A quoi ressemblent les contractions ? Comment savoir si ce sont des contractions de travail ? Que ressent-on ? Faut-il les chronométrer ? Combien de temps durent les contractions ? Que faire pour diminuer la douleur et renforcer leur efficacité ? Découvrez toutes les réponses à vos questions et les bons repères pour accueillir vos contractions sans stress pendant votre accouchement.
Après des mois de contractions de Braxton Hicks ou de calme plat…
Après des heures à guetter votre ventre pour voir s’il durcit ou pas…
Vous arrivez enfin au terme de votre grossesse. Bientôt, vous donnerez naissance à votre bébé !
C’est excitant, éprouvant, intimidant et exaltant à la fois.
(( Annonce spéciale >> les 2 erreurs à éviter pour un accouchement de rêve ))
Mais comment le travail va-t-il commencer ? Comment saurez-vous si vous avez de « vraies » contractions ?
Est-ce que ça fait mal tout de suite ? Comme des douleurs de règles ?
Dans cet article, je vous donne 10 repères fiables pour que vous sachiez vraiment à quoi vous attendre le jour de votre accouchement.
Parce que plus on est préparées et informées, moins on a peur de ce qui va nous arriver, et plus on se laisse aller (c’est la clé pour que tout se passe bien).
Qu’est-ce que c’est, une contraction ?
Quand une contraction arrive, votre utérus se resserre ou se contracte, puis se relâche et se détend.
C’est à peu près la même chose quand vous fléchissez puis détendez votre biceps.
L’utérus, c’est un muscle.
Mais à 9 mois de grossesse, c’est littéralement LE PLUS GROS ET GRAND muscle de votre corps.
Ce qui peut rendre une contraction de travail assez… intense.
Mais attention ! Intense ne veut pas forcément dire douloureuse.
Il existe différents types de contractions – j’y reviens dans une minute ! – et toutes ne font pas mal.
Il y a une vraie différence d’intensité entre les contractions de pré-travail et les contractions du travail.
Il me semble aussi important de préciser que chaque maman a un corps et un mental qui lui est propre et ressent les contractions différemment.
Il est donc difficile de décrire ce que VOUS allez ressentir précisément (mais pour vous donner le plus de repères possible, j’ai demandé aux abonnées du programme Naissance douce qui ont accepté de témoigner à la fin de cet article).
Mais le plus important, c’est d’accueillir et d’accompagner vos contractions avec joie et sans peur.
Votre corps fait simplement son travail : donner naissance à votre bébé.
Tout ce que vous avez vraiment à faire, c’est vous laisser aller, vous laisser porter par vos contractions et laisser votre corps et votre bébé travailler.
Qu’est-ce qu’on ressent pendant une contraction ?
Les contractions peuvent ressembler à une grosse douleur de règle ou à un resserrement au niveau du bas-ventre.
Au fur et à mesure que votre travail progresse, vos contractions peuvent commencer par une sensation de crampe menstruelle de faible niveau et deviendront plus fortes et intenses.
Une fois que vous êtes complètement dilatée et que votre bébé commence à descendre dans votre bassin, vous ressentirez plus de pression au niveau de votre périnée, votre vagin et votre rectum.
Certaines femmes comparent cette sensation à une forte envie d’aller à la selle, ce qui est logique car ce sont les mêmes muscles du périnée qui sont utilisés pour faire sortir les selles que pour faire sortir votre bébé.
Comme la grossesse elle-même, chaque expérience de travail est différente.
Le signe le plus sûr pour savoir si vous entrez en travail, c’est si vos contractions augmentent régulièrement en intensité et en fréquence.
Et les contractions par les reins ?
La majorité des femmes en travail ressentent des contractions au niveau du bas du ventre.
Mais chez certaines, la douleur irradie surtout dans le bas du dos et s’intensifie au fur et à mesure que le travail progresse.
On parle alors d’accouchement « par les reins ».
C’est la position de votre bébé dans votre utérus qui peut changer la sensation de vos contractions.
