3 June, 2025
bénéfices de l'accouchement à la maison

Les 6 avantages d’un accouchement sans péridurale (Le 4ème va vous étonner)

Les avantages d’un accouchement sans péridurale, dans le respect de la physiologie de la femme qui accouche et de son bébé, sont nombreux et bien trop méconnus. Découvrez les six avantages d’un accouchement sans péridurale dans cet article.

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mouvement accouchement sans péridurale
La position verticale favorise la descente de votre bébé dans le bassin pour favoriser l’apparition des contractions.
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Anne-Laure Wright, journaliste spécialisée en santé, est la fondatrice de Naturelle Maman. Premier site d'informations sur la santé naturelle pour les futurs parents et parents qui compte une communauté de plus de 120 000 parents abonnés.

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15 Comments

  1. Vanessa77 Reply

    Bonjour Naturelle Maman,

    Merci pour ce bel article qui part d’une belle attention suite à l’accouchement de votre amie.
    J’ai moi-même accouché de mes deux garçons sans péridurale et je ne me suis jamais préparée à cela. Pour mon 1er accouchement, je ne savais pas trop quoi faire et j’ai fait confiance à ma gynécologue et tout s’est super bien passé. Faut dire que j’avais déjà des contractions depuis le 5ème mois et donc je connaissais déjà un peu. De plus, mes accouchements ont été très rapides ce qui fut plus facile pour accoucher sans péri.
    C’était des moments magiques que je n’oublierais jamais. J’ai eue à chaque fois des grossesses à risque et donc horribles, par contre j’ai eue 2 accouchements magnifiques.

    Je pense qu’il faut avoir confiance en soi et surtout s’écouter et écouter son corps.

  2. Lucie 73 Reply

    Chère Naturelle maman,

    Les temps changent et ton article le prouve !
    Je vais accoucher dans quelques jours de bb3, celui là comme les autres arrivera naturellement… Alors oui on passe pour des masos, moi je ne comprends pas trop parceque accoucher ce n’est pas une opération à coeur ouvert… C’est juste un acte NORMAL qui se repete depuis la nuit des temps.
    On edt faite pour porter les grossesses et mettre au monde, nous en avons les ressources, la force…. Mais voilà l’entourage au sens large et les equipes medicales s’acharnent à décourager les femmes!
    Il ne faut s’y tromper la péridurale arrange bien les affaires des maternités (financierement, suppression de personnel…) et du personnel (tranquilité, sécurisation à toutva!)
    Bien sûr que la peridurale arrange bien des femmes, elle doit rester un choix dont chaque femme peut bénéficier en toute connaissance de cause.
    Mais elle apporte aussi son lot de problèmes, parfois graves et c’est bien de le rappeler !
    Arrêtons de subir l’emprise des médecins les filles et décidons nous mêmes de notre manière d’accoucher !

  3. Esther Reply

    Je suis enceinte de mon premier bébé qui va naître en août. Ma maman a accouché de moi et les frères sans péridurale donc j’aimerais faire la même chose. Mais je ne savais pas du tout tous les bienfaits dont vous parlez. Maintenant je suis encore plus motivée même si je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre. Est-ce que vous avez des livres sur l’accouchement naturel à me conseiller ?

  4. Alexia Reply

    J’apporte mon témoignage car c’est important que les futures mamans qui n’ont encore jamais vécu l’accouchement soient conscientes des dangers de la péridurale.
    Je ne voulais pas la péridurale mais j’avais des contractions très intenses dans les reins et je souffrais tellement que j’ai accepté après que la sage-femme me l’ait demandé au moins 5 fois… Malheureusement, j’ai fait un choc allergique à la péridurale : je ne sentais plus mon corp jusqu’à ne plus me sentir respirer. Apparemment, j’ai perdu connaissance plus d’une heure. Je n’ai pas vu ma fille naître; Bilan j’ai fait un baby-blues suivit d’une dépression post-partum. J’ai mis 6 mois à retrouver un transit intestinal normal et je n’ai pas pu allaiter ma puce.
    Je suis interdite de péridurale pour mon prochain accouchement et j’en suis ravie car avec le recul, je pense que j’aurai géré la douleur et mille fois mieux vécu les premiers mois de ma fille.

