Vous vous demandez si certaines plantes peuvent vraiment soutenir la fertilité ? Dans cet article, je partage des résultats récents d’études scientifiques fiables sur la phytothérapie et la santé reproductive, pour les femmes comme pour les hommes. Entre idées reçues, désinformation et recherches sérieuses, je vais tenter d’expliquer comment certaines plantes peuvent, de manière encadrée et complémentaire à la médecine conventionnelle, favoriser un bon équilibre hormonal et soutenir la fertilité.
En 2022, un de mes articles que vous pouvez lire ici a été la cible d’un fact-checking par l’Agence France Presse (AFP).
Cet article avait pour but de partager des informations sourcées et sérieuses sur les propriétés de plusieurs plantes pouvant soutenir la fertilité féminine.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce procédé, le fact-checking est un genre journalistique essentiel, dont la mission est de vérifier les informations afin de lutter contre la désinformation et les fake news.
Dans un contexte où l’on trouve tout et n’importe quoi, sur des sites aux sources non vérifiés comme sur les réseaux sociaux, ce travail me semble indispensable.
Mais lorsque, sous couvert de « rétablir la vérité », des journalistes publient des informations biaisées, sans consulter toutes les sources existantes, ils peuvent eux-mêmes devenir vecteurs de désinformation.
C’est ce qui s’est passé dans mon cas, et c’est une injustice que je tiens aujourd’hui à dénoncer.
Pourquoi et comment mon article sur les plantes pour la fertilité a été fact-checké ?
L’article de l’AFP visait à prouver que les informations partagées dans plusieurs médias dont Naturelle maman sur l’usage de certaines plantes médicinales pour soutenir la fertilité étaient fausses ou trompeuses.
Or, au lieu de vérifier les nombreuses études scientifiques sur lesquelles je m’étais appuyée, la journaliste a choisi de ne consulter qu’un seul point de vue : celui de médecins spécialisés dans la prise en charge médicale de l’infertilité, qui, à ma connaissance, ne sont pas formés à la phytothérapie.
Pour que vous compreniez l’approche, voici un extrait de l’article où je suis mentionnée :

Vous pouvez aussi le lire ici dans son intégralité.
Pour prouver que les informations que j’ai diffusées étaient fausses, la journaliste n’est pas allée vérifier les nombreuses études scientifiques sur les propriétés des plantes que j’ai évoquées. Pourtant il y en a 29 et elles sont toutes sourcées.
Elle a choisi d’interviewer des médecins spécialisés dans la prise en charge médicale de l’infertilité qui, à ma connaissance, ne sont pas formés à la phytothérapie.
Voici un aperçu de ce que ces professionnels de santé lui ont répondu :
Il n’y a « aucun élément de preuve d’efficacité de ces facteurs », explique le professeur Rachel Lévy, cheffe du service de biologie de la reproduction à l’hôpital Tenon à Paris.
« Aucune étude scientifique n’a montré d’effet positif des plantes sur la fertilité » affirme Joëlle Belaïsch-Allart, gynécologue et présidente d’honneur du Collège national des gynécologues et obstétriciens français.
« Je n’ai pas connaissance d’étude scientifique qui prouve l’efficacité de la naturopathie. « Si [les femmes] veulent le faire [consommer des plantes], elles peuvent le faire mais il ne faut pas qu’elles attendent que ça booste quoique ce soit« ajoute le docteur Marie-Antoinette de Crécy, gynécologue et membre de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale.
L’article cite aussi le docteur Pia de Reilhac, gynécologue et présidente d’honneur de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, qui alerte sur les infusions de plantes pour soutenir la fertilité, « l’un des risques, c’est surtout de retarder une consultation et un diagnostic médical en cas de vrai problème ».
Je tiens à préciser que, même si je ne partage pas leur point de vue, je le respecte profondément. Ces médecins ont une expérience et une expertise dans leur domaine, et leur opinion mérite d’être entendue.
Cependant, pour qu’un article prétendant « rétablir la vérité » soit complet et équilibré, n’aurait-il pas été essentiel d’interroger également des professionnels formés à la phytothérapie ?