Si votre bébé se présente avec le dos tourné du côté de votre dos (position occipito-illiaque gauche postérieure), sa tête appuie sur votre sacrum, un os triangulaire situé en bas de votre colonne vertébrale.
A chaque contraction, la pression exercée sur les nerfs rachidiens se solde alors par des douleurs qui irradient dans tout le bas de votre dos.
Les contractions de pré-travail
Avant de ressentir de véritables contractions de travail, vous allez certainement ressentir des contractions de « pré-travail » aussi appelées contractions prodomiques par les sages-femmes.
La différence importante entre les contractions de pré-travail et les contractions de travail, c’est que les premières restent irrégulières et n’augmentent pas en intensité.
Elles peuvent se rapprocher ou être un peu plus intenses au fil des heures, mais elles sont rarement espacées à moins de cinq minutes l’une de l’autre.
Elles peuvent survenir par épisode irrégulier pendant plusieurs jours, voire semaines, et certaines mamans, notamment celles qui vivent leur première grossesse et ne savent pas encore à quel niveau de douleur s’attendre, peuvent être induites en erreur et se rendre rapidement à la maternité en pensant que leur travail a commencé.
Mais bien souvent, une fois arrivée et après vous avoir examinée, les sages-femmes vous parleront de « faux travail » et vous pourrez être déstabilisée, voire très déçue que ce ne soit pas encore le bon moment.
Pourtant, ce terme de « faux travail » peut induire en erreur, comme si ces contractions ne servaient à rien alors que ce n’est pas du tout le cas.
Elles préparent en douceur votre col à l’accouchement.
Si vous ressentez ces contractions, je vous en parle plus en détails dans cet article.
Les contractions de Braxton Hicks
Si vous remarquez que votre ventre est anormalement dur sans ressentir de douleur, il s’agit probablement d’une contraction de Braxton Hicks.
Selon l’American Pregnancy Association, les contractions de Braxton Hicks peuvent survenir tout au long de la grossesse mais elles sont plus fréquentes pendant le dernier trimestre et durent généralement de 30 à 60 secondes.
Contrairement aux contractions de travail, les contractions de Braxton Hicks sont irrégulières et n’augmentent pas en intensité.
Elles surviennent généralement après un effort, une longue marche ou si vous êtes fatiguée.
La plupart des sages-femmes et des médecins pensent que ces contractions pratiques sont simplement la façon dont votre utérus se tonifie pour l’accouchement et favorise le flux sanguin vers le placenta.
Elles peuvent également aider à faire mûrir votre col de l’utérus.
Si vous remarquez que vous avez une contraction de Braxton Hicks, inutile de vous inquiéter ou d’appeler votre sage-femme ou gynécologue.
Prenez quelques minutes pour vous détendre, mettez vos pieds en l’air ou allongez-vous sur le côté gauche et buvez de l’eau et elles devraient finir par s’arrêter.
Quand commencer à chronométrer les contractions ?
Si vous pensez que votre travail peut commencer, faites attention à la fréquence et à l’intensité de vos contractions.
Si vos contractions commencent à arriver régulièrement, vous pouvez commencer à les chronométrer.
Il existe pas mal d’applications que vous pouvez télécharger pour vous aider, comme Contractions de grossesse, Minuteur de contractions, ou Contractions.
Votre montre ou la pendule du salon avec une feuille de papier, ça va très bien aussi !
Si elles surviennent avant 37 semaines, il est conseillé de consulter si on a des contractions toutes les dix minutes pendant plus d’une heure.
Si vous êtes à terme et que vous souhaitez savoir si ce sont des « vraies » contractions de travail, vous pouvez aussi prendre un bon bain chaud.
Si les contractions s’arrêtent au contact de l’eau chaude, c’est que vous n’êtes pas encore en travail actif.
Si elles continuent, réjouissez-vous ! Vous devriez bientôt rencontrer votre bébé.
Quand partir à la maternité ou à la maison de naissance ?
Votre doula, votre sage-femme ou même une amie proche qui a déjà accouché peuvent être d’une aide précieuse pour vous aider à décider du moment idéal pour partir à la maternité.