  5. Estelle Reply

    Bonjour et merci pour ce bel article…
    Je suis convaincue de tous ces aspects, informée et je me suis préparée avec différents moyens, y compris l’auto hypnose…
    Et pourtant, je n’ai pas réussi.
    Le 1er j’ai craqué au bout de 24h de faux travail et 6h de travail enclenché (je suis allée un peu tôt à la maternité, pas assez sûre de moi à l’époque). Ocytocine de synthèse et qqs points.
    La 2eme j’aurais pu gérer plus longtemps mais la sage femme présente n’était pas soutenante dans ma démarche, l’horaire nocturne aidant j’ai demandé la péri mais réussi à négocier de ne pouvoir faire que des bolus sans débit continu (et à part celui de la pose, je n’en ai pas eu besoin). Perçage de la poche des eaux mais pas d’autres interventions.
    Forte de cette expérience où je n’avais eu « que » un bolus, je me suis beaucoup préparée pour mon 3 eme accouchement. Mais après plus de 15h de travail intensif, bain, ballon, suspension, massage, relaxation et déambulation, je n’en pouvais plus. J’ai complétement perdu pied, une contraction d’une violence inouïe pas littéralement noyée de douleur et de désespoir, j’étais sur le lit de la salle nature et je ne savais même plus où était le plafond ou le sol. J’ai tellement pleuré… La sage femme pourtant très à l’écoute de mon projet à tenté de me soutenir encore une contraction puis à proposé la péri…. Je n’étais qu’à 6…
    Ce fut un choc, une déception immense.

    Mais voilà, je n’en suis peut-être juste pas capable.

    Je voudrais finir mon témoignage en soulignant un manque dans l’article : la place du compagnon de naissance qui est juste primordiale.
    Mon mari n’a pas réussi à mettre en place ce que je lui avais demandé, expliqué. Je me suis sentie très seule, même abandonnée. Et ça n’a sûrement pas aidé !

    Voilà, la péri ce ne sont pas que des femmes non informées. Il y aussi celles qui n’y arrivent pas.

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Chère Estelle,

      Merci beaucoup de partager votre expérience avec nous, avec beaucoup de sincérité et de générosité, j’en suis très touchée.
      Vous avez entièrement raison, je n’ai pas assez insisté sur la place primordiale de l’accompagnant dans mon article.
      En fait, je pense très sincèrement qu’il est presque impossible pour une femme, d’accoucher sans péridurale, sans bénéficier d’un soutien en continu.
      Mais si je n’en ai pas parlé, c’est parce que cet article est le premier d’une série de 6 sur l’accouchement physiologique, dont un est consacré aux conditions nécessaires pour accoucher sans péridurale.

      Je comprends tellement votre sentiment d’abandon, de solitude… Mais si votre mari ne s’en sentait pas capable, je comprends aussi sa position en retrait. Michel Odent a souvent parlé de la place du père pendant l’accouchement. Il affirme que le père n’a pas forcément sa place au moment de l’expulsion et que l’accouchement peut être une expérience à vivre entre femmes avant tout. Certains hommes ont envie d’être présents et de vivre pleinement ce moment, d’autres ne s’en sentent pas capables. Ce n’était donc peut-être pas le rôle de votre mari de vous soutenir et de vous accompagner à chaque minute de votre accouchement, c’était aux sages-femmes qui vous accompagnaient d’être là en permanence pour vous.

      La présence d’un soutien en continu est la condition sine qua non pour accoucher sans péridurale.
      Or, en France, les sages-femmes ont souvent jusqu’à 3 accouchements à gérer en même temps donc elles vous laissent gérer la douleur par vous-même et quand vous n’en pouvez plus, elles n’ont qu’une solution à vous proposer : la péridurale.

      J’ai vécu votre expérience deux fois, vos mots auraient pu être les miens, jusqu’à ma troisième grossesse où j’ai fait le choix d’être accompagnée de mon deuxième mois de grossesse jusqu’à mon troisième mois de post-partum par la même sage-femme, qui était là pendant tout mon accouchement, qui ne m’a pas quittée une seule minute, et qui m’a soutenue, bercée, rassurée, motivée, jusqu’à ce que ma fille soit dans mes bras.

