Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !3 décembre 2024
Faut-il choisir d'avoir une péridurale ?

Effets indésirables de la péridurale : ce qu’on ne vous dit pas

La péridurale est pratiquée dans plus de 80% des accouchements en France. Elle est souvent proposée aux femmes enceintes comme une option sans risque, qui leur permet de vivre un accouchement plus confortable et plus serein. Mais savez-vous vraiment ce qu’elle implique, et quels sont ses effets indésirables ? Vous allez voir que la péridurale n’est pas sans conséquences, ni pour la mère, ni pour le bébé. Elle peut entraîner des effets indésirables immédiats ou différés, parfois graves, qui sont souvent minimisés ou occultés par le personnel médical. Elle peut aussi modifier le déroulement de l’accouchement, et avoir un impact sur le lien mère-enfant. Dans cet article, je vous explique ce qu’on ne vous dit pas sur la péridurale pour que vous ayez toutes les cartes en main afin de décider de la manière dont vous souhaitez donner naissance à votre bébé.

Plus de 80% des femmes demandent une péridurale pendant leur accouchement en France.

Si vous êtes enceinte, vous comprenez maintenant pourquoi toutes copines et collègues vous conseillent d’en prendre une.

Accoucher sous péridurale est devenu complètement normal, voire indispensable pour bien vivre son accouchement, alors que ça n’existait pas encore il y a quarante ans.

Avant d’aller plus loin, sachez que je ne suis pas du tout contre la péridurale.

Je pense qu’elle peut au contraire être d’un précieux secours au cours d’accouchement long ou en cas de complications.

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Je n’écris pas cet article pour juger ou culpabiliser les mamans qui veulent une péridurale.

J’en ai demandé une au cours de mon très long et douloureux premier accouchement.

Après plus de 12h de contractions, j’étais épuisée et ca m’a vraiment soulagée et permis de dormir quelques heures.

Je suis convaincue que la péridurale peut être un vrai cadeau pendant un accouchement difficile et je soutiens toutes les mamans qui ont besoin d’en avoir une.

Mais une péridurale reste un acte médical qui n’est pas sans effets secondaires potentiels.

J’écris cet article pour que vous ayez la chance d’être mieux informée que je ne l’ai été pendant mes grossesses.

Pour que vous ayez toutes les cartes en main afin de décider de la manière dont vous souhaitez donner naissance à votre bébé.

Votre accouchement vous appartient, pas aux médecins. C’est à vous de le préparer et de tenter de le vivre comme vous le souhaitez.

Pour que vous puissiez faire les bons choix, j’ai listé dans cet article les effets secondaires et les risques de la péridurale dont on ne vous a peut-être pas encore parlé.

Effet indésirable n°1 : la pose d’une péridurale peut induire d’autres interventions médicales

Plusieurs études prouvent que la pose d’une péridurale peut provoquer une cascade d’interventions médicales, comme :

une augmentation de la fréquence d’utilisation de l’ocytocine de synthèse administrée en perfusion qui sert à déclencher ou à intensifier vos contractions

un ralentissement de la descente de votre bébé dans le bassin

un frein à sa rotation finale

une diminution de votre motivation et de votre capacité à expulser votre bébé

une deuxième phase du travail beaucoup plus longue (l’expulsion)

une augmentation du risque d’interventions médicales comme les forceps ou la ventouse

plus de risques de déchirure et d’épisiotomie

En choisissant d’accoucher sous péridurale, vous signez aussi pour une surveillance du rythme cardiaque de votre bébé en continu sous monitoring, la surveillance de votre pression artérielle toutes les heures et la pose d’un cathéter sur votre poignet.

Avec tout cet attirail, il va être beaucoup plus difficile de vous déplacer, alors que c’est la manière la plus efficace d’avoir un accouchement qui se passe bien.

De nombreuses femmes en travail se retrouvent obligées de rester allongées sur la table d’accouchement, sur le dos, l’une des pires positions pour accoucher car cela comprime votre bassin.