Mais pour vous donner un repère concret, vous pouvez suivre la règle du 4-4-1.
Vous pourrez partir vers votre lieu de naissance quand votre contractions :
✅ reviendront toutes les 4 minutes
✅ dureront au moins 1 minute
✅ Et ce, depuis au moins une heure à ce rythme régulier.
Si vous avez déjà accouché, vous pouvez bien-sûr partir plus tôt, quand vos contractions régulières seront espacées de 5 à 7 minutes.
Le chronomètre n’est pas indispensable. Il est seulement utile si vous avez besoin de repères pour vous rassurer mais il y a pleins d’autres signes qui annoncent que vous entrez en travail actif.
Si vous ressentez le besoin de vous isoler, de rentrer dans votre bulle, si vous n’arrivez plus à parler, que vous commencer à faire des sons graves, c’est que les choses sérieuses commencent et qu’il ne faut plus tarder.
Sauf bien-sûr si vous avez la chance d’accoucher à la maison et que vous pouvez rester tranquille dans l’intimité de votre foyer.
Combien de temps durent les contractions ?
Une fois que vous commencez à avoir des contractions régulières, elles continueront de progresser en fréquence et en intensité jusqu’à la naissance de votre bébé.
Voici quelques repères sur la durée des contractions selon les différentes phases du travail. Mais gardez bien en tête que ce ne sont que des moyennes. Nous sommes toutes différentes et l’essentiel est de laisser votre corps travailler sans se soucier du temps ni chercher à avoir des repères concrets :
✅ Le pré-travail peut durer environ 8 à 12 heures (moins longtemps quand ce n’est pas un premier accouchement) pendant lesquelles les contractions reviennent toutes les 5 à 30 minutes et durant environ 30 secondes.
✅ Le travail actif dure généralement environ 2 à 3,5 heures avec des contractions qui reviennent toutes les 3 à 4 minutes et qui durent près d’une minute.
✅ La phase de transition est la phase la plus courte de l’accouchement, mais aussi la plus intense, qui dure de 15 minutes à une heure. Les contractions se succèdent alors plus rapidement et durent de 60 à 90 secondes pour amener votre col à dilatation complète. Si ce n’est pas encore arrivé, c’est souvent à ce moment que votre poche des eaux se rompt pour permettre à la tête de votre bébé de s’engager.
✅ La deuxième phase du travail commence quand votre col est à dilatation complète et se termine à la naissance de votre bébé. Les contractions continueront au même rythme. Ce stade est plus long pour les femmes qui accouchent pour une première fois et peut prendre jusqu’à 3 heures. Pour les mères qui ont déjà accouché, ce stade est plus rapide. Si vous accouchez sans péridurale, vous ressentirez certainement une envie pressante de pousser.
✅ Beaucoup de mamans sont étonnées d’avoir encore des contractions après la naissance de leur bébé : il s’agit de la phase d’expulsion du placenta, qui peut durer entre 5 à 30 minutes, pendant laquelle vous ressentirez des contractions de plus faibles intensité.
Pourquoi il ne faut pas chercher à lutter contre la douleur des contractions ?
Les contractions sont douloureuses, mais elles ont aussi un but incroyable : permettre à votre corps d’accoucher.
Au lieu de chercher à tout prix à lutter contre la douleur,
Au lieu de vouloir à tout prix la supprimer grâce aux produits anesthésiants de la péridurale, vous pouvez retenir ce secret précieux pour votre accouchement.
Quand tout se passe bien, sentir vos contractions et les accompagner rendra votre accouchement plus facile, et certainement aussi plus rapide :
Les contractions vous font changer de position pour favoriser la descente de votre bébé.
Elles vous font marcher pour que sa tête puisse appuyer sur votre col de l’utérus pour qu’il puisse se dilater.
Elles vous font changer de position quand votre bébé doit tourner pour s’engager.
Elles vous font pousser au moment exact où vous avez besoin de pousser et protègent votre périnée.
