Remède naturel pour le SOPK : l’espoir du resvératrol

Selon une étude à double contrôle publiée en 2016 dans une revue internationale prestigieuse, un polyphénol pris à haute dose sous forme de complément alimentaire pourrait réduire les symptômes des ovaires polykystiques. Découvrez comment profiter des bienfaits de ce remède naturel pour le SOPK.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touche environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Il représente aujourd’hui l’une des principales causes d’infertilité féminine.

Caractérisé par un déséquilibre hormonal, une hyperandrogénie (excès d’hormones mâles comme la testostérone), des cycles menstruels irréguliers, une prise de poids, de l’acné ou encore de l’hirsutisme, le SOPK peut être difficile à vivre au quotidien.

Si les traitements hormonaux comme la pilule ou les anti-androgènes peuvent soulager certains symptômes, ils ne sont pas toujours bien tolérés et ne sont pas adaptés aux femmes qui souhaitent concevoir un bébé.

C’est pourquoi de nombreuses femmes cherchent aujourd’hui des alternatives naturelles pour soulager les symptômes du SOPK et soutenir leur fertilité.

Et c’est justement dans ce contexte qu’un remède naturel fait parler de lui : le resvératrol, un polyphénol naturel aux propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes puissantes.

Le resvératrol : un polyphénol prometteur contre le SOPK

Le resvératrol est un composé naturellement présent en petite quantité dans certains aliments comme le raisin rouge, le vin rouge, le chocolat noir, les mûres et les noix. Il est surtout connu pour ses bienfaits sur la santé cardiovasculaire et sa capacité à réduire l’inflammation.

Mais depuis quelques années, la recherche scientifique s’intéresse de plus en plus à son potentiel dans la régulation hormonale, en particulier chez les femmes atteintes du SOPK.

Une étude clinique randomisée à double insu publiée en 2016 dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism a révélé que la prise de 1500 mg de resvératrol par jour pendant 3 mois pouvait significativement améliorer les marqueurs hormonaux des femmes atteintes de SOPK.

Voici les principaux résultats observés chez les 30 participantes de l’étude :

– Diminution de 23,1 % de la testostérone totale

Diminution de 22,2 % de la DHEAS (déhydroépiandrostérone sulfate)

Amélioration de la sensibilité à l’insuline, un point clé car le SOPK est souvent associé à une résistance à l’insuline et à un risque accru de diabète de type 2.

– Réduction des marqueurs d’inflammation chronique, courants chez les femmes atteintes de SOPK

Comment utiliser le resvératrol comme remède naturel contre le SOPK ?

Le resvératrol est disponible sous forme de complément alimentaire, souvent extrait de la renouée du Japon (Polygonum cuspidatum), une plante naturellement riche en ce polyphénol.

Posologie conseillée (dans l’étude) :

– 1500 mg par jour, en une ou deux prises

– Idéalement sous forme de gélules hautement dosées et bien absorbées

– À prendre pendant au moins 3 mois pour observer des effets significatifs

Le resvératrol apparaît comme une alternative naturelle crédible pour atténuer les symptômes du SOPK et améliorer la fertilité de manière douce et ciblée. Soutenu par des données scientifiques, ce polyphénol mérite sa place dans la stratégie de soutien des femmes atteintes de SOPK.

Vous souffrez de SOPK ? Parlez-en avec votre professionnel de santé et renseignez-vous sur les options naturelles comme le resvératrol pour retrouver un équilibre hormonal et augmenter vos chances de grossesse naturellement.

Et vous ? Est-ce que vous connaissiez les effets du resvératrol sur les symptômes du SOPK ? Est-ce que vous connaissiez ses résultats prometteurs sur la fertilité ? Partagez votre expérience avec nous dans les commentaires ci-dessous.

Anne-Laure Wright

Source : Banaszewska B, Wrotyńska-Barczyńska J, .Spaczynski R Z et al., « Effects of Resveratrol on Polycystic Ovary Syndrome: A Double-blind, Randomized, Placebo-controlled Trial », The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2016. Trouvé sur : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27754722