Pourtant, c’est grâce aux mouvements de votre bassin et aux pressions exercées par les structures et les muscles adjacents à l’utérus que le bébé peut descendre et s’engager.

Si vos muscles sont relâchés sous l’effet de la péridurale, la descente du bébé est ralentie et sa rotation finale peut être freinée voire bloquée.

De plus, quand la maman ne peut plus bouger et ne sent plus ni son périnée, ni ses contractions et que ses muscles sont moins toniques, le réflexe pour faire sortir le bébé est plus difficile.

Les femmes sont souvent contraintes à pousser en l’absence du réflexe, d’une sensation nette du périnée et d’une bonne coordination de leur motricité.

Tous ces facteurs mis ensemble font en sorte que l’expulsion est plus longue et les interventions pour faire sortir le bébé, lors de l’accouchement par voie basse, sont augmentées (forceps, ventouses et épisiotomies).

En gérant de façon naturelle la douleur de l’accouchement ou du moins, en retardant le moment de l’utilisation de la péridurale, vous augmentez vos chances de vivre un accouchement naturel, sécuritaire et satisfaisant pour vous.


Effet indésirable n°2 : la péridurale bloque la production d’hormones naturelles

La péridurale interfère également avec la fabrication par notre corps d’une cascade naturelle d’hormones très utiles pour la naissance. Pourtant, cette cascade là, on la veut et on en a besoin !

L’anesthésie péridurale va ralentir votre production d’hormones naturelles, comme l’ocytocine, qui aide votre utérus à se contracter.

A cause de ce phénomène, vous triplez vos chances de recevoir de l’ocytocine de synthèse, qui rend les contractions beaucoup plus intenses et fréquentes et qui ne permettent ni au bébé, ni à la maman de se reposer.

L’ocytocine de synthèse interfère aussi avec la production de votre corps d’endorphines, alors que ce sont des hormones proches de la morphine, que votre corps produit pour vous aider à supporter la douleur.


Effet indésirable n°3 : un risque plus important de césarienne

Pendant mes deux premières grossesses, ma plus grande peur était d’avoir une césarienne. Il faut dire que les médecins n’ont pas arrêté de me la proposer car ils estimaient que mes bébés seraient trop gros pour sortir par voie basse.

Si comme moi,  vous avez peur ou n’avez aucune envie d’une césarienne, soyez consciente que vous prenez un risque, car il a été prouvé que la péridurale double le risque de césarienne.

Certains partisans de la péridurale affirment que la péridurale est souvent liée à la césarienne mais qu’elle n’en est pas la cause. La principale cause de césarienne serait selon eux la disproportion entre la taille de la tête du bébé et du bassin de sa maman.

Pourtant, sauf dans des cas très rares, la nature est bien faite et la taille du bébé est adapté à celle de sa maman. Je suis bien placée pour l’affirmer puisque mon petit Joseph pesait 4kg700 et qu’il est né par voie basse alors que je fais 1m70 pour 55kg, ce qui n’est ni énorme ni immense.

Il a en revanche été prouvé qu’avec la pose d’une péridurale, les bébés sont quatre fois plus susceptibles d’être dans une position postérieure, qui rend l’accouchement plus difficile.

On parle de position postérieure lorsque votre bébé a la tête en bas et que sa colonne vertébrale fait face à la votre.

Dans une étude médicale, seulement 26% des mamans dont c’était le premier accouchement et 57% de celles qui avaient déjà un ou plusieurs enfants ont connu un accouchement vaginal spontané alors qu’elles avaient un bébé en position postérieure.


