Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !12 octobre 2024
Témoignage accouchement sans péridurale à la maternité sur Naturelle Maman

Eva « Mon accouchement a changé ma vision de l’accompagnement proposé à la maternité »

Après un premier accouchement à domicile, Eva a du donner naissance à son deuxième enfant à la maternité suite au départ en retraite de la sage-femme qui l’accompagnait. Elle nous raconte comment le super accompagnement dont elle a bénéficié lui a permis de changer ses à priori sur les naissances en maternité. Après avoir accouché une deuxième fois sans péridurale et comme elle le souhaitait, elle partage dans son récit de naissance douce plusieurs techniques intéressantes qui lui ont permis de gérer l’intensité, le rythme et la longueur de ses contractions qui avaient été déclenchées.

« Depuis le 5ème mois de grossesse je contracte régulièrement, sans modification du col, mais petit à petit germe l’idée que le bébé arrivera avant terme.

Jusqu’à la 36ème semaine, j’angoisse qu’elle arrive prématurément. Puis les semaines passent, les fêtes de fin d’année également et nous sommes déjà le 16 janvier, 6 jours avant le terme !

Comme mon ainée était arrivée plusieurs jours après terme, je commence à me dire qu’il faut activer un peu les choses.

Le mercredi 18 janvier (3 jours avant ma DPA), je réalise une séance d’acupuncture avec ma sage-femme afin d’aider au déclenchement.

Pour ma première fille, le travail s’était lancé le lendemain dans la nuit.

Le 19 en début de nuit, je suis dans mon lit et je n’arrive pas à dormir.

J’ai des contractions de temps en temps, mais rien de nouveau.

Tout à coup j’entends mon ainée qui m’appelle, je me lève et là je sens du liquide qui coule le long de mes jambes.

Je fais quelques pas et ça continue de sortir avec plus de débit… plus de doute j’ai rompu la poche des eaux.

Je me précipite au salon où mon compagnon s’est endormi et je lui dit qu’il doit aller voir notre fille et que j’ai perdu les eaux. Sur le coup il est un peu sonné.

J’ai en tête que tout peu aller très vite après la rupture alors je m’active pour les derniers préparatifs, je vais prévenir ma maman qui dort et lui dit de rester au lit , nous la préviendrons lorsqu’on partira.

Adrien fait du feu, je suis excitée, j’ai le trac, c’est enfin le moment !

J’appelle la maternité, on me dit qu’il faudra venir dans les 12h et que si les contractions se rapprochent et s’intensifient il ne faudra pas trop tarder car nous habitons à 50 minutes de voiture et bien-sûr il a neigé la veille, avec 15 bon centimètres sur les routes…

Les heures défilent, les contractions ne sont pas rapprochées, gérables en intensité, je vais me recoucher.

Vers 5h du matin, je me réveille et réalise que les contractions ont disparues.

Je me lève, je m‘active, je prends de l’homéopathie, des huiles essentielles, de la tisane de framboisier et de verveine officinale, car je sais qu’après la rupture il risque d’y avoir un temps limité avant d’être déclenchée.

Nous avons jusqu’à midi pour nous rendre à la maternité pour que je sois examinée.

La matinée passe et aucune contraction à l’horizon

Je suis déçue, moi qui pensais partir au dernier moment pour arriver juste pour la poussée et faire le travail à la maison tranquillement… Ce scénario me permettait de me consoler de ne pouvoir refaire un accouchement à domicile, notre sage-femme ayant cessé d’exercer.

Nous partons donc, la neige s’est remise à tomber fort.

Je dois m’arrêter faire pipi toutes les 15 minutes.

Premier arrêt, je trottine en pleine tempête pour aller me cacher derrière un arbre dans la forêt, c’est assez surréaliste.

A la maternité on me fait un monitoring, puis on regarde mon col, il est encore fermé… Les contractions de cette nuit n’ont eu aucun effet.

La sage-femme m’explique qu’avec le risque infectieux, il faut prendre des antibiotiques au bout de 12 h de rupture et que le déclenchement est généralement effectué au bout de 24h…

On explique que nous ne souhaitons pas d’antibiotiques, sachant que je suis négative au streptocoque B et pour nous c’est inconcevable après tous ces mois de grossesse à prendre soin de mon microbiote vaginal et intestinal.

Les antibiotiques ruineraient le bon ensemencement du bébé par les bactéries vaginales.

Connaissant toutes les conséquences possibles sur la santé future du bébé, cela m’effraie.

Quand au déclenchement, cela m’angoisse aussi car il sera très difficile de ne pas avoir recours à une péridurale, notamment avec l’ocytocine de synthèse.