Des chercheurs, des médecins ou des pharmaciens ayant une expertise dans l’étude des plantes médicinales, capables de parler de leurs effets sur les hormones et la santé reproductive, auraient pu offrir une perspective complémentaire et nécessaire.
En choisissant de ne présenter qu’un seul angle, celui de la médecine conventionnelle, la journaliste a créé un article biaisé et incomplet, qui ne reflète pas la diversité des approches médicales existantes en France.
Ce que je déplore, c’est que ce manque de pluralité a conduit à la stigmatisation de mon travail, comme si j’étais une simple diffuseuse de fake news, alors même que mon contenu repose sur des sources fiables et validées.
En agissant ainsi, la journaliste a invisibilisé toute une branche de la médecine : celle de la phytothérapie et des remèdes naturels. Pourtant, cette discipline est enseignée à l’université, reconnue par des diplômes officiels, et pratiquée par des médecins et des pharmaciens dans un cadre rigoureux et sécurisé.
Ce n’est donc pas seulement mon travail qui a été discrédité, mais aussi toute une approche complémentaire de la santé, qui mériterait d’être considérée avec sérieux et ouverture, plutôt que rejetée sans examen.
Ma réponse à la journaliste de l’AFP pour tenter de rétablir la vérité
Pour tenter de rétablir la vérité, j’ai alors écrit à l’auteure de l’article un mail que j’ai choisi de partager avec vous dans son intégralité :
« Je viens de découvrir avec surprise que j’étais citée dans votre article comme source frauduleuse sur les plantes médicinales conseillées pour soutenir la fertilité.
Je suis moi-même journaliste et j’ai à cœur de partager des informations sourcées et fiables, comme c’est le cas dans mon article que vous avez cité.
Les 5 plantes auxquelles je fais référence ont fait l’objet d’études et sont conseillées par de nombreux pharmaciens et médecins diplômés en phytothérapie, ce qui ne semble être le cas d’aucun des médecins interrogés dans votre article.
Il existe en effet des diplômes universitaires et inter-universitaires en phytothérapie et si vous aviez interrogé des pharmaciens diplômés comme le docteur Carole Minker ou le docteur Pascale Gélis-Imbert ou des médecins spécialisés en phytothérapie comme le docteur Bérangère Arnal ou le docteur Eric Lorrain, vous auriez eu un article plus objectif que le témoignage à charge contre les plantes que vous avez écrit et qui n’est à mon sens pas objectif.
Il est clair qu’il ne suffit pas de boire des tisanes de plantes médicinales pour tomber enceinte, je ne l’ai d’ailleurs jamais affirmé, mais certaines plantes sont reconnues pour favoriser un bon équilibre hormonal, réguler les cycles menstruels et soutenir l’ovulation, dans le cadre d’une bonne hygiène de vie et avec l’accord et le suivi d’un professionnel de santé (comme je le précise aussi).
Il est clair qu’il ne suffit pas de boire des tisanes de plantes médicinales pour tomber enceinte, je ne l’ai d’ailleurs jamais affirmé, mais certaines plantes sont reconnues pour favoriser un bon équilibre hormonal, réguler les cycles menstruels et soutenir l’ovulation, dans le cadre d’une bonne hygiène de vie et avec l’accord et le suivi d’un professionnel de santé (comme je le précise aussi).
Je vous invite à lire ces études et articles validés par des médecins auxquels je fais référence dans mon article :
Je suis la première à lutter contre les informations de santé erronées et complotistes. Je ne suis ni anti-vax, ni anti-médicaments, ni anti-médecine conventionnelle, encore moins pour la désinformation.
J’essaye chaque jour au mieux d’informer les femmes sur les remèdes naturels qui existent de la façon la plus sérieuse possible et votre article me cause beaucoup de tort puisque j’ai déjà reçu une alerte de la part de Facebook qui me prévient du fait que ma page sera moins bien mise en valeur suite à votre parution…
J’espère vous avoir convaincue de retirer la mention et le lien vers mon site de votre article et je vous remercie de l’attention que vous accorderez à ma demande.