Effet indésirable n°4 : un accouchement plus long

Toujours selon des études médicales, l’anesthésie péridurale allonge la première étape du travail d’environ 30 minutes et le deuxième stade du travail (la poussée)  d’environ 2 à 3 heures (source). Je parle bien de trois heures de contractions douloureuses pour la maman sans péridurale, contre 5 à 6 heures pour la maman qui l’aura choisie…

Ce ralentissement de l’accouchement à cause de la péridurale est peut-être du au fait que la maman ne peut pas sentir la meilleure façon de pousser efficacement. La péridurale engourdit les muscles pelviens et le vagin, de sorte que le cerveau ne reçoit pas le message d’envoyer une vague d’ocytocine naturelle pour faire sortir votre bébé.

La péridurale bloque aussi votre production d’adrénaline, l’hormone de “combat”, qui est très importante car elle donne un énorme coup de pouce aux mamans en fin de travail en leur donnant une bonne dose d’énergie pour pousser très fort.

Une naissance sans péridurale ne signifie pas l’absence de gestion de la douleur.

Le corps d’une femme est fait pour produire naturellement ses propres anti-douleurs (endorphines) qui sont libérés en réponse à la douleur. De nombreuses femmes qui ont choisi de ne pas avoir de péridurale ont réussi à gérer la douleur de l’accouchement par des positions et mouvements adaptés à leur corps, de l’hypnose, des accouchements dans l’eau, des techniques de sophrologie…

La plupart des médecins ne comprennent pas cela. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais assisté à un accouchement naturel, et ils pensent que la douleur doit être évitée à tout prix.

Effet indésirable n°5 : des conséquences possibles sur votre bébé comme des difficultés pour démarrer l’allaitement

Des études neurocomportementales ont révélé des changements dans la fonction neurologique et adaptative des nouveau-nés sous anesthésie péridurale.

Dans le cas de la plupart des agents anesthésiants, ces changements étaient mineurs et transitoires, et ne duraient que 24 à 48 heures, causant essentiellement une réactivité moindre et des difficultés de succion induisant une mise en place de l’allaitement plus longue.

Une étude menée par l’Université de Grenade en Espagne a montré que les bébés nés sous péridurale présentaient plus de risques de devoir être réanimés et ont plus de mal à démarrer l’allaitement.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi plus de 2600 bébés nés entre 2010 et 2013 à l’hôpital San Juan de la Cruz de Ubeda (Jaen, Espagne).

Ils ont notamment constaté que les bébés nés sous péridurale présentaient des résultats légèrement inférieurs au test d’Agpar, un examen rapide effectué à la naissance de l’enfant pour évaluer son état de santé général.

Selon le Dr Ruiz Rodriguez, principal chercheur de cette étude, « Les effets indésirables décrits sur l’enfant découlent directement de l’action pharmacologique du médicament administré à la maman : soit du fait d’un transfert placentaire soit comme effet indirect secondaire, conséquence des bouleversements physiologiques que le médicament produit chez la mère, de la même façon que peuvent le faire les changements hormonaux ».

Effet indésirable n°6 : la péridurale peut provoquer de la fièvre

De nombreuses études ont prouvé qu’environ un quart des femmes ont de la fièvre au cours de leur travail après avoir choisi la péridurale (les chiffres varient de 2 à 46% selon les sources).

En revanche, le mécanisme est encore mal connu.

La possibilité d’une inflammation, notamment placentaire, serait la cause plus probable.

La fièvre est la majorité du temps sans gravité, mais elle peut entraîner plus d’examens et d’interventions pour la femme en travail et son bébé.

On ne sait pas comment éviter ou soigner cette fièvre, car on n’a pas assez de preuves sur ses effets et sur les traitements possibles. Il faut donc encore faire beaucoup de recherches sur ce sujet.

Ne vous méprenez pas : la péridurale peut parfois être d’une grande aide

J’espère que cet article vous aura éclairé et que j’aurais atteint mon objectif en vous montrant que la péridurale n’était pas votre seule option et qu’elle peut même parfois vous empêcher de vivre un accouchement naturel comme vous le souhaitiez.

J’espère surtout que je ne vous ai pas effrayées et que vous ne vous êtes pas senties jugées, car je ne suis pas contre la péridurale et je sais à quel point cela peut aider certaines femmes.