      La phrase qui m’attriste le plus dans votre témoignage est « je n’en suis peut-être pas capable ». Bien-sûr que si, vous en êtes capable, vous avez juste été mal accompagnée… Comme la plupart des femmes en France. Et vous pouvez être fière de votre incroyable volonté, fière d’avoir tout essayé et d’avoir enduré autant de souffrance pour vivre un bel accouchement, fière de votre immense force et de toutes les ressources que vous avez déployées pour arriver à vos fins.

      Avec un tel courage Estelle, une telle détermination, vous devez être une incroyable maman.

      1. Estelle Reply

        Merci pour votre réponse qui m’émeut aux larmes…
        J’aurais aimé une sage femme avec prise en charge globale comme vous (car j’avais de gros doutes sur les compétences de mon mari…), mais je n’ai pas trouvé
        Et puis pas de plateau technique chez moi pour avoir ma libérale pour mon accouchement.
        Mon mari était là pour les 3 naissances et il a apprécié le moment de leur sortie (en étant à ma tête), il aurait été déçu de ne pas être présent aux tous 1ers instants. Et à partir de la poussée il est actif… Mais avant c’est trop abstrait je pense.
        Je l’avais vraiment briefé, expliqué l’intérêt, etc. Mais il n’a pas fait ce qu’il fallait, était perdu, à côté et j’ai même dû gérer ma lumière de salle et la température de mon bain… Il s’est endormi et j’ai dû sortir de la baignoire seule.
        Eh oui, ils n’ont ni la douleur ni les hormones pour les tenir éveillés toute une nuit ! Il leur faut la volonté…

        La sage femme a été en retrait, non intrusive et c’est déjà bcp mais pas active dans l’accompagnement non plus…

        Je n’arrive encore pas, émotionnellement, à mettre mon échec sur le manque de soutien. Alors que d’un point de vue plus objectif, c’est net.

  6. Jesse Reply

    J ai fait le choix il y a 15 mois d un accouchement naturelle a domicile j etais convaincue que cela etait bon pour moi et pour mon bebe j etais prete j ai accouche en etant en harmonie avec mon corps et le bebe et ce qu il en est ressortit une grande force une serenite une emotion intense si j ai un bb2 ca sera sans aucune hesitation a domicile si la grossesse est sans risque

  7. Marie-Eve Reply

    Merci pour votre beau texte, je partage à 100% tout ce qui s’y trouve! Mon premier accouchement s’est fait de façon naturelle. Le travail s’est quasi tout fait à la maison. Arrivée à l’hôpital, il était déjà temps de pousser! Nous étions avec une accompagnante à la naissance, qui nous a bien informés et guidés face à mon choix d’accoucher naturellement. Les contractions étaient moins douloureuses que ce à quoi je m’attendais! Alors bref, un très bel accouchement, long, mais assez serein 🙂
    Marie-Eve

  8. Anais Reply

    Merci pour cet article complet ! Pour moi, il n’est pas logique que la péridurale soit si plébiscitée, au détriment de l’accouchement naturel. J’ai accouché d’un premier bébé en avril 2017 sans péridurale (par choix) en salle nature. J’ai très peu parlé de mon choix autour de moi, de peur d’être incomprise et que l’on me raconte des choses abominables sur l’accouchement.

    Finalement, ce fut le moment le plus intense et le plus émouvant de toute ma vie et je pense que sous péridurale, je ne l’aurais pas vécu de la même manière.
    Alors oui, j’ai souillé, mais je suis restée actrice à part entière de mon accouchement, un vrai marathon !

    Lorsque j’ai perdu les eaux en pleine nuit, j’étais impatiente de rencontrer mon bébé… C’était sans penser qu’elle ne pointerait le bout de son nez que 30h plus tard !
    Oui, 30h de contractions c’est long, c’est difficile, mais pas insurmontable quand on est bien accompagnée et préparée !

    Finalement, j’ai accouché d’une magnifique petite fille, sous les encouragements de mon conjoint et des sage-femmes, à 4 pattes et au bout d’une heure et demi de poussée. Je l’ai sortie avec la sage_femme, un moment inoubliable qui restera gravé à jamais !
    Pour le prochain, j’espère accoucher de la même façon mais chez moi.

  9. Liberté Reply

    Bonjour,

    J’ai moi aussi accouché sans péridurale (par choix), et j’en suis enchantée.

    Cependant, je ne pense pas du tout qu’un accompagnement continu soit indispensable, bien au contraire.