La sage-femme, très compréhensive, nous dit qu’elle va discuter avec le médecin des différentes options.

En attendant, on s’active, on part marcher dans la ville, je me masse avec des huiles essentielles, j’avale de l’huile d’onagre, de l’homéopathie, de la tisane… Les heures passent et rien de rien.

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Je n’ai jamais eu aussi peu de contractions, c’est le calme plat

Vers 16h30, la sage-femme nous explique nos options. Nous sommes étonnamment surpris d’avoir le choix, d’être écoutés et nous ne ressentons aucun jugement, aucune condescendance de sa part.

Soit je prends les antibiotiques et le délai avant d’être déclenchée est rallongé, on peut attendre 24h voir 36h si le bébé va bien.

Soit je ne prends pas d’antibiotiques et je dois être déclenchée de suite, puis le bébé devra être observé durant 48h après la naissance pour vérifier qu’il ne développe pas d’infection, sans acte invasif (température, taux de bilirubine, saturation).

C’est loupé pour notre sortie précoce. Je sens que l’accouchement physiologique que je souhaite me passe sous le nez.

Nous nous sentons englués dans les protocoles, je sens l’angoisse et l’émotion qui montent.

La sage-femme me rassure sur le déclenchement en m’expliquant qu’on va d’abord essayer les prostaglandines et que ce sera un peu moins violent qu’avec l’ocytocine de synthèse.

Nous téléphonons à L. une amie sage-femme afin d’avoir les idées claires.

Elle ne nous donne pas forcément son avis mais nous aiguille afin que nous soyons au clair sur nos volontés et ce qui nous correspond le plus.

Cela nous fait un bien fou et nous sommes décidés, nous refusons les antibiotiques et je suis prête à être déclenchée de suite. De toute manière on ne se voit pas attendre 36h dans cette chambre que le travail se lance !

On me pose donc le tampon de prostaglandines, avec 30 minutes de monitoring avant et 2h après. Rien ne se passe. Les prochaines heures nous continuons de nous promener et d’essayer d’activer le travail.

Vers 20h30 je reçois un message de mon amie A., je lui fais part de mon désarroi, je commence à avoir très peur que les prostaglandines ne fonctionnent pas.

J’attends les contractions, j’ai envie de ressentir de la douleur, mais rien !

Elle me suggère de me détendre en écoutant des séances de sophrologie et d’hypnose en lien avec la peur de l’accouchement, l’ouverture du col.

Elle me mâche le travail en m’envoyant directement des liens. Je lance le premier enregistrement et au bout d’une minute, c’est assez dingue, hop une contraction bien intense pointe son nez ! Je n’ai jamais été aussi heureuse d’avoir mal !

J’écoute 3 enregistrements, cela me prend bien 1h et les contractions s‘installent tranquillement. J’écris à mon compagnon qui est parti téléphoner de revenir !

Je décide de refaire une dernière écoute afin d’être détendue au maximum. Il est 22h45.

Adrien informe S. , une autre amie sage-femme, du retour des contractions et des circonstances de leur venue. Elle lui répond : « Rien de tel que la détente pour contracter« , haha !

A 23h30, je suis encore entrain d’écrire des messages à mon amie pour la remercier pour les séances audio et papoter. Les contractions sont tout à fait gérables.

Pour l’instant ça monte en puissance tranquillement, je suis sereine.

J’avais surtout peur que ce soit très intense instantanément, car lors de mon premier accouchement la montée en intensité a duré plus d’une nuit entière et je ne savais pas si je saurais gérer d’une autre manière.

Les techniques qui m’ont le plus aidées pendant le travail

A 00h20, les contractions commencent à être puissantes, nous mettons en place nos différents outils.

Tant que c’est gérable, on s’entraîne aux différentes positions vues aux séances de préparation à l’accouchement et aux différents points d’acupuncture de la méthode Bonapace.

Ils permettent d’induire une douleur sur une autre zone que celle qui est douloureuse et détourner de la douleur des contractions (moduler leur intensité), tout en favorisant le travail.

On teste tout et finalement je retiens que ce qui me soulage le plus c’est :

✅ Balancer le bassin en faisant un huit, tout en appuyant sur le point GI4 (stimulation du gros intestin) de ma main gauche. Adrien, tient mes hanches et m’aide à bouger le plus « fluidement » possible, cela change tout.

✅ Lorsqu’il m’appuie sur le point F3 (stimulation du foie) en haut de la cheville gauche. Celui-ci est encore plus puissant que le GI4, mais je ne peux pas m’en occuper seule.

✅ M’étirer le dos en étant sur le ballon et en le saisissant par le cou.