Certaines mamans qui ont eu un accouchement très long ont besoin d’une péridurale pour se reposer afin de rassembler les forces nécessaires à la poussée finale.

D’autres mamans en ont besoin pour dépasser la peur qu’elles ont d’accoucher.

Parfois, lorsque toutes les autres options sont épuisées, la péridurale peut réellement aider une maman à éviter une césarienne, ce qui est une très bonne chose. La péridurale peut aider à détendre la région pelvienne, qui peut aider le bébé à descendre dans le bassin.

Je souhaitais simplement que chaque maman qui souhaite une naissance la plus naturelle possible puisse être informée sur les risques et les bénéfices de la péridurale.

J’espère que vous pourrez ainsi faire un choix éclairé et adapté à votre personnalité et à ce que vous souhaitez pour votre bébé.

Et vous ? Qu’est-ce que votre médecin-anesthésiste vous a dit sur la péridurale ? Comment avez-vous vécu la naissance de votre enfant, avec ou sans péridurale ? Partagez votre expérience de l’accouchement avec la communauté des naturelles mamans !

Anne-Laure Wright

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Vous êtes enceinte et vous souhaitez vivre un accouchement naturel, sans péridurale, sans intervention médicale inutile, sans violence obstétricale ? Vous voulez respecter votre corps, votre bébé, votre intuition ? Vous voulez vous sentir actrice de votre accouchement, et non pas spectatrice ? Rejoignez le programme Naissance douce pour vous préparer en ligne et à votre rythme avec une sage-femme qui accompagne les accouchements physiologiques. Découvrez la présentation du programme en cliquant sur l’image ci-dessous.

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Sources


Avertissement : En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site de Naturelle maman ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un gynécologue, une sage-femme ou autre professionnel de la périnatalité, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.

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17 Comments

  1. Sylvie Clément Reply

    Incroyable ! Merci pour cet article très complet et bien documenté. Si j’avais su tout ça à l’époque de mes accouchements, j’aurais sans aucun doute eu un choix plus éclairé et qui sait ? J’aurais même pu ne pas avoir de césarienne parce que mon bébé ne descendait plus dans mon bassin… Aujourd’hui encore, alors que mes enfants sont grands, mon premier accouchement reste un traumatisme et votre article vient de me donner une explication qu’aucun docteur n’a jamais pris le temps de m’expliquer.

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Chère Sylvie,

      Merci pour votre témoignage qui est très émouvant. Vous êtes loin d’être la seule à avoir vécu votre accouchement comme un traumatisme et c’est en partie pour cela que nous avons créé Naturelle Maman. Nous espérons que vous continuerez à nous suivre et à partager vos expériences de mamans avec nous toutes. Un grand merci de nous soutenir dans nos débuts, la newsletter ne sera pas lancée avant la rentrée mais nous y travaillons très dur.

  2. Claire C. Reply

    Bonjour,
    Moi j’ai accouché de mes deux filles à la maternité des Bluets à Paris. Grace aux sages-femmes formidables qui m’ont accompagnée et soutenue, j’ai eu la chance de ne pas avoir avoir de peridurale. Non seulement j’etais super en forme juste apres avoir accouché, mais en plus je n’ai pas eu d’épisiotomie.
    Je suis convaincue par ce que vous affirmez dans votre article, même si ce n’est pas ce qu’on a l’habitude d’entendre… C’est décidé je m’abonne à votre newsletter et suis bien curieuse de connaître tous les secrets sur la maternité que vous allez nous faire découvrir !

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Chère Claire,

      Merci beaucoup pour votre témoignage. Ce que vous dites est très intéressant car il a en effet été prouvé que les femmes récupéraient beaucoup plus vite d’un accouchement sans péridurale et que le taux d’épisiotomie était bien inférieur. Nous serions ravies de publier le témoignage de vos deux beaux accouchements physiologiques dans notre rubrique témoignages, n’hésitez pas à le partager avec nous et la communauté des Naturelle Mamans !

