Mathilde, maman de Léandre, 3 ans et demi, a vécu son deuxième accouchement en salle nature dans la maternité du CHU d’Angers. Elle est enceinte de son deuxième enfant et pense accoucher au même endroit, en toute confiance.
“Avant d’être enceinte, je ne m’étais jamais trop posé la question de savoir où j’avais envie d’accoucher. Il se trouve que mon conjoint a la phobie des hôpitaux et du sang, et qu’une de mes amies a accouché dans une salle nature à l’hôpital de Givors.
En discutant avec une sage-femme lors de l’entretien de mon entretien du 4ème mois de grossesse, j’ai réalisé que l’accouchement en salle nature correspondait totalement à nos attentes et constituait une bonne alternative à l’accouchement à domicile qui me faisait peur.
Mon accouchement a été très rapide pour un premier, puisque j’ai donné naissance à mon fils seulement cinq heures après être arrivée à la maternité.
J’ai commencé par prendre un bon bain chaud, pendant presque deux heures, qui a bien aidé à dilater mon col de l’utérus.
Ensuite, j’ai alterné les positions selon la douleur que je ressentais : assise sur le ballon, à moitié suspendue à la grande écharpe de portage accrochée au plafond, sur un tapis de sol à quatre pattes…
Je me suis laissée guider par ce que mon corps me dictait à l’arrivée de chaque contraction.
Entre les contractions, j’arrivais même à me reposer et à somnoler sur le lit. J’avais un monitoring mobile et étanche mais je ne le gardais pas en permanence.
Lorsque j’ai senti que mon fils arrivait, et que j’avais terriblement envie de pousser pour en finir, la sage-femme est venue pour accompagner la naissance et elle m’a laissée faire toute seule !
Comme mes amies m’avaient dit que j’en avais pour minimum douze heures, j’ai moi-même été très surprise d’y arriver si vite et si bien !
Du coup, je me dis que si le premier s’est bien passé, il n’y a pas de raison que le second se passe moins bien.
Je suis suivie par la même sage-femme et je vais accoucher dans la même salle nature, en étant bien sûr toujours consciente qu’il peut se passer quelque chose qui nécessite un transfert dans une des salles d’accouchement médicalisé de l’hôpital.
La différence, c’est que lors d’un accouchement en salle nature, on n’a pas besoin de batailler : on sait qu’on sera écoutée, car tout un travail s’effectue avec la sage-femme en amont.
Pour moi, on y donne naissance dans un environnement où l’on se sent bien et détendue et cela permet de découvrir beaucoup de choses sur soi.
Tandis que dans les hôpitaux plus “classiques”, on accouche de manière plus passive, avec tous les principes de médicalisation qui s’y appliquent.”
Et vous ? Où avez-vous prévu d’accoucher ? Avez-vous envisagé un accouchement en salle nature à la maternité ? Partagez votre expérience sur l’accouchement en salle nature avec la communauté des naturelles mamans dans les commentaires ci-dessous.
Anne-Laure Wright
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