Notre sage-femme est douce, bienveillante et pleine de bonnes idées. Elle nous parle de l’accouchement orgasmique en voyant notre livre de Julie Bonapace.

Nous parlons sans tabou du fait de se caresser pendant les contractions, elle me dit qu’elle ne sera pas choquée, qu’il ne faut pas que j’hésite à essayer.

On est dans le noir, on ne vient pas nous embêter. Un seul monitoring en début de travail. E. connait notre projet de naissance par cœur, entre nous c’est fluide, une confiance s’installe très vite.

Au bout d’un moment nous demandons s’il est possible d’aller prendre un bain dans la salle nature car cela devient vraiment intense, hélas une autre femme s’y trouve déjà.

Je ponctue mes mouvements du son hiouuuuuuuuuuu…

Les contractions se rapprochent et sont de plus en plus longues et intenses !

C’est dur, très très dur. E. m’examine et me dit que je suis dilatée à 4 avec le col complètement effacé.

4 centimètres !! Je suis totalement découragée… Je me dis que je ne pourrai jamais supporter encore plusieurs heures à ce rythme, d’autant plus que cela va surement s’intensifier !

Je n’ai quasiment plus de répit. Entre chaque contraction j’ai chaud, je gémis, je n’arrive plus à tenir debout.

A un moment donné je décide de tenter la technique de la stimulation du clitoris pendant les contractions car les autres outils ne me soulagent plus.

Je m’installe sur le ballon et je me touche à chaque contraction. C’est très efficace, je n’ai plus besoin de faire le hiouuuuu, ni de respirer d’une manière particulière. J’ai tellement chaud, Adrien me passe une serviette mouillée dans le cou et la sensation est merveilleuse.

Puis je n’ai plus la notion du temps, je souffre de plus en plus le martyre, plus rien ne me soulage, je tombe à 4 pattes au sol et je vomis plusieurs fois. Je suis tétanisée, je ne parviens plus à bouger.

On m’aide à me relever et là dans ma tête je me dis : il faut que ça s’arrête, par n’importe quel moyen.

Et moi qui ne pouvais plus parler je supplie d’avoir la péridurale. Je répète « pitié, pitié, je n’en peux plus« .

Pour moi c’est la seule issue possible à cette douleur incommensurable. E. et Adrien essaient de me convaincre que je suis capable d’aller jusqu’au bout, que je vais le regretter, Adrien ne sait pas quoi faire il est perdu.

Et moi je n’entends pas leurs arguments je veux juste que cette douleur cesse. Je ne réponds pas, je répète « pitié ».

E. propose alors une alternative : le protoxyde d’azote. J’entends Adrien et elle qui discutent, je ne suis capable de rien dire ou faire, je subis, j’ai peur de ne pas y arriver.

Cette satanée phase de désespérance…

Adrien prend la décision pour moi, il m’entraîne avec lui, nous devons passer dans une autre salle. Je perds du sang.

Nous traversons le très long couloir des chambres post-accouchement, car tout le travail s’est déroulé dans notre chambre. Dans la pénombre, sans bruit, c’est un moment hors du temps. Je suis agrippée à Adrien, ce changement de lieu me sort de ma souffrance intolérable, j’ouvre les yeux, je déambule.

Bam, au milieu du couloir une contraction, je me jette au coup d’Adrien, je lui dit « j’ai envie de mourir » avant d’arriver à la salle, encore une autre.

Nous croisons un couple qui vient de Haute-Loire et que nous avions rencontré à la préparation à l’accouchement chez notre sage-femme à Yssingeaux. Leur bébé vient de naître, quelle coïncidence !! Je suis incapable d’exprimer quoi que ce soit, mais je ressens cela comme un signe positif.

Dans la nouvelle salle il fait froid, le masque n’arrive pas et mes contractions sont atroces. Le masque arrive enfin, j’ai à peine eu le temps d’inspirer une seconde que je me jette au coup d’Adrien pour la contraction la pire de cette nuit.

Et là en lui serrant le coup, dans la position accroupie, d’un coup mon corps pousse. Je gémis.

« J’ai envie de pousser !« 

E. me dit « il faut suivre vos sensations », j’arrive à répondre « même à 4 cm ?? ». Je n’entends pas sa réponse, je m’allonge sur le coté gauche, épuisée, je prends le masque et inspire et expire dedans pour la contraction suivante, ça fait du bien, la douleur est toujours très intense mais légèrement plus supportable.

Et là une énorme poussée, je ne maîtrise rien, mon corps pousse tout seul. Je crie à Adrien « Appelle là ! » car la sage-femme est repartie.