  3. Madeleine Halbeissein-Lessu Reply

    J’accouche dans un mois et je me pose beaucoup de questions sur la peridurale alors forcement votre post me donne envie d’accoucher sans péridurale mais je ne suis pas sûre d’en être capable car je n’en voulais pas pour mon premier bébé et je l’ai demandé quand même au dernier moment… D’ailleurs ils ont failli ne pas pouvoir me la donner car mon col était déja bien dilaté !
    Surtout que comme vous dites, toutes mes copines me la conseillent donc je vais essayer de tenir bon et on verra bien…
    En tous cas merci de ne pas nous effrayer et de donner des conseils bienveillants sur l’accouchement, ça donne envie d’être une maman naturelle ou une naturelle maman !

    1. Anne-Laure Brunelle Post author Reply

      Chère Madeleine,

      Nous vous souhaitons, Lise et moi-même, un très bel accouchement. Quoi qu’il arrive, péridurale ou pas, nous espérons que vous recevrez beaucoup d’amour et de bonheur et que vous réussirez à vivre pleinement ce moment unique et si intense. N’hésitez pas à revenir nous rendre visite et à nous raconter votre accouchement dans la rubrique témoignages. A très bientôt.

  4. Juinette 2016 Reply

    Bonjour aux mamans naturelles (et à toutes les autres lectrices !),

    Je souhaite apporter mon témoignage car j’ai été très choquée de mon rendez-vous chez l’anesthésiste. Comme c’est ma première grossesse, je pensais que le docteur m’expliquerait en détails comment ça allait se passer. Mais il s’est contenté de me poser quelques questions sur mes antécédents médicaux pour lesquels il cochait des cases ! Puis en guise d’explication, il a pris son stylo bic, a sorti la mine avec la cartouche d’encre et puis l’a replantée violemment dedans en me disant : « Voilà en quoi ça consiste, le tube en plastique c’est votre moelle épinière, et la cartouche, c’est la grande aiguille qu’on va vous planter dedans pour vous injecter l’anesthésiant, vous avez des questions ? » … J’étais tellement abasourdie que je n’avais qu’une envie, prendre mes jambes à mon cou et ne JAMAIS demander de péridurale !
    Depuis je reste toujours choquée et perplexe par le comportement de ce docteur… et comme je me pose toujours beaucoup de questions, que je n’ai pas pu lui poser à cause de son odieux comportement, je suis contente d’être tombée sur votre article sur naturellemaman qui explique en détails les avantages et inconvénients de la péridurale.
    Bon courage à toutes les femmes enceintes, j’espère que vous aurez un meilleur rendez-vous d’anesthésiste que moi…

  5. Katrine33 Reply

    Bravo naturelle maman, vous osez dire ce que le monde médical nous cache. Le milieu hospitalier n’est pas adapté pour les accouchements. On nous traite comme des malades irresponsables, on infantilise les femmes enceintes et on ne nous explique rien.
    J’espère que grace à votre lettre, certaines femmes enceintes se rendront compte que la péridurale leur fait rater leur accouchement, elles manquent vraiment quelque chose et augmentent leur risque d’episiotomie.
    Continuez comme ça, on a besoin de lire des articles comme ça, il n’y en a pas assez. Je vous apporte tout mon soutien !!!

  6. Marina Reply

    Chère naturelle maman,

    Je suis contente de trouver votre article sur les effets secondaires de la péridurale car c’est ce qui m’est arrivé.
    J’ai demandé la péridurale au bout de 6h de contractions parce que j’étais à bout et que les sages-femmes faisaient pression sur moi pour que je la prenne en me disant qu’après l’anesthésiste ne serait plus disponible…
    Après pendant 3h je n’ai plus eu de contractions du tout et quand elles ont repris le produit ne faisait plus effet…
    Pour mon deuxième bébé je ferai tout pour accoucher sans péridurale, et la lecture de votre article ne fait que confirmer mon choix.

