si par contre vous avez des doutes, changez de médecin. Vous ne devriez jamais avoir peur d’appeler et de déranger votre médecin ou sage-femme avec vos problèmes, qu’ils soient petits ou plus importants.”
Sophie H., maman de Briac, 7 ans, Sixtine, 5 ans et Hortense, 3 ans

“J’ai découvert que le fait d’attendre un bébé provoque des tensions dans mon couple. Je pensais que ce serait le contraire, qu’on vivrait une sorte de lune de miel de neuf mois. Au lieu de ça, j’étais tout le temps déçue de ses réactions et lui faisait bien ressentir… Pour ma prochaine grossesse, je sais maintenant qu’il ne faut pas se formaliser de ces moments difficiles car tout le monde les vit. Un bébé agit comme un “intrus” dans un couple et la grossesse et les premiers mois servent à s’adapter à une nouvelle relation.”
Maïté Léridon, maman d’Antoine, 4 ans

“Le jour où j’ai compris que les brûlures d’estomac, les maux de dos (pour ma part c’était surtout des décharges électriques dans le bas du ventre), le manque de sommeil, et les sautes d’humeur étaient des parties normales de la grossesse, j’ai tout de suite beaucoup mieux vécu le fait d’être enceinte !”
Elena A., maman d’Aubin, 10 ans ½ et d’Alizée, 12 ans

“Si vous êtes inquiète au sujet d’être une bonne mère, c’est que vous n’avez probablement rien à craindre. Mon mari continue à me dire que les mauvaises mères ne s’inquiètent jamais de savoir si oui ou non elles sont de bonnes mamans. A chaque fois qu’il me le répète, ça m’enlève un poids ! »
Myriam L, maman de Ronan, 2 ans ½ et enceinte de son deuxième enfant

“Ne vous focalisez pas sur les choses de l’environnement qui peuvent nuire à votre bébé, comme les micro-ondes, les téléphones portables ou les solvants dans les peintures. Rappelez-vous que nos mères ne prenaient pas toutes ces précautions et que la grande majorité d’entre nous sont nés en bonne santé !”
Elsa Briffaud, maman de Mattéo, 7 mois et d’Antonin, 21 mois

“Je n’ai jamais reçu autant de conseils contradictoires qu’au moment de mes grossesses… Le pire étaient les témoignages de celles qui insistent pour te raconter leur horrible accouchement et parfois pire… Un bon conseil, n’hésitez pas à dire que vous êtes trop sensible ou angoissée pour entendre ces conseils inévitables. Chaque grossesse est différente et vous n’avez pas besoin d’entendre les histoires malheureuses des autres.”
Agathe M, maman de Romy, 13 mois et Lazare, 6 ans

Et vous ? Avez-vous ressenti une de ces peurs pendant votre grossesse ? Avez-vous réussi à les surmonter ? Partagez votre expérience avec nous dans les commentaires ci-dessous !

Anne-Laure Brunelle

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Sources

  1. Benoît Bayle, psychiatre des hôpitaux spécialiste de la périnatalité, “L’Enfant à naître”, 2005. Trouvé sur http://www.cairn.info/l-enfant-a-naitre–9782749204871.htm
  2. Naomé Roy-Matton, Jean-Marie Moutquin, Christine Brown, Nathalie Carrier, Linda Bell, “The Impact of Perceived Maternal Stress and Other Psychosocial Risk Factors on Pregnancy Complications”. Trouvé sur : http://www.jogc.com/article/S1701-2163(16)34852-6/pdf
  3. Luc Roegiers et François Molénat, “Stress et grossesse. Quelle prévention pour quel risque ?”, Editions Erès, 2011. Trouvé sur : http://www.cairn.info/stress-et-grossesse–9782749213736.htm
  4. TNS-SOFRES, “Les futures mères et l’accouchement”, 2006. Trouvé sur : http://www.tns-sofres.com/publications/les-futures-meres-et-laccouchement

Avertissement : En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site de Naturelle maman ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un gynécologue, une sage-femme ou autre professionnel de la périnatalité, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.

13 Comments

  1. Pervenche Reply

    My god qu’est ce que c’est que cette photo flippante les Naturelles mamans ?!! Cela dit ça ressemble pas mal à mes cauchemars du moment et ça PERSONNE ne me l’avait dit qu’on faisait des cauchemars terribles quand on est enceinte !! J’adore lire les témoignages des autres mamans naturelles, merci, je m’abonne car j’adore vous lire !!! Bises.

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Merci Pervenche, des témoignages aussi sympathique que le vôtre nous encouragent à continuer à travailler dur pour les femmes enceintes et les mamans qui aspirent à un mode de vie plus sain et simple !

