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Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !28 mars 2024

L’étrange coutume des Indiens Huichol

Les indiens Huichol ont une coutume très étrange mais finalement assez paritaire pendant l’accouchement : le père est placé au-dessus de sa femme, et dès qu’elle ressent une contraction, elle tire sur une cordelette accrochée aux testicules de son conjoint.

Celles et ceux qui me suivent régulièrement savent à quel point j’aime dénicher et transmettre certaines traditions ancestrales autour de la grossesse et de la naissance.

En faisant des recherches sur le rôle des papas au moment de l’accouchement, j’ai découvert que de nombreuses coutumes existent pour permettre aux femmes de partager la douleur des contractions avec leur conjoint.

Dans certaines zones du Brésil par exemple, la tradition veut que les hommes se fassent saigner pendant que leur femme accouche.

En Guyane, certains hommes sont obligés de rester au lit, complètement isolés pendant six semaines après l’accouchement.

Puis les membres de sa famille lui font quelques entailles sur la peau qui sont frottées avec des piments.

Mais la palme du rite le plus cruel revient sans aucun doute aux indiens Huichol, au Mexique, l’une des tribus plus reculées et les plus archaïques du pays.

Les testicules pendues à des cordes !

Pendant l’accouchement, le futur papa se perche sur les poutres de sa maison, pour être installé juste au dessus de sa femme.

On lie ses testicules à une corde, dont les extrémités restent dans les mains de sa femme, afin qu’elle puisse tirer sur la corde pendant ses contractions pour partager sa douleur avec son compagnon ! 

Illustration de cette pratique dans le charmant dessin ci-dessous…

Maintenant que vous avez bien visualisé la scène, imaginez l’état des testicules des pères de familles nombreuses… 😉

Pourquoi cette coutume pendant l’accouchement ?

Pour que le père et la mère, ayant tous les deux partagé une douleur très forte, ressentent de la même manière la joie d’accueillir leur bébé !  

Le malheureux papa a tout de même le droit d’attenuer sa douleur en consommant des cactus aux propriétés hallucinogènes !

Anne-Laure Brunelle


En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site de Naturelle maman ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un gynécologue, une sage-femme ou autre professionnel de la périnatalité, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.

3 Comments

  1. Véro Reply

    Bonjour naturelle maman !! Alors là vous l’avez bien faite rire je dois dire.
    J’avais déjà parlé à mon mari de la vasectomie histoire qu’on partage un peu les souffrances au niveau de l’entrejambe. On a 4 enfants et j’ai subi une césarienne et deux episiotomie pour les premiers donc il aurait pu compatir un peu mais que dalle !! Il était scandalisé que j’ose émettre cette idée.
    Alors comme la vasectomie n’a pas marché, si on a un cinquième je lui ferai le coup des Indiens huichol !!

  2. Erika L. Reply

    Malgré la cruauté de la tradition (la photo mon dieu, la photo !!!), Cela montre qu’il y a des pays où les hommes et les femmes partagent tout, ça me laisse rêveuse. Moi qui suis enceinte de mon 2eme bb, je suis tombée de haut quand j’ai compris à la naissance de mon premier à quel point j’étais seule dans cette aventure. Que ce soit pour l’accouchement, à la maternité et à la maison, j’ai découvert la grande solitude des jeunes mamans, et le poids de tout ce qu’on porte sur nos épaules quand on devient maman.

  3. Marc Reply

    Erika, c’est sans doute relatif à la manière dont vous l’avez vécu… Un sentiment de solitude et même de dépression peut toucher les femmes après l’accouchement. Par ailleurs, un compagnon se tenant légèrement à l’écart, par souci de respecter la condition nouvelle de sa compagne et le lien qui unit cette dernière au bébé- dont l’homme a bien conscience de ne pas l’avoir porté de la même façon-, voilà encore une autre lecture possible de la situation. Il est également évident pour moi qu’une naissance est un événement très intime au sein d’une famille, et que les rouages effrénés de notre société de la performance s’accommodent mal de la cohabitation avec l’intime, lorsqu’il vient réclamer davantage de place. Avoir la charge d’un bébé est un challenge et seules les personnes dans le même cas peuvent comprendre l’exacte ampleur.

    Amicalement,
    Marc

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