Elles envoient un signal à votre cerveau pour libérer des hormones spécifiques qui vont venir à la fois vous aider à supporter la douleur, créer des contractions plus efficaces, favorise les débuts de votre allaitement et le lien d’attachement avec votre nouveau-né.
Je vous invite aussi à lire mon article sur les effets indésirables possibles de la péridurale.
Que faire pour gérer l’intensité des contractions ?
Il existe de nombreux choix de soulagement de la douleur chimique/narcotique, mais il est tout à fait possible d’avoir un accouchement naturel avec quelques techniques de relaxation et de gestion de la douleur dans votre manche.
Voici quelques suggestions :
✅ Marcher, changer de position et utiliser un ballon d’accouchement pour renforcer l’efficacité des contractions en utilisant la gravité et en mobilisant votre bassin pour favoriser la descente de votre bébé.
✅ Le fait d’accoucher dans l’eau peut aussi réduire fortement la douleur
✅ Les contre-pressions des hanches permettent non seulement de diminuer la douleur dans les reins, mais aussi de favoriser la bonne position de votre bébé et de l’aider à s’engager dans votre bassin.
✅ L’acupression : votre partenaire ou votre doula peuvent aussi stimuler plusieurs points énergétiques pour soulager la douleur des contractions.
✅ Vous pouvez aussi vous masser ou être massée avec un mélange d’huiles essentielles aux vertus anesthésiantes.
✅ La respiration profonde, la sophrologie ou l’hypnose prénatale peuvent vous aider à rester calme et à ne pas vous bloquer sur la sensation de douleur pour accompagner vos contractions.
✅ Plusieurs études ont aussi prouvé que le fait de toucher et d’être touchée pouvait aider à diminuer la sensation de douleur de moitié.
✅ Serrer un peigne dans la paume de votre main pour envoyer un message différent à votre cerveau
✅ Toutes ces techniques de gestion naturelle de la douleur sont enseignées par notre sage-femme dans le programme Naissance douce.
À quoi ressemblent les contractions ? Témoignages de celles qui ont déjà accouché
Comme chaque femme ressent ses contractions différemment, j’ai demandé aux membres du programme Naissance douce d’essayer de décrire ce qu’elles avaient ressenti pendant leur accouchement. Voici quelques-unes de leurs réponses :
Amély : « Pour moi c’était comme une grande vague qui envahissait le bas du ventre et le bas du dos. Avec des douleurs de règles mais +++++ »
Léa : « Chez moi, je comparerais ça à une vibration intense qu’on discerne à peine au début, puis qui prend forme en haut des cuisses en montant à la fois en puissance et en montant littéralement dans le corps : hanches, côté du ventre, sous le sternum avant d’atteindre son apogée en englobant tout le centre du corps et en libérant une formidable poussée. La douleur chez moi était une douleur qui serre très très fort, qui serre et pousse à la fois. Et pour reprendre l’image de la vibration qui monte crescendo, la douleur c’est pareil, jusqu’à me donner l’impression de trembler depuis le plus profond de moi même . Et visuellement, je réussissais à monter de la même manière dans ma respiration et en moi, pour m’ouvrir complètement à la sensation et vibrer en harmonie avec la contraction. Pour moi, incomparable aux douleurs de règles qui sont juste localisées en un point au dessus du pubis, on a pas du tout cette sensation d’englobement. Les tranchées par contre sont comparables à de grosses règles je trouve. »
Mathilde : « Pour ma première grossesse, j’ai eu des contractions de Braxton-Hicks tout du long… C’était une sensation lourde, pesante, grave… Et je me souviens que lors de l’accouchement j’étais surprise par le « centre de la douleur » juste sous le nombril et la douleur très aiguë, pointue… Rien à voir avec le muscle qui se contracte ! Je me suis sentie « imploser »… »
Anaïs : « Pour ma part : un feu qui s’allume dans les reins à intervalles réguliers. »
Sonia : « Une image animée que j’ai vu m’a permis de « voir » comment cela se passait en moi. Une bulle d’eau qui givre. Cela givre d’abord sur l’intérieur, puis cela remonte progressivement sur les côtés pour ensuite aller jusqu’au centre du ventre (du nombril). Et la douleur grandissait au fur et à mesure pour ensuite s’éteindre une fois le ventre dur sur son entier.