    J’ai accouché dans une grande maternité (4’000 naissances par an). J’ai fait presque tout le travail seule (à ma demande). Et j’en suis très contente. Avoir la paix, mais vraiment la paix, c’est ce que je voulais.

    Chaque femme est différente. Et l’accompagnement continu ne saurait être une condition sine qua non de l’accouchement sans péridurale. Si j’avais un 3e enfant, je pense que je me dirigerais vers un accouchement non assisté (seule). Avoir la paix, mais vraiment la paix… Et surtout être libre.

    Je précise que, toujours par choix, je ne fais pas du tout suivre mes grossesses. Avoir la paix, mais vraiment la paix… Je vis en Suisse.

    Le plus important est d’avoir confiance en soi. On sait accoucher.

  10. Am Reply

    Vos écrits sont, j’imagine, une aide précieuse pour toutes les futurs mamans souhaitant accoucher naturellement.

    Je souhaitais juste vous dire que vos lettres résonnent bien en moi et me donne confiance pour mon accouchement à venir malgré la peur qui s’est invitée depuis quelques mois.

    Entonnement, c’est mon deuxième accouchement et j’ai l’impression d’être plus stressée que pour le premier.
    Pourtant mon premier enfant est né comme je le souhaitais :

    J’avais choisis une maison de la naissance où je savais que je pourrais accoucher selon ma volonté. J’ai lu le livre « Pour une grossesse et une naissance heureuse » https://www.maison-au-naturel.com/pour-une-grossesse-et-une-naissance-heureuse–naitre-enchantes–livre-dvd,maison,produit,0-21729-45752,5.bio.html?gclid=CjwKCAjwtIXbBRBhEiwAWV-5ngqvX0YbitsZSoS7u9xvuwhiozgExaUzfQEXCdcKuw_3vXDviom6-BoCV8kQAvD_BwE , je ne sais pas si vous connaissez ?
    Ce livre m’avait donné envie de me former psychologiquement à un accouchement sans péridurale.

    Après être allée à la maternité durant mes premières contractions, la sage-femme m’a proposé de retourner chez moi pour être plus à l’aise pour la suite des contractions, ce que j’ai fait.
    En effet, chez moi je me suis sentie bien, j’ai pu prendre un bain comme la sage-femme m’avait conseillé (il accélère nettement le travail) et quelques heures plus tard, je retournais à la maternité en salle d’accouchement.
    La même sage-femme m’a reproposé un bain aux huiles essentielles puis elle m’a demandé si je voulais un massage et dans quelle position je souhaitais accoucher (impossible de m’allonger sur un lit pour ma part). J’ai donc accouché sur un tabouret ouvert, mon mari étant placé sur un fauteuil derrière moi et pouvant m’encourager à son aise. Elles étaient deux, la sage-femme merveilleuse et la puéricultrice. Ils m’ont ensuite posé mon petit garçon en peau à peau pour la 1ère tété et nous ont laissé tranquille autant de temps que l’on souhaitait.

    Ce récit paraît magnifique seulement voilà, j’ai eu beau bien gérer les contractions, mon accouchement a en effet duré peu de temps : je suis arrivée à la maternité pour accoucher (la 2ème fois) à 2h du matin, mon fils était là à 3h42 !, la douleur de la poussée a été terrible et j’en garde encore les traumatismes psychologiques (ça n’a pourtant duré que 15 min!). Je n’ai eu aucune complication (épisiotomie, etc), mon bébé était en parfaite santé (et l’est toujours 😉 mais voilà, j’ai pourtant du mal à me dire que je dois repasser par là, par cette douleur, cette impression de mourir pendant la poussée que j’ai vécu.

    Comme je vous dis, j’étais pourtant ultra-préparée et bien accompagnée. La sage-femme m’a répété plusieurs fois que j’étais une maman « zen » (alors que j’ai tout de même hurlé à la mort !)

    D’autre part, malgré ce bel accouchement et un accompagnement bienveillant pour l’allaitement, celui-ci s’est également mal déroulé. Dès le début mon fils a eu des problèmes pour téter et j’avais un mal de chien, je n’ai pas abandonné et le tire-lait m’a sauvé pendant toute la durée de l’allaitement que je souhaitais jusqu’à 6 mois !