Je serai bien-sûr ravie d’en discuter avec vous par téléphone si vous le souhaitez. »
La réponse que j’ai reçue a mis en avant la prudence journalistique, justifiant la mention d’article « partiellement faux » et non » faux ».
Mais a ignoré le fait que mon partage d’informations se basait sur des études scientifiques, me reprochant d’aborder « le douloureux problème de l’infertilité » avec des « allégations infondées scientifiquement ».
Des conséquences sur la visibilité et l’accessibilité des remèdes naturels pour la fertilité
Si je fais le choix de dénoncer ce fact-checking, c’est parce qu’il ne s’est pas arrêté à une simple ligne dans un article. Il a eu des répercussions directes sur mon travail et sur ma capacité à informer mon lectorat.
Suite à sa parution, une alerte Facebook est apparue pour assimiler mes contenus à une source de désinformation. Et mon article est passé d’un positionnement en premier résultat de recherche sur google à une quasi-invisibilité.
Alors que l’article de l’AFP apparaît en deuxième page quand on tape « plantes fertilité » sur google.
Au-delà de mon cas personnel, cet épisode illustre à mon sens un problème plus vaste.
En France, il existe une grande méfiance institutionnelle envers les médecines dites « alternatives », même quand leurs effets sont documentés et validés scientifiquement.
Pourtant :
- La phytothérapie est une discipline enseignée à l’université, avec des diplômes officiels.
- De nombreux médecins et pharmaciens l’intègrent dans leurs pratiques de façon complémentaire à la médecine conventionnelle.
- L’OMS elle-même reconnaît l’intérêt des plantes médicinales dans la santé publique mondiale.
Le refus de donner la parole à ces professionnels compétents contribue donc, à mon sens, à maintenir une vision partielle et manichéenne de la santé, où tout ce qui n’est pas pharmaceutique est automatiquement suspecté d’être faux, inefficace et malhonnête.
Depuis la création de Naturelle Maman en 2014, j’ai toujours eu pour objectif d’offrir une information claire, sourcée et la plus fiable possible.
Je ne prétends pas détenir la vérité absolue.
Je ne promets jamais de « miracle » ni de « solution magique ».
Je défends simplement une approche intégrative, qui combine la médecine conventionnelle et les ressources naturelles, avec la validation de professionnels de santé diplômés et reconnus dans leur domaine.
Ce combat est plus que jamais nécessaire aujourd’hui, dans un monde saturé de fake news, mais aussi de censure injuste qui, au nom de la lutte contre la désinformation, finit parfois par étouffer des savoirs précieux et validés.
Pour tenter de rétablir la censure, j’aimerais terminer cet article en citant quelques études qui ont montré l’intérêt de certaines plantes médicinales pour la fertilité.
Qui sait, peut-être que les médecins interrogés par l’AFP qui ont affirmé qu’aucune plante ne pouvait avoir un impact sur la fertilité liront un jour cet article et réviseront leurs propos ?
Les plantes médicinales dont l’efficacité sur la fertilité est démontrée

Car contrairement à ce qu’affirment les médecins citées dans l’article de l’AFP, certaines plantes médicinales, loin d’être de simples remèdes traditionnels, ont fait l’objet de recherches scientifiques rigoureuses démontrant leur efficacité dans le soutien de la fertilité.
Voici un tour d’horizon des études les plus significatives, tant pour la fertilité féminine que masculine, basées sur des essais cliniques randomisés, des méta-analyses et des revues systématiques.
Chez la femme, le gattilier (Vitex agnus-castus) a fait l’objet de nombreuses publications. Une revue systématique a montré que cette plante améliore les symptômes du syndrome prémenstruel et peut réguler les cycles menstruels, deux facteurs essentiels pour la fertilité. (1)
L’extrait de grenade (Punica granatum) a démontré, dans des essais cliniques, une capacité à moduler les niveaux hormonaux chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques, suggérant un potentiel bénéfique sur la fertilité (2).
Chez l’homme, plusieurs plantes montrent des effets significatifs sur la qualité du sperme et l’équilibre hormonal.