  7. lise Reply

    Merci pour cet article qui cite ces sources, j’en trouvais rarement sur les blogs qui vantent le naturel!
    J’ai personnellement le même avis que vous : mieux vaut s’en passer si on le peut.
    Mais pour mon premier bébé, dont l’accouchement a hélas été déclenché (on quitte donc la naissance « naturelle » déjà) elle m’a évité une césarienne, car elle a permis que les contractions qui étaient trop intenses et anarchiques suite au déclenchement redeviennent normales. ma fille étaient en souffrance fœtale et l’anesthésiste ne voulait pas me piquer car je souffrais trop, il voulait « me mettre en générale et qu’on sorte mon bébé au plus vite ». Heureusement, grâce au soutient de la SF, j’ai pu avoir la péri et éviter la césa. La péri était très bien dosée et j’ai ressenti les contraction et pu pousser.
    Mais rien à voir avec mon second accouchement sans péri! j’ai même pas poussé, il est descendu tout seul en 3 minutes, comme une lettre à la poste (périmètre crânien à 38, c’était pas non plus un minuscule bébé sans être immense)
    Donc mon opinion reste que la péri doit être utilisé comme ce qu’elle est : une intervention médicale, qui peu être utile lorsque l’accouchement ne se déroule pas comme prévu. On devrait un peu plus expliquer aux mamans qu »il est préférable de s’en passer si tout va bien.

  8. Marion Gerard Reply

    Merci beaucoup pour votre article. J’étais déjà contre la péridurale, je voulais l’accouchement le plus naturel possible (je suis à 5 mois de ma première grossesse), de bien me préparer à un accouchement avec gestion de la douleur et je suis très contente maintenant de lire toutes ces informations qui me confortent dans mes choix.

  9. Jéssica Reply

    Bonjour et tout d’abord merci pour tout ce que vous écrivez, c’est fabuleux.
    Pour ma part, je ne souhaitais pas de péridurale et mon médecin ne m’a pas forcé sauf que… ma fille n’a jamais mis sa tête en bas…la demoiselle est restée en siège décomplété (pieds dans la bouche!) et la condition pour ne pas en avoir était justement qu’elle se retourne. Nous avons tenté l’ostéo, l’acupuncture, les positions de yoga et même la version (à reculons). Et puis on a dit STOP. Si Eva décidait d’être dans cette position c’est qu’elle y était bien et c’est ce qui fera sa particularité.
    Le gynéco était très à l’aise avec ce genre d’accouchement et il nous a accompagné dans nos volontés, tout en nous éclairant et conseillant. On ne fait pas tout ce que l’on veut dans ces accouchements à priori.

    Le jour de l’accouchement, cela a été plutôt rapide, perte des eaux et du bouchon à la maison. Premières contractions relativement fortes et fréquentes. A l’arrivée à la maternité, tous les voyants étaient au vert pour accoucher par voie basse, à l’exception de l’avis de la pédiatre…qui nous a traité d’inconscients pour un premier enfant… bref! Notre gynéco s’est également battu pour nous donner une chance mais il m’a prévenu que la péridurale allait être obligatoire pour la poussée car c’est la maman qui fait le travail, il n’a pas le droit de toucher l’enfant. Après…à moi de décider quand je la voudrai! J’ai attendu, attendu…ATTENDU. La sage femme présente ne m’a pas forcé, elle me disait juste que l’anesthésiste était là si jamais je me décidai. J’ai attendu encore, mon col était dilaté pratiquement entièrement et je ne pouvais plus aller plus loin. J’ai eu cette péridurale, tellement au dernier moment que je ne pouvais pas m’asseoir correctement! J’ai pleuré…pas de mal, l’anesthésiste a été parfait mais de déception en me disant « ok c’était obligatoire mais je voulais pas à la base ».
    La péridurale n’était pas forte, il fallait que je puisse encore un peu sentir les contractions pour guider ma fille. Et puis 30 minutes après…. je la tenais sur ma poitrine 🙂

    Je garde tout de même un très bon souvenir de la péridurale « obligatoire ». Peut être parce que j’ai été jusqu’au bout? Peut être parce que je n’ai pas cédé aux quelques tentations des médecins? L’équipe nous a félicité et nous a dit « pour un deuxième qui arriverait tête en bas… ça sera les doigts dans le nez sans la péridurale!!