    Bref, je suis tout à fait d’accord avec vous quand vous informez les femmes pour un accouchement plus naturel. En effet je pense que ce choix permet de réduire la durée de l’accouchement, réduire les interventions et de mieux préparer la femme à la douleur, à la venue de son bébé.
    Attention cependant, ce choix est dur et ce n’est pas tout rose non plus d’accoucher naturellement. Surtout quand la poche des eaux a déjà éclatée ou que la femme ressent les contractions pendant des heures interminables (ce qui n’a pas été mon cas pourtant).
    Pour ma part, j’en garde un réel traumatisme malgré ma préparation, la courte durée de l’accouchement et l’accompagnement bienveillant. Je ne sais pas si j’arriverais à tenir le coup pour la naissance de mon 2ème…C’est une angoisse importante que j’essaie de surmonter chaque jour en pensant au petit être que j’aurais la chance de rencontrer, d’une manière ou d’une autre…

    Oui je suis satisfaite de mon accouchement, j’ai pris une confiance très forte en moi lors de ce rituel, ce passage vers la vie si important, mais la douleur reste ancrée, c’est peut-être contradictoire ?

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Merci beaucoup pour votre témoignage. Vous avez entièrement raison en disant que « ce n’est pas tout rose d’accoucher naturellement », ce n’est d’ailleurs pas tout rose d’accoucher tout court.
      Mais j’aimerais différencier deux choses dans ce que vous dites :
      Qu’on accouche avec ou sans péridurale, on peut extrêmement bien ou mal vivre son accouchement. Certaines femmes vont vivre un accouchement très dur, avec des interventions médicales, une césarienne d’urgence ou une épisiotomie non consentie mais vont faire preuve d’une résilience incroyable, alors que d’autres vont en garder un traumatisme dont elles n’arriveront pas à se débarrasser seule.
      Il me semble important pour vous, si cela est possible, que vous alliez rencontrer une des sages-femmes de la maison de naissance où vous avez accouché, afin qu’elle vous aide à guérir de ce traumatisme, pour vous permettre de vous préparer sereinement à une deuxième naissance.
      En vous offrant l’occasion d’exprimer la souffrance que vous avez vécue, vous vous donnerez la chance d’aller de l’avant, et d’être attentive et pleinement dans le vécu de cette nouvelle grossesse, de ce nouveau bébé dont l’histoire commence à peine à s’écrire.
      Je voudrais juste ajouter que votre premier bébé a ouvert le passage, en un temps record d’ailleurs !! C’est tout à fait normal et sain d’avoir vécu comme une impression de mourrir, cela a même un nom, c’est la phase de désespérance. C’est une des étapes clé du grand voyage de la naissance.
      Vous ne pouvez que vivre un accouchement plus facile et moins douloureux pour votre deuxième. Avec vos connaissances et votre envie de donner une belle naissance à votre bébé, je suis sûre que vous allez y arriver. Prenez soin de vous.

