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Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !28 mars 2024
Une nouvelle étude a prouvé les dangers de la pollution en trouvant des particules dangereuses dans le placenta de femmes enceintes

10 solutions pour vous protéger de la pollution

Vous l’avez peut-être déjà vue passer : une nouvelle étude qui prouve les dangers de la pollution pour les femmes enceintes et leurs bébés vient d’être publiée et reprise par tous les journaux. 

Elle vient d’être publiée par des chercheurs de l’université Queen Mary à Londres, qui ont prouvé la présence de particules de pollution atmosphérique dans le placenta des femmes enceintes. 

Pourtant, bien qu’elle ait été reprise partout, aucun média n’a pris la peine de donner des solutions concrètes pour que les futures mamans se protègent au mieux des dangers réels de la pollution atmosphérique. 

Pour vous aider à y voir plus clair, je fais le point sur les risques de la pollution pour vous et votre bébé pendant la grossesse, et je vous propose 10 astuces pour vous protéger. 

 

 

Des particules de carbone trouvées dans le placenta

Plusieurs études avaient déjà prouvé que la pollution avait des répercussions sur les fœtus, en provoquant notamment des naissances prématurées.

Cette fois-ci, les scientifiques de l’université Queen Mary pensent avoir découvert comment les particules arrivent jusqu’à l’enfant : selon eux, elles pénètrent dans les poumons de la future maman, et se logent dans le placenta en passant par la circulation sanguine.

«De minuscules particules de carbone, généralement issues de la combustion d’énergies fossiles» ont été retrouvées dans le placenta de cinq londoniennes non-fumeuses après leur accouchement par césarienne, ont expliqué les chercheurs dans un communiqué (1).

«Nous ne savons pas si les particules que nous avons trouvées peuvent atteindre le fœtus, mais nos résultats suggèrent que cela est effectivement possible», a précisé le docteur Liu, qui a pris part à cette étude (2).

«Il faut instaurer des règles plus strictes pour un air propre, dans le but de réduire l’impact de la pollution sur la santé dans le monde parce que nous constatons déjà des problèmes médicaux chez les jeunes adultes», ont conclu les chercheurs, qui conseillent aux femmes enceintes – mais aussi aux autres personnes – d’éviter les routes à fort traffic.

Ce n’est pas la première étude qui prouve les impacts de la pollution pour la grossesse

De précédentes études avaient déjà soulevé l’association entre l’exposition à la pollution chez les femmes enceintes et les risques de :

– faible poids à la naissance,

– naissance prématurée,

– troubles neuro-développementaux,

– et pré-éclampsie.

Comme l’explique l’Inserm (4), la pré-éclampsie est une maladie potentiellement fatale pour la mère et le fœtus, due à un dysfonctionnement du placenta qui relâche des débris et des cellules fœtales dans le sang de la mère.

Cela provoque chez elle une hypertension et la présence de protéine dans les urines. Les auteurs de ces nouveaux travaux ont donc émis l’hypothèse que les effets nocifs de la pollution atmosphérique sur le fœtus et la mère passeraient par une altération du placenta.

 

 

10 solutions pour vous protéger de la pollution pendant la grossesse

1 – Limitez vos activités dans les zones les plus polluées

Evitez au maximum les grandes agglomérations (où la pollution aux particules fines est la plus forte) et les zones à forte concentration agricole et vinicole (épandage de pesticides). Si cela est possible, rendez-vous le plus souvent possible à la campagne, à la montagne ou à la mer, loin des zones agricoles.

2 – Evitez les déodorants chimiques et bougies parfumées 

Sans jamais éliminer les mauvaises odeurs, mais en les masquant, bougies, encens, sprays et autres parfums d’ambiance dégradent la qualité de l’air dans vos maisons, en émettant des composés organiques volatiles (COV), des substances irritantes pour vos poumons, des perturbateurs endocriniens, allergènes voire cancérogènes. Remplacez-les par quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie ou d’agrumes dans un diffuseur, ou simplement sur un galet poreux ou un bout de bois.

3 – Nettoyez sans polluer

La poussière chargée de tous les contaminants qui traînent avant de retomber peut avoir de graves conséquences sur les voies respiratoires.

Pour respirer un air convenable faites la poussière sur les meubles ou deux fois par semaine, à l’aide d’un chiffon humidifié de quelques gouttes d’eau et ne balayez jamais les sols. En balayant un sol vous ne ferez que déplacer la poussière.

Passez plutôt deux fois par semaine l’aspirateur ou encore un balai microfibre humide.

4 – Arrêtez les produits ménagers toxiques

Certains produits ménagers courants, surtout ceux en aérosol, contiennent des composés chimiques dangereux, dangereux pour l’environnement et responsables d’allergies et de lésions pulmonaires.