Marnie : « J’apparenterai cela au ventre qui se contracte très très fort, et on sent que cela vient de très loin pour nous submerger puis repartir d’aussi loin qu’elle est venu ! On est complètement envahi par cette sensation qui traverse tout le corps (d’où l’importance d’être détendu de la tête jusqu’aux pieds !). Et je suis incapable d’expliquer la différence avec les contractions de Braxton-Hicks, à chaque fois, j’ai toujours su que ce n’était pas les mêmes contractions que celles durant la grossesse … Le corps sait ! »
Clémence : « Je n’ai eu que des contractions de travail mais dès qu’elles ont commencé j’ai été malade comme un chien (vomissement, diarrhée, etc ) Durant bien 5h.Ça prenait tout le ventre jusqu’à derrière le dos … »
Kelly : « Mon ventre durcissant mais zéro douleur. J’ai su que le travail commençait car lorsque mon ventre se durcissait, j’avais des sensations, ça me faisait un peu mal, puis de plus en plus.Mais je ne pourrai pas décrire le type de douleur. Ça faisait pas douleur de règles. Ça me faisait une pression dans le bas du ventre. »
Lina : « Mes contractions de travail ressemblaient à un durcissement assez puissant de mon ventre. Lorsque le travail a vraiment commencé, J’ai ressenti des petites douleurs menstruelles, qui se sont intensifiées par paliers à une pression accrue et à un resserrement dans le bas du dos ou du ventre, parfois les deux. Ce que je n’aime pas, c’est utiliser le mot douleur, ça a une connotation très négative, comme s’il fallait la faire taire, alors que c’est tout le contraire. Il faut accueillir les contractions et les accompagner. Les miennes étaient inconfortables et fatigantes, c’est vrai, mais pas douloureuses comme une grosse migraine ou une blessure. »
Amélie : « J’ai connu des crampes menstruelles extrêmes à l’adolescence qui me faisaient littéralement me tordre de douleur. Alors quand je suis entrée en travail, j’ai pensé que les contractions n’étaient pas si terribles que ça. Elles ressemblaient vraiment à des douleurs de règles, jusqu’à ce qu’on me perce la poche des eaux. Ensuite, c’était une pression extrême sur le périnée et au niveau du rectum, mais rien d’insoutenable, juste une remarquable et incontrôlable envie de pousser. »
Anaëlle : « Je n’avais pas réalisé que j’étais en faux travail pendant presque une semaine avant mon accouchement. Ce qui fait qu’une fois que ma poche des eaux s’est rompue, les contractions ont commencé immédiatement et ont rapidement gagné en intensité et j’étais prête à pousser au bout de deux heures seulement. C’était comme la pression la plus intense jamais exercée sur mon bassin et mon coccyx. Je pouvais sentir mon bébé se retourner et bouger à chaque contraction. Pas forcément extrêmement douloureux, mais tellement intense !! »
Audrey : « Je n’ai jamais eu de maux de dos ou de douleurs de type crampes menstruelles. Mes douleurs du travail étaient à 100% sur le devant des deux cuisses. C’était comme une douleur intense qui irradiait le long de mes cuisses. Pas du tout ce à quoi je m’attendais ou ce qu’on m’avait dit ! »
Mani : « Les contractions de travail ressemblent a une sensation dans le bas du dos qui devient comme une vitrine en verre qui se brise… Quand on appuie fort sur le dos pendant la contraction cette douleur se restreint comme si on empêchait la vitrine de s’eparpiller et ca fait vraiment du bien. »
Pauline : « Pour moi le signe le plus marquant et la différence avec les contractions de Braxton X c’est que pour les contractions de travail la douleur est plus intense et irradie dans le bas du dos…Voici ce que j’ai écris à mes sages-femmes le matin de mon accouchement : « Ici contractions un peu plus intenses (+ de douleurs lombaires) mais pas encore régulières. Je crois que j’ai perdu le bouchon muqueux / et selles qui se ramollissent alors que plutôt constipée ces derniers jours… » Et je suis allée bcp aux toilettes … qui était pour moi le signe que mon corps faisait de la place pour la sortie du bébé. «
Et vous ? Comment décririez-vous vos contractions ? Qu’avez-vous envie de donner comme conseils à celles qui s’apprêtent à accoucher pour la première fois ? Ou si c’est votre première grossesse, est-ce que vous vous sentez plus confiante pour votre accouchement après avoir lu ces conseils et histoires ? Partagez votre expérience avec la communauté des naturelles mamans dans les commentaires ci-dessous !