Elle revient et m’examine entre deux contractions. Elle nous annonce que je suis à dilatation complète.

En moins d’une heure je suis passée de 4 à 10 !!

Je ne suis plus vraiment avec eux, je ne me réjouis même pas, j’entends juste ce qui se passe et je sens mon corps qui pousse férocement sans que j’ai mon mot à dire.

C’est tout nouveau pour moi car lors de mon premier accouchement je n’ai jamais senti ce réflexe de poussée et j’ai dû forcer les poussées durant plusieurs heures épuisantes.

J’entends Adrien qui est fébrile et surexcité : « Et bam ! Dilatation complète ! Ça y est c’est la fin ! Tu as réussi !! Je suis tellement fier de toi ! »

Par la suite, je sens que des gens s’affairent autour de moi, j’ai les yeux fermés, je laisse mon corps pousser tout seul, je sens chaque centimètre de progression du bébé en moi, c’est hallucinant.

C’est très fort, très douloureux, je respire le gaz, je gémis.

Puis a un moment donné je le pose et je me concentre sur la fin de la poussée, je suis sereine, mon bébé arrive. A un certain moment, il y a une pause plus longue entre deux poussées, je me repose, j’entrouvre les yeux et je vois Adrien, notre sage femme, et deux autres soignantes, accroupies autour de moi. Ils sont silencieux et retiennent leur souffle, le temps est suspendu, instant magique.

Ensuite, tout s’enchaîne les poussées sont fortes et je commence à sentir la brûlure qui indique que la sortie est imminente. Je sens la tête qui passe et E. qui me dit : « Eva, poussez encore une fois pour les épaules ! ».

Pour la première fois je pousse en même temps que la contraction, je sens que les épaules passent, puis je pousse encore et je sens tout le corps qui glisse, dans cette sensation dingue qu’on retire quelque chose de gigantesque de mon corps ! Une telle libération !!

Témoignage d'accouchement avec un déclenchement et sans péridurale à la maternité
Récit de naissance douce sur Naturelle maman : Eva raconte son accouchement déclenché sans péridurale à la maternité.

Je n’arrive pas tout de suite à ouvrir les yeux, j’entends Angelina qui pleure et Adrien aussi. Je me relève tout doucement, j’ouvre les yeux, je les vois, qu’il sont beaux !

On me tend le bébé et Adrien vient s’assoir derrière moi, je sens la chaleur de son torse nu, nous sommes si bien, je me détends, c’est magnifique.

J’essaie de faire téter Angelina, je n’ai pas encore bien vu son visage. Une contraction s’en vient et je sors le placenta tout en douceur, quelle sensation merveilleuse de nouveau.

Nous n’aurons pas eu a négocier une délivrance non dirigée, E. a respecté notre souhait malgré le fait que cela soit normalement obligatoire dans cette maternité. Elle connait notre projet de naissance par cœur, nous n’avons rien besoin de demander (morceau de placenta à emmener chez nous, pas de vitamine K pour le bébé, etc.).

Tout est fini… ou plutôt tout commence !

Nous restons en peau à peau, je mange, on s’extasie sur le bébé et surtout sur notre merveilleux travail d’équipe à tous les deux. Jamais je n’aurais réussi à gérer les contractions sans l’aide d’Adrien. Nous sommes fiers de nous.

Cet accouchement a changé notre vision de l’accouchement en milieu médical, en tout cas pour cette maternité (Maternité du centre hospitalier Le corbusier à Firminy, 42700, labelisée amie des bébés).

Nous avons une vision désormais moins manichéenne de l’accouchement en milieu hospitalier, du personnel qui s’y trouve, de leurs décisions, de leurs libertés d’actions face aux protocoles.

Nous savourons contre toute attente les 48h post-accouchement à la maternité, isolés du monde, avec la neige qui tombe dehors sans discontinuer.

Notre aînée est avec ma maman, nous profitons de cette parenthèse à 3 pour faire connaissance avec Angelina, nous reposer, nous remémorer cet accouchement plein de rebondissements. Le personnel est aux petits soins.

Au bout de 48h, nous avons la certitude qu’Angelina n’a pas développé d’infection. Nous sommes fiers d’avoir pu agir selon nos connaissances et nos convictions, nous n’avons pas subit l’hôpital, nous avons travaillé ensemble de concert.

Notre nouvelle vie commence, bienvenue à Angelina, arrivée le 21 janvier comme prévu, quelle ponctualité ! Un bébé calme, qui ne pleure jamais, tète bien et dort énormément. Un vrai petit ange.

Eva Bonandrini
Praticienne en herboristerie spécialisée en périnatalité


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