Ne vous servez que de produits d’entretien naturels et écologiques : eau chaude, vinaigre blanc, bicarbonate, cristaux de soude, alcool, citron, huiles essentielles d’arbre à thé et de lavande vraie…

5 – Ne chauffez pas trop votre maison l’hiver

L’hiver ne chauffez le séjour qu’à moins de 20°C et dans les chambres qu’autour de 17-19°. Au-delà l’air devient trop sec et les acariens, sources de réactions allergiques se développent à vitesse grand V.

6 – Ne laissez pas entrer la fumée de cigarette chez vous

Une personne qui fume une douzaine de cigarettes à la maison inhale 645 milligrammes de benzène (et en fait profiter ses amis ou sa famille) alors qu’en ville, les jours de pollution moyenne, on n’en respire que 160 milligrammes !

Fumer dans un lieu clos, c’est comme fumer deux cigarettes au lieu d’une … Protégez-vous, et protégez votre famille, en demandant que l’on fume dehors.

7 – Optez pour un aménagement simple et naturel

Préférez les meubles en bois brut ou en bois massif à ceux qui sont en contre-plaqué ou en aggloméré.

Parfois ils peuvent dégager des substances chimiques pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines après l’ouverture de l’emballage, provoquant fatigue, céphalées, irritations des yeux et des voies respiratoires.

Par prudence aérez largement la chambre à l’arrivée du meuble.

Certains tissus des canapés contiennent du formaldéhyde, un composé organique volatil qui peut irriter les yeux et causer des troubles respiratoires.

Certaines moquettes et tapis libèrent des substances, susceptibles d’entraîner des gênes respiratoires.

Oubliez le parquet stratifié, optez pour un plancher en bois, un revêtement en fibre naturel ou un sol en pierre.

Soyez vigilent sur les décapants, les colles, la peinture.

Optez pour les peintures à base de latex ou d’eau qui ne laissera pas échapper du formaldéhyde à chaque fois que vous planterez un clou ou une vis.

8 – Aérez

Le meilleur purificateur d’air existant est l’air frais. Sauf bien-sûr les jours de pics de pollution en ville.

Sinon les autres jours aérez le plus possible, en ouvrant grand les fenêtres plusieurs fois par jour et surtout après une douche et pendant le lavage et le séchage du linge.

L’air de nos maisons concentre les polluants. Il est même plus pollué que l’air extérieur ! Or, nous passons plus de 75 % de notre temps dans des lieux clos (voiture, bureau…). La solution ? Ouvrir la fenêtre en grand, matin et soir, 5 minutes, en essayant de faire un courant d’air. C’est gratuit, simple et très efficace. Si vous habitez dans une zone polluée (trafic routier, industrie), aérez soit très tôt le matin soit tard le soir. Oubliez l’encens, les sprays et autres “parfums d’intérieur”… ils rajoutent des polluants chimiques dans l’air ! Évitez aussi d’obstruer les ventilations de fenêtres.

9 – Achetez une plante dépolluante

Aloe Vera, ficus, géranium, plante araignée… Il existe des plantes de toutes les tailles pour purifier l’air de votre maison.

10 – Prenez de bonnes habitudes de lessive

Lavez vos vêtements avec une lessive naturelle et lavez impérativement vos vêtements neufs avant de les porter (retardateur de flammes bromés). Le géranium par exemple, est considéré par les scientifiques comme « le purificateur n°1 » pour la maison. Cette plante élimine à elle seule l’ammoniac, le benzène, le formol et le xylène.

 

Et vous ? Avez-vous adopté un mode de vie plus sain pendant votre grossesse ? Quelles habitudes avez-vous changé ? Partagez votre expérience avec la communauté des Naturelles mamans ci-dessous !

Anne-Laure Brunelle

 

 


Sources

(1,2) https://www.qmul.ac.uk/media/news/2018/smd/first-evidence-that-soot-from-polluted-air-may-be-reaching-placenta.html

(3)https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-pollution-de-l-air-a-un-impact-sur-la-sante-du-foetus_123953

(4) https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/pre-eclampsie

(5) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26433469

2 Comments

  1. Claire Tyrex Reply

    Il est vrai qu’on nous parle beaucoup des effets néfastes de la pollution sur notre santé. Dès qu’une nouvelle étude sort sur le glyphosate, les parabens, le bisphénol, c’est la psychose générale chez les parents et futurs parents ! Mais par contre niveau solution, on en connaît très peu. Donc merci naturelle maman d’en donner des toutes simples, sur ce je file m’acheter une plante pour dépolluer mon appart’ !

  2. Sevpitchoune Reply

    Bonjour NAturelle maman,

    J’ai entendu parler de vous par une amie qui a suivi votre programme de suivi de grossesse et qui en a été très contente car elle a appris beaucoup de choses. Je suis enceinte de 16 semaines et ravie de découvrir toutes les bonnes infos pour la grossesse que vous partagez !

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