Anne-Laure Wright
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Vous êtes enceinte et vous souhaitez vivre un accouchement naturel, sans péridurale, sans intervention médicale inutile, sans violence obstétricale ? Vous voulez respecter votre corps, votre bébé, votre intuition ? Vous voulez vous sentir actrice de votre accouchement, et non pas spectatrice ? Rejoignez le programme Naissance douce pour vous préparer en ligne et à votre rythme avec une sage-femme qui accompagne les accouchements physiologiques. Découvrez la présentation du programme en cliquant sur l’image ci-dessous.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site de Naturelle maman ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un gynécologue, une sage-femme ou autre professionnel de la périnatalité, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
Pour vous donner une image parce que c’est plus parlant, c’était comme si j’avais avalé une grosse chips carrée ! Ca vous parle ? Quand on l’a pas assez mastiqué et qu’on la sens descendre dans le dos et contre les poumons… Dur à passer quoi. Mais je confirme sur l’utilité de les ressentir et de les accompagner avec le mouvement. Ca sert vraiment et je n’ai pas regretté de refuser la péridurale. Ma fille est née 3h après notre arrivée à la maternité.
De mon côté quand les vraies contractions ont commencés c’était comme des petites crampes menstruelles. Après ça s’est transformé comme en une douleur de constipation. C’est seulement plus tard que mon ventre durcissait et la douleur (comme une grosse crampe menstruelle) se propageait sur tout mon ventre.
Bonjour naturelle maman, voici mon expérience des contactions tant mieux si ça peut aider d’autres mamans : les premieres contractions suite a la perte des eaux n’étaient pas très douloureuses, elles étaient semblables au faux travail que j’avais les quelques jours précédant mon accouchement.
Mon ventre devenait dure et prenait une forme tres bizarre, c’etait comme si il se resserait sur le bébé et epousait la forme de son corps. Il devenait comme pointu vers le haut et s’affaissait sous le nombril (mon homme a meme pris une photo parce que c’etait trop bizare lol)
mais bon ensuite, une fois le travail bien enclanché, c’etait dans le bas du dos que ca faisait mal, comme si qqn appuyait tres fortement sur mon bassin. Dans tous les cas ça s’ait bien passé pour moi, j’étais contente d’accoucher, j’ai accompagné les contractions en bougeant autant que je pouvais et je suis pas du tout traumatisé de la douleur. Vous pouvez y arriver les filles, ayez confiance !!
J’accouche dans 3 semaines, dpa prévue pile pour Noël ! Votre article est très intéressant merci beaucoup pour ces repères.
Je suis enceinte de 37+2 (bb1) et vendredi dernier j’ai eu beaucoup de contractions tout au long de la journée mais pas douloureuses. Je me suis finalement décidée à aller à la maternité pour contrôler et il s’est avéré que le col était toujours long et que rien n’avait bougé. La sage-femme m’a dit que l’utérus se préparait gentiment à l’accouchement mais ça ne voulait pas dire que c’était imminent. mais c’est vrai que je manque de repère donc votre article m’a fiat du bien merci
merci pour tous ces conseils, ça me fait toujours beaucoup de bien de vous lire du coup je ne vais plus sur les forums quand j’ai une question je viens direct ici !
Ca ma énormément rassuré. Je partais vers une crise d’angoisse. 38SA et je n’ai pas suivi de cours de préparation à l’accouchement.
Je garde la page pour lire pendant les contractions