L’ashwagandha (Withania somnifera) améliore la motilité et la concentration des spermatozoïdes et influence positivement les niveaux hormonaux, en particulier chez les hommes infertiles. (3)
Le ginseng, étudié depuis des décennies, apparaît capable d’augmenter les taux de testostérone et d’améliorer la qualité spermatique. (4)
De même, le mucuna (Mucuna pruriens), plante longtemps utilisée en médecine traditionnelle, a montré des effets positifs sur la spermatogenèse et la régulation hormonale. (5)
Parallèlement, des méta-analyses récentes analysent l’efficacité des plantes médicinales sur la fertilité.
L’une d’entre elles, publiée en 2021 par l’université de médecine de Téhéran (6), a passé en revue plus d’une centaine d’études scientifiques sur les effets des plantes médicinales sur la fertilité féminine et est parvenu à cette conclusion :
« Parmi les différentes plantes efficaces dans le traitement de divers troubles de la reproduction féminine, 11 plantes ayant des effets positifs sur la fertilité féminine ont été étudiées. En raison de la présence de divers composés tels que les polyphénols ayant de nombreuses activités biologiques, ces plantes sont efficaces dans la prévention et le traitement de nombreux troubles reproductifs tels que le SOPK, l’endométriose, l’insuffisance ovarienne prématurée, le dysfonctionnement hypothalamique,
l’hyperprolactinémie, les maladies inflammatoires pelviennes, les symptômes de la ménopause, l’ostéoporose et les cancers liés à la reproduction féminine (cancers du col de l’utérus, des ovaires, de l’
utérus/de l’endomètre, du vagin et de la vulve). »
J’aimerais citer aussi une revue systématique de la littérature scientifique publiée en 2023 dans la revue Physiology and Pharmacology. (7)
Les chercheurs y ont passé au crible vingt ans de publications scientifiques, entre 2002 et 2021, pour comprendre si les plantes pouvaient réellement jouer un rôle dans le traitement de l’infertilité féminine. Sur 336 études identifiées, seules 23 ont été retenues, représentant 2 626 femmes suivies dans des essais cliniques rigoureux.
Leurs résultats prouvent que certaines plantes médicinales ont bel et bien une efficacité mesurable sur des troubles de l’infertilité chez les femmes : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’endométriose, la dysménorrhée primaire (les douleurs menstruelles très intenses), les défauts de la phase lutéale, la candidose vulvo-vaginale, l’infertilité d’origine tubaire ou encore l’infertilité inexpliquée.
Certaines femmes souffrant d’endométriose ont par exemple vu leur qualité de vie s’améliorer grâce à des traitements à base de plantes issues de la médecine traditionnelle chinoise.
Dans la prise en charge du SOPK, des plantes comme la cannelle ou l’origan ont permis de réguler le cycle menstruel, d’améliorer l’ovulation et même de renforcer la sensibilité à l’insuline. Ces effets sont loin d’être anecdotiques, car ils peuvent réellement aider à augmenter les chances de grossesse.
Dans certains essais, le recours aux plantes médicinales a même conduit à une augmentation significative des grossesses à terme et des naissances vivantes.
Pour les douleurs menstruelles, le gingembre a montré des effets comparables, voire supérieurs, à certains anti-inflammatoires classiques, mais avec beaucoup moins d’effets secondaires. D’autres recherches ont porté sur des crèmes vaginales à base de plantes pour traiter la candidose vulvo-vaginale, une cause fréquente d’inconfort et parfois d’infertilité. Là encore, les résultats sont prometteurs.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est la diversité des formes utilisées : tisanes, gélules, poudres, extraits concentrés, mais aussi crèmes ou gels pour application locale. Cela montre que les plantes peuvent être intégrées de différentes manières, selon le problème à traiter.
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Ces traitements, bien que naturels, ne sont pas dénués d’effets indésirables. Certaines femmes ont rapporté des nausées, des diarrhées, des maux de tête ou encore des irritations vaginales. Des variations du flux menstruel ont aussi été observées, parfois à la hausse, parfois à la baisse. Ces effets restent rares et généralement bénins, mais ils montrent qu’un suivi médical reste indispensable, surtout lorsqu’il y a un projet de grossesse.