  2. Florine Reply

    Merci pour cette article qui fait du bien Naturelle maman. Je ne suis pas enceinte mais j’ai deux bébés, des jumeaux nés en avril 2016 et j’avoue c’est pas facile tous les jours… Je me sens isolée à passer toutes mes journées seule avec eux à l’appart. Pour rompre l’isolement parfois pesant, je passe beaucoup de temps sur Instagram et le fait de voir des mamans trop belles et épanouies avec leur bébé ne m’aide pas à me sentir mieux. Pourquoi elles n’ont jamais de vomi dans les cheveux elles ? Pourquoi elles n’ont pas de valises sous les yeux ? Je me demande à quoi elles pensent à mettre leur vie de maman en scène à ce point. Ce qu’il faut dire aux femmes enceintes, c’est que ces mamans là, ce n’est pas la vraie vie du tout !!

  3. Raphaëlle Gueguen Reply

    Mon angoisse quand j’étais enceinte était l’accouchement. Et tout ça à cause de mes amies, mes collègues, ma famille, tout le monde veut te raconter son accouchement et surtout ceux qui de passent mal. Il y a même une de mes collègues qui s’était mise à pleurer en le racontant la mort subite de sa petite fille de huit mois, ça m’avait traumatisée car je n’en avais jamais entendu parlé…
    Je conseille aux femmes enceintes de ne pas hésiter à dire que vous ne préférez pas savoir car chacune a son expérience de l’accouchement. Ça vous évitera des angoisses inutiles. Belle grossesse à toutes les mamans nature et bravo pour votre site j’aime bien vous lire.

  4. Norah W. Reply

    Chère naturelle maman,

    Je suis enceinte de 27 semaines, dpa prévue fin juin. C’est mon premier bébé donc je découvre au fur et à mesure et votre site m’a vraiment aidée à rester zen et à découvrir pleins d’astuces pour me sentir bien pendant la grossesse.
    Comme j’aime beaucoup quand vous publiez les témoignages de vos lectrices car c’est ce qui me parle le plus, je partage mon expérience avec vous en espérant moi aussi aider d’autres femmes enceintes.
    Pour être moins angoissée, j’ai suivi une préparation à l’accouchement en sophrologie qui m’a fait énormément de bien, je la conseille à toutes les femmes enceintes un peu stressées.
    Nous étions seulement 2 futures mamans coachées par une sage-femme et à chaque fin de séance, je me sentais belle, zen et lumineuse. Ça m’a vraiment permis de passer une belle grossesse.

  5. Elise D. Reply

    Bonjour naturelle maman,

    Alors, moi oui, je suis une vraie angoissée de la grossesse, à tel point que je finis par détester être enceinte. Mais les conditions ne sont pas les mêmes que les situations dont vous parlez.
    J’ai des antécédents très difficiles et des soucis avec le bébé qui, forcément, n’arrangent rien. Ma seule grossesse agréable fut la première pour laquelle, bien qu’informée, je n’ai pas crains les divers problèmes tels que fausse couche précoce, tardive, mort in utero, etc… Là, actuellement, j’en fais régulièrement des insomnies et si je n’ai pas vraiment de « crise d’angoisse » ou de « crises de larmes », par contre, il m’arrive de « zapper » un peu ma grossesse. Je ne sais pas trop comment l’expliquer.
    Moi aussi côté prise en charge, je trouve que c’est on ne peut plus léger. Non seulement les médecins sous estiment beaucoup les angoisses qu’on peut avoir, mais en plus ils n’ont pas toujours le temps de les entendre et encore moins d’y répondre. Bref, pas évident. Perso, je vais voir une psychologue à la maternité pour essayer de m’aider. ça ne fait pas de miracles, mais ça me permet de me décharger un peu de mes angoisses et d’essayer de relativiser.

  6. Amélie S. Reply

    Ça fait juste du bien de lire que « les angoisses sont naturelles pendant la grossesse ». Ça me soulage parce que je arête pas de lire que le stress est mauvais pour le bébé pendant la grossesse et ça me dit stresser encore plus. Merci naturelle maman, ça me soulage un peu.