  11. Celia Reply

    Bonjour Mesdames, pour ma part je suis assez d accord avec le témoignage de la dernière dame AM. J ai ėgalement dû accoucher sans péridurale dans l urgence et ça n est pas un souvenir merveilleux comme certaines aiment le raconter. La realitė est tout autre car ça dépend en fait de chaque femme !!! Et chaque accouchement est différent !!! Donc faire l apologie de l accouchement naturel en expliquant que c est merveilleux et mieux je trouve cela vraiment dangereux car oui dans certains cas cela peut l être mais dans d autres c est vraiment traumatisant. Pour ma part, je n avais pas prévu cela. Je souhaitais la péridurale. Mais je devais être declenchėe pour cause de diabète gestationnel. Le jour de l accouchement prévu, j ai donc du prendre un tampon avec des hormones pour faire maturer le col et faire débuter le travail. cela a vite fonctionnė et j ai ressentie les premières contractions qui étaient fortes mais gérable pour moi. Malheureusement malgrė une journėe d attente mon col restait dilatė a deux et pas plus… Donc je m attendais a devoir accoucher que le lendemain. Sauf que dans la nuit j ai perdu la poche des eaux d un coup et de vives douleurs de contractions se sont fait ressentir. Rien a voir avec les contractions de la journėe. C était multipliė par trois en terme de douleurs, et j suis desolėe mais c était juste horrible et ingérable et beaucoup trop brutale!!! J ai marchė jusqu a la salle d accouchement tant bien que mal mais j étais plier en deux…tellement c était douloureux. Et les contractions n ont jamais cessė de monter jusqu a la sortie de mon bébé!! La sensation de crevėe dont parle l autre dame je l ai ressentie aussi. Les contractions trop fortes me coupaient la respiration si bien que prendre de l air pour les poussėes étaient un combat ultime jusqu a la fin et cela même si les deux sages femmes m ont encourager jusqu au bout. Même elles , étaient surprises de la rapiditė et la violence de ces contractions. Je ne sais pas où j ai puisė les dernières forces car j ai cru que je n y arriverais jamais tellement que j étais fatiguėe!!! Et tellement que c était douloureux!!! Avant cette ultime étape finale j avais demandė la péridurale voyant que je ne gerais pas la douleur, malheureusement l anesthésiste était occupė avec une autre patiente et tardait a arrivė. Mon bébé arrivait je l ai sentie, je n ai pas eu le choix je devais accoucher comme cela. Je n ai pas eu de bol sur ce point. Bébé est arrivė est c était le soulagement car les grosses douleurs se sont arretėes. J ai ėtė recousues car j ai eu des déchirures. Et je n’ ai pas pu marcher après cet accouchement, je tremblais comme une feuille et la tête qui tournait, j étais crevėe et choquėe de la puissance des poussėes qu il a fallut fournir pour sortir mon petit garçon. Le lendemain j étais heureuse d avoir mon bébé mais j étais incapable de rester debout de toute la journėe, grosse fatigue et tête qui tournait des que je me levais. Donc non un accouchement sans péridurale ne permet pas toujours de se sentir mieux le lendemain!!! Mon compagnon a du prendre le relais pour m aider avec bėbė, il me l apportais pour les tėtės et il a gérer les couches le temps que je me remette. Heureusement que notre petit gars était facile, il a tout de suite téter, il dormait bien…un vrai petit ange après cet accouchement horrible. Mon compagnon a lui aussi était choquė de ce que j ai du endurer et il ne s attendait pas a cela. Alors ce témoignage n est pas là pour degoutėe les mamans de leur projet d accouchement naturel, mais je voulais seulement expliquez que tout ne se passe pas forcément comme on le prévoyait, qu on n est pas toute faite pareil et que les accouchements peuvent être très différents et pas toujours merveilleux. Chacun fait ses choix, mais ça peut mal se passer aussi et il vaut mieux en être consciente. La seule chose merveilleuse c est d être parents je crois!!!

  12. Hermine Reply

    Je suis d’accord avec certains commentaires… chacun ses choix évidemment mais ce site est un peu « perché ». C’est une bonne chose de faire ses choix en conscience et de mener un projet comme on le souhaite, mais c’est bien également de raison garder et de ne pas faire croire aux femmes qu’elles sont en situation d’échec avec une analgésie. Se poser des questions, très bien, réfléchir aux meilleures options, très bien, tout en sachant que ça ne passe (presque) jamais comme prévu et que finalement ce qui est merveilleux c’est surtout d’avoir un bébé en bonne santé et de l’être soi-même. Mais toute cette construction autour de l’accouchement naturel fait beaucoup de mal à certaines femmes, avec aussi beaucoup de désinformations et un certain rejet du monde médical qui sauve des vies quotidiennement quand même. Et j’ai accouché à la fois sous péridurale et sans, sans accompagnement d’ailleurs (pas par choix, je n’avais pas mon mari, et la sage-femme n’est presque pas venue me voir sauf au moment de la naissance en elle-même). Et je n’ai pas envie que l’on m’explique ce qui a été une naissance douce ou ce qui ne l’était pas. Ce sont des expériences extrêmement personnelles, sur lesquelles aucune étiquette n’est la bienvenue. Sinon, on rentre dans du sectarisme et ça fait du mal à certaines femmes qui n’ont pas besoin qu’on rajoute une couche à toutes les injonctions qu’elles subissent déjà. Vivez donc vos accouchements comme vous le souhaitez, le pouvez surtout (pensées pour celles qui, comme moi, sont très éloignées d’une maternité et que cela inquiète. Non, ça ne se passe toujours bien, c’est faux. Ca se passe généralement bien, mais il y a aussi beaucoup de cas où une intervention est nécessaire.) Il n’y aucune meilleure formule à mon avis, juste des milliers de cas différents.

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