    Je suis aujourd’hui à 7 mois de grossesse pour ma deuxième fille…toujours tête en haut…nous verrons ce que cela va donner!

    Jéssica

  10. Jocelyne jacob Reply

    J’ Accouché en 1977 on ne parlait pas beaucoup de péridurale mais je n’en aurait pas voulu les fortes contractions ont commencé vers midi à 14h j’et Sur le fauteuil d’accouClément et à 14h30 pile ma petite fille 3kg120 et 50cm était là toute belle avec sa petite tête toute ronde oui j’ai eu mal une demi-heure mais qu’e qu’une demi-heure sur toute une vie. J’ai eu du plaisir pour la faire et j’etavais contente d’avoir les sensations de la mettre au monde avec son papa

    1. Manon Reply

      Non mais c’est pas sans conséquences et ça beaucoup l’oublient au profit du confort;)
      Y a des tonnes d’études qui le démontrent et l’OMS aussi. D’ailleurs en France c’est très répandu mais beaucoup moins dans les autres pays, y a une raison à ça…

  11. Cynthia Reply

    Bonjour!
    Connaissant les effets secondaires j’ai choisi de faire sans péridurale mais dans la limite du raisonnable, c’est à dire la prendre si le travail devient vraiment insoutenable ou trop long. J’ai eu le bonheur d’avoir deux accouchements merveilleux d’une durée de 6 heures et de 90 minutes pour le second, sans aucune anesthésie. Le mouvement et la sensation de son corps propulse le travail à son paroxysme en terme d’efficacité et d’anesthésie naturelle (oui oui les endorphines naturellement sécrétées sont tressss efficace pour anesthésier la douleur!). Au final je considère ne pas en avoir eu besoin simplement. Je n’avais pas prévu en avoir besoin absolument comme on prévoirait utiliser absolument une roue de secours lors d’un voyage. On garde l’option dans sa manche et on tente le voyage avec l’esprit ouvert aux possibilités!

  12. Kriss Reply

    J’ai eu une péridurale quand j’ai accouché de mon unique enfant. J’avoue que j’ai été vraiment frustrée, car je ne l’ai pas senti passé. Comme je ne sentais plus les contractions c’est la sage femme qui me disait de pousser. J’avais beau poussé , mon bébé ne sortait pas au point que la sage femme pensait que je ne faisait pas  » le travail « . Elle m’a menacé d’appeler le medecin pour qu’il utilise les forceps . J’ai continué à pousser de toutes mes forces, mon bébé est enfin sorti après épisiotomie. Si j’avais eu un deuxième enfant j’aurais refusé la péridurale.

  13. BG Reply

    Félicitations pour votre article courageux. Trop peu de gens osent parler effets secondaires médicamenteux, surtout en obstétrique.

    S’agissant des substituts « chiropratiques » à la péridurale, je souhaiterais me permettre d’encourager les futures mamans à tatonner sur les articulations de leur corps avec qqch de modérément coupant, par ex les ongles ou un couteau en plastique, et de trouver un endroit oÙ ce toucher coupant atténue la douleur propre à l’acouchement – je crois qu’il y en a une en particulier

    Expérience faite, je pense que l’on peut obtenir un différentiel de 1 à 10 en comparant le soulagement de la douleur obtenu par exercice d’un toucher modérément coupant sur l’articulation ou muscle de référence, et le toucher plat d’un endroit qui parait ne pas faire sens

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