Les auteurs de la revue insistent également sur un point essentiel : la sécurité à long terme de ces plantes n’est pas encore totalement connue. Pour que ces traitements soient pleinement intégrés dans la pratique médicale, il faudra mener davantage d’essais cliniques rigoureux et indépendants.
Mais cette grande revue de la littérature scientifique confirme ce que beaucoup de professionnels de santé formés à la phytothérapie savent déjà : les plantes peuvent être de précieuses alliées pour la fertilité féminine.
Ces données scientifiques, cumulées, montrent bien que certaines plantes médicinales peuvent constituer un complément intéressant aux approches conventionnelles de la fertilité. Elles ne remplacent pas les traitements médicaux, mais offrent des outils validés pour favoriser l’équilibre hormonal, la régularité des cycles et la santé reproductive des femmes et des hommes.
Les plantes médicinales ne sont pas des solutions magiques pour la fertilité, mais lorsqu’elles sont utilisées de manière encadrée et informée, elles peuvent soutenir l’équilibre hormonal, la régularité des cycles et la santé reproductive. Mon engagement reste le même : offrir une information complète, intégrative et respectueuse, qui considère toutes les facettes de la santé, sans diaboliser ni les médecines conventionnelles, ni les approches naturelles.
Je souhaite que cet article permette à chaque lectrice et lecteur de se forger un avis éclairé, basé sur des données scientifiques et des pratiques sûres, et qu’il ouvre la porte à un dialogue plus ouvert entre les médecines alternatives et la médecine conventionnelle.
Parce que le plus important à mon sens, ce n’est pas de choisir entre naturel et médical, c’est de combiner intelligemment les savoirs pour accompagner au mieux les couples qui souffrent d’infertilité.
Anne-Laure Wright
Sources
(1) Rafieian-Kopaei M, Movahedi M. Systematic Review of Premenstrual, Postmenstrual and Infertility Disorders of Vitex Agnus Castus. Electron Physician. 2017 Jan 25;9(1):3685-3689. doi: 10.19082/3685. PMID: 28243425; PMCID: PMC5308513.
(2) Jang JY, Kim D, Im E, Kim ND. Therapeutic Potential of Pomegranate Extract for Women’s Reproductive Health and Breast Cancer. Life (Basel). 2024 Oct 3;14(10):1264. doi: 10.3390/life14101264. PMID: 39459564; PMCID: PMC11509572.
(3) Durg S, Shivaram SB, Bavage S. Withania somnifera (Indian ginseng) in male infertility: An evidence-based systematic review and meta-analysis. Phytomedicine. 2018 Nov 15;50:247-256. doi: 10.1016/j.phymed.2017.11.011. Epub 2017 Nov 29. PMID: 30466985.
(4) Leung KW, Wong AS. Ginseng and male reproductive function. Spermatogenesis. 2013 Jul 1;3(3):e26391. doi: 10.4161/spmg.26391. Epub 2013 Sep 13. PMID: 24381805; PMCID: PMC3861174.
(5) Shukla KK, Mahdi AA, Ahmad MK, Shankhwar SN, Rajender S, Jaiswar SP. Mucuna pruriens improves male fertility by its action on the hypothalamus-pituitary-gonadal axis. Fertil Steril. 2009 Dec;92(6):1934-40. doi: 10.1016/j.fertnstert.2008.09.045. Epub 2008 Oct 29. PMID: 18973898.
(6) Akbaribazm, M., Goodarzi, N., & Rahimi, M. , Female infertility and herbal medicine: An
overview of the new findings. Food Science & Nutrition, 9, 5869–5882. https://doi.org/10.1002/fsn3.2523
(7) Okafor I.A., Obi N.P., Ibeabuchi K.C. Herbal treatment options for female fertility disorders: a systematic review of clinical trials. Physiology and Pharmacology 2023; 27: 357-386. http://dx.doi.org/10.61186/phypha.27.4.357
Avertissement : en aucun cas les informations et conseils proposés sur le site de Naturelle maman ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un gynécologue, une sage-femme ou autre professionnel de la périnatalité, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
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