Vinciane a accouché d’une petite Marianne en plateau technique, dans la salle nature de la maternité qu’elle avait choisie, avec la sage-femme qui l’avait suivie tout au long de sa grossesse. Une naissance toute en douceur, sans péridurale et guidée par les conseils du programme Naissance douce. Voici son témoignage.
« Je tenais à partager avec vous les grandes lignes de mon accouchement, non seulement pour vous rassurer mais aussi pour vous recommander non seulement de choisir une sage-femme qui pratique le suivi global et les accouchements en plateau technique, mais aussi de rejoindre le programme Naissance douce qui m’a beaucoup aidée !
En effet, j’en garde un excellent souvenir et je trouve ça important de partager un point de vue positif car si vous êtes enceinte, vous avez du remarquer que beaucoup trop de gens sont là pour essayer de vous faire douter de vos capacités à mettre votre enfant au monde !
D’abord, je tiens à préciser qu’accoucher sans péridurale ne va pas de soi. Ce n’est pas parce que c’est « naturel » qu’il ne faut pas se préparer, bien au contraire.
Pour ma part, j’étais consciente qu’il fallait être bien entourée et sur les conseils d’Anne-Laure Brunelle, j’ai choisi d’être suivie par une sage-femme qui pratique le suivi global pendant toute ma grossesse.
Sonia nous connait très bien, moi et mon mari, nous avons établi une relation de confiance qui m’a beaucoup rassurée pour le jour J.
J’ai aussi eu la chance d’avoir un futur papa très impliqué dès le début de la grossesse, il a donc aussi été d’un grand soutien pour l’accouchement.
Pour la préparation, j’avais choisi les séances d’haptonomie, plus les séances de préparation proposées par Sonia qui mêlent un peu de tout : cours théoriques, sophrologie, yoga prénatal, massages à faire en couple, méthode Bonapace, etc.
Nous avions aussi suivi le programme Naissance douce qui m’a bien aidée pour l’accouchement et dans lequel j’ai particulièrement apprécié les séances qui donnent pleins d’outils au futur papa pour soulager sa femme pendant l’accouchement : massages, points d’acupression, technique pour replacer le monitoring sans avoir besoin d’appeler la sage-femme toutes les 3 minutes…
Bref, tout ce qu’il faut pour qu’il ne soit pas stressé (j’ai appris que le stress du papa pouvait être communiqué à la maman et la « bloquer » pendant le travail), mais aussi et surtout d’un vrai soutien pour sa femme.
La perte du bouchon muqueux, un des premiers signes du pré-travail
Le jour J, les premiers signes de l’accouchement ont été la perte du bouchon muqueux qui m’a un peu affolée parce que je n’avais pas compris que ça pouvait être aussi abondant. J’ai appelé Sonia ma sage-femme qui m’a dit que ça pouvait prendre plusieurs jours avant que le travail ne se mette vraiment en route mais que c’était un bon signe.
Comme j’avais quand même vraiment super hâte d’accoucher, je suis allée faire une grande balade dans la nature à côté de chez nous et là, tout naturellement, les contractions se sont mises en route !
J’ai rappelé Sonia en rentrant qui m’a rassurée, encouragée à me mettre en mouvement et à me réjouir de bientôt accueillir mon bébé.
Ensuite on s’est envoyé régulièrement des messages et au bout de quelques heures, elle m’a conseillée de voir si les contractions s’arrêtaient en prenant un bain.
J’ai pris mon bain vers 20h puis j’ai essayé de dormir un peu en attendant que mon chéri rentre, mais sans y parvenir, je n’avais pas vraiment mal, mais je sentais bien que ça travaillait et j’étais très excitée à l’idée de tenir enfin mon bébé dans mes bras.
A 22h, j’ai dit à mon mari de rappeler Sonia parce que j’étais persuadée le travail commençait à être régulier.
Lui ne me croyait pas trop, il ne me voyait pas souffrir donc il devait se dire que je prenais mon désir si fort d’accoucher pour la réalité !
« J’étais déjà dilatée à 5 cm !«
Finalement j’ai insisté et Sonia est venue, elle m’a examinée et a vu que j’étais déjà dilatée à 5cm !
On est alors partis tous les trois pour la maternité qui est quand même à 35 minutes de chez nous, et je crois bien que c’est le trajet le plus long de toute ma vie tant je sentais que les choses s’accéléraient et que la douleur des contractions devenait intense.
Quand on est arrivés à la maternité on a pu s’installer directement dans la salle nature, sans passer par l’accueil ni voir personne grâce à Sonia qui avait déjà prévenu qu’on arrivait et réservé la salle.
Là nouvel examen du col : je suis dilatée à 8cm !
Les douleurs sont à leur pic et je change beaucoup de position, je me concentre sur une contraction à la fois et sur ma respiration comme j’ai appris à le faire tout au long de ma grossesse.
Je fais aussi des « oooooooooohhh » et des « aaaaaaaaah » très graves pour détendre le diaphragme.
J’ai souvent changé de position, j’ai pris un long bain bien chaud et puis finalement j’ai choisi la position à quatre pattes pour pousser. Je ne saurai pas dire pourquoi, j’ai fait comme je le sentais c’est tout.
Marianne est restée assez longtemps dans la phase juste avant l’expulsion, je poussais, elle sortait un peu, puis elle remontait, j’ai eu l’impression de pousser pendant une éternité !
Mais Sonia veillait au grain et ma fille n’a jamais montré aucun signe de détresse respiratoire et elle a fini par sortir, sans forceps, ni ventouse.
La douleur de l’expulsion a été pour moi tout à fait gérable et je suis heureuse d’avoir pu sentir sa tête et son corps sortir de mon corps. Je pense que cette sensation physique si spéciale était très importante pour que mon corps et mon âme impriment que Marianne était née.
Je m’étais toujours dit que je serais capable d’endurer l’accouchement sans anesthésie.
J’en étais convaincue donc j’ai agi conformément avec ma conviction et le fait de suivre le programme Naissance douce et d’être suivie et soutenue par une sage-femme formidable et par mon mari, le fait qu’eux aussi me faisaient confiance, cela m’a grandement aidée.
Ce qui m’a particulièrement aidée dans le programme Naissance douce, c’est de visualiser le joli schéma où on voit bien que le pic de douleur de la contraction est finalement très court dans la durée.
L’haptonomie pour tisser un lien fort avec son bébé
Ensuite, communiquer avec notre bébé dès le cinquième mois de grossesse grâce à l’haptonomie nous a aidés tous les trois à tisser un lien très fort, utile pour travailler de concert pendant l’accouchement.
Et enfin, comme je suis de nature anxieuse, les très nombreuses séances de sophrologie prénatale du programme naissance douce ont été fondamentales pour arriver la plus détendue possible à l’accouchement.
Si je peux me permettre un dernier conseil pour toutes celles qui s’apprêtent à accoucher c’est « soyez bien entourées et faites vous confiance ».
Un accouchement est une expérience magique, exceptionnelle et je vous assure que le vivre de cette façon vous rend très fière de vous et vous conforte aussi dans votre rôle de maman. Ne doutez pas de vous, les femmes accouchent depuis la nuit des temps, la majorité s’en sont bien sorti, il n’y a aucune raison pour qu’une femme jeune et en bonne santé n’y parvienne pas ! »
Vinciane
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site de Naturelle maman ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un gynécologue, une sage-femme ou autre professionnel de la périnatalité, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
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