  7. Mathilde Reply

    Merci beaucoup pour cet article ! Je suis à 28 semaines maintenant et entre les premiers mois à m’inquiéter de la fausse couche et de la spina bifida (on avait beau me dire que c’était une malformation rarissime, la meilleure amie de ma mère ayant accouché d’un petit garçon ayant cette « malchance », pour moi c’était un risque tout à fait concret et réel !!!), les semaines suivantes à craindre les malformations, à vouloir en faire plus au boulot et à la fac pour prouver que « la grossesse c’est pas une maladie » (jusqu’à ce qu’on me dise gentiment que je devrais prendre du repos plutôt que de foirer toutes les assiettes que j’envoyais pendant le service…), le stress des examens médicaux, des premières contractions, du moindre mal de ventre, sans compter les innombrables disputes avec le papa au sujet de son implication dans la grossesse et le fait de vivre loin de ma famille… et pourtant j’adore être enceinte, surtout depuis le 5e mois : j’ai été arrêtée par ma sage-femme et cela a coïncidé avec le moment où j’étais capable de différencier clairement les mouvements de bébé des gargouillis intestinaux ^^

    Concernant les mamans parfaites sur les réseaux, je suis tombée sur un article génial sur Slate qui parle exactement de ça : « Les Youtubeuses beauté ont inventé le tuto grossesse » de Nadia Daam
    http://www.slate.fr/story/137792/youtube-grossesse-enceinte

    Je découvre naturelle maman depuis hier soir et je vais y passer encore du temps, dommage que je n’aie pas trouvé ce site plus tôt dans ma grossesse !

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Chère Mathilde,

      Tout ce que vous racontez sur votre grossesse, toutes les angoisses, vos nombreuses questions, je les ai vécues aussi, et j’ai été très déçue de ne pas trouver LA bonne personne capable de me soutenir. Et je ne l’ai finalement trouvée que pour ma troisième grossesse, après avoir beaucoup cherché.

      Alors mille mercis pour ces gentils commentaires qui me touchent beaucoup.

      J’essaye de militer, à ma petite échelle, pour que les femmes vivent leur grossesse comme elles le souhaitent, comme une belle aventure, et sans avoir à subir les diktats de toutes sortes qu’on veut nous imposer : ceux du docteur, de belle maman, des médias, etc. Je suis heureuse que ça vous plaise et que vous vous y retrouviez. Vos mots m’encouragent à continuer.

      Et si jamais vous aussi vous vous sentez seule par moment face à une angoisse, n’hésitez pas à m’envoyer un petit mot via la boite de contact : )

  8. Audrey Reply

    Bonjour
    Je suis enceinte de 4semaines et je stresse beaucoup.
    J’ai fait une fausse couche en novembre et je suis traumatisée.
    J’étais sûre d’être très joyeuse pendant ma grossesse et c’est le contraire .
    Vous lire me fais un bien fou, maus mes angoisses ne partent pas.
    J’espère vous lire prochainement

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Chère Audrey,

      En plus de mes lettres, et peut-être de mon programme d’accompagnement, avez-vous envisagé de rencontrer une sage-femme qui pratique l’accompagnement global ? Une fausse couche est un vrai traumatisme, vous avez vécu un petit deuil et devez maintenant vivre dans la terreur que cela vous arrive à nouveau. Etre accompagnée et bien soutenue vous aiderait à tourner la page de cet événement traumatique, pour vous permettre de vivre votre grossesse (qui est une page blanche, une toute nouvelle et merveilleuse histoire), de façon sereine et heureuse.
      Vous pouvez m’envoyer un mail sur contact@naturellemaman.com et me dire où vous habitez pour que je vous aide à trouver des adresses.
      A très bientôt, je suis de tout cœur avec vous. Anne-Laure

  9. Clémentine Reply

    J’ai eu une grossesse un peu stressante parceque je me mettais beaucoup la pression pour faire de mon mieux… parfois à m’en rendre malade! Heureusement que j’ai pu compter sur mes proches, ma soeur et ou mes amies pour me rassurer! Et lisant votre article je me suis pas mal reconnue… cela m’a beaucoup aidé! Merci!!!
    Clémentine

  10. Emeline Reply

    Bonjour! Un article qui me rassure beaucoup… J’ai vécu deux fausses couches avant cette troisième grossesse. J’en suis à 23sa, et objectivement tout va bien : écho morphologique parfaite, moi-même malgré un utérus polymyomateux tout se présente bien…. Mais j’ai régulièrement des angoisses qui montent : et si je mange quelque chose qui pourrait me donner la listériose (je suis immunisée contre la toxoplasmose), et si ces frissons c’était de la fièvre, et si, avec mes antécédents de maladie rénale, je fais une pré-éclampsie…? Mon compagnon me rassure à chaque fois, me dit que tout va bien jusqu’ici, mais ça ne me calme que pour quelques temps. Je pense que je culpabilise encore de ces deux précédentes fausses couches très précoces pourtant, et que j’ai peur de vivre un troisième échec. Pourtant, au fond, je suis persuadée que cette fois-ci c’est la bonne, je le sais!

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