Vous êtes enceinte et vous avez appris que êtes positive au streptocoque B, une bactérie qui peut être dangereuse pour votre bébé ? Vous vous demandez comment vous soigner naturellement, sans avoir recours aux antibiotiques pendant votre accouchement ? Dans cet article, le docteur Madeleine Matura vous présente les remèdes naturels qui peuvent vous aider à prévenir ou à traiter le streptocoque B pendant votre grossesse.
Alors que vous êtes dans la dernière ligne droite avant votre accouchement, un diagnostic inattendu peut vous déconcerter : le streptocoque B.
Que se passe-t-il si votre test est positif ?
Comment prévenir cette infection et la soigner au naturel pour conserver toutes vos chances de vivre un accouchement physiologique ?
Dans cet article, le docteur Madeleine Matura vous dit tout ce que vous devez savoir sur le traitement du streptocoque B afin d’augmenter vos chances de vivre l’accouchement naturel que vous souhaitez.
Le streptocoque B, qu’est-ce que c’est ?
Le Streptocoque B (Streptococcus agalactiae) est une bactérie naturellement présente dans votre corps.
Elle fait partie de votre flore vaginale et digestive normale et ne cause des symptômes que dans certaines conditions ou chez des personnes à risque.
Environ 5 à 40 % des femmes seraient touchées au cours de leur grossesse, selon les techniques bactériologiques utilisées et les populations étudiées (100 à 200 000 grossesses par an sont concernées).
Quels sont les risques liés au streptocoque B ?
En France, les infections invasives au streptocoque B sont en augmentation depuis 2000.
Environ 500 cas d’infections néonatales invasives associés au streptocoque B sont dénombrées chaque année, provoquant 30 à 60 décès.
Ces infections néonatales sont majoritairement liées à l’inhalation et l’ingestion des sécrétions vaginales au cours de l’accouchement.
Le taux de transmission de la mère colonisée au nouveau-né est en moyenne de 50 %, et environ 1 à 2 % des nouveau-nés développeront une infection en l’absence d’antibioprophylaxie réalisée au moment de l’accouchement.
On distingue deux types d’infections néonatales à streptocoque B en fonction de leur date de survenue chez l’enfant :
✔️ Les infections précoces qui surviennent dans 80 % des cas durant les 24 premières heures de vie et qui se manifestent plus communément par une détresse respiratoire et une bactériémie (89 % des cas). La méningite reste une présentation clinique moins commune lors des formes précoces (10-20% des cas).
✔️ Les infections tardives qui surviennent entre la première semaine de vie et le troisième mois sont associées à des bactériémies et à des méningites dans la plupart des cas.
La mortalité des infections néonatales dues au streptocoque B, bien qu’encore élevée, a cependant nettement diminué avec l’introduction du test de dépistage associé à un traitement antibiotique au moment de l’accouchement.
C’est pourquoi il est recommandé de faire un dépistage du streptocoque B entre 34 et 38 semaines d’aménorrhée, et de recevoir un traitement antibiotique pendant le travail si le test est positif.
Quelles sont les conséquences d’un dépistage positif du Streptocoque B ?
Si le prélèvement est positif, des antibiotiques de la classe des pénicillines ou, en cas d’allergie, des
macrolides, vous seront administrés pendant la période du début de travail à l’accouchement.
On ne réalise pas de traitement systématique du streptocoque B en cours de grossesse sauf en cas de signes cliniques ou en cas de situation à risque (menace d’accouchement prématuré, rupture prématurée des membranes).
L’autre conséquence du portage du streptocoque B est liée au délai toléré de rupture prématurée des membranes, c’est-à-dire la rupture de la poche des eaux avant le début du travail.
Si le travail n’est pas spontané dans les 12 heures suivant la rupture de la poche des eaux, chez une patiente à terme (après 37 semaines de grossesse), en cas de prélèvement positif pour le streptocoque B, les protocoles des maternités recommandent un déclenchement artificiel du travail.
Quels remèdes naturels utiliser pour renforcer vos défenses naturelles et votre flore en cas de streptocoque B ?
Toutes les indications ci-après sont des indications complémentaires aux recommandations usuelles et ne s’y substituent pas.
Leur objectif est, en association avec les recommandations qui vous seront proposées, de stimuler et renforcer naturellement votre flore intestinale et vos défenses immunitaires afin de lutter plus facilement et rapidement contre le streptocoque B.
Les probiotiques
Une flore digestive et vaginale équilibrée diminue les risques d’émergence du streptocoque B et les conséquences associées.
Plusieurs souches différentes de probiotiques ont été étudiées pour la prévention et le traitement du Streptocoque B (1,2,3,4,5,6).
Bien que presque tous les probiotiques soient bénéfiques, les probiotiques contenant les souches énumérées ci-dessous ont été identifiées comme les plus efficaces pour prévenir le streptocoque B :
✔️ Lactobacillus rhamnosus
✔️ Lactobacillus fermentum et Lactobacillus rhamnosus
✔️ Lactobacillus rhamnosus et Lactobacillus fermentum
✔️ Lactobacillus rhamnosus et Lactobacillus reuteri
✔️ Lactobacillus salivarius
✔️ Lactobacillus plantarum
✔️ Lactobacillus paracasei et Lactobacillus brevis
✔️ Lactobacillus acidophillus et Lactobacillus paracasei
✔️ Lactobacillus crispatus et Lactobacillus gasseri
✔️ Clostridium butyricum
✔️ Enterococcus faecium
Remarque importante : l’utilisation de probiotiques pour prévenir et traiter la colonisation par le streptocoque B semble être plus efficace lorsque les probiotiques sont utilisés quotidiennement. L’arrêt des probiotiques ou leur prise irrégulière peut favoriser la réapparition du streptocoque B.
Ovules vaginaux aux probiotiques
L’utilisation d’ovules vaginaux probiotiques présente l’avantage de délivrer les probiotiques directement à l’endroit où ils sont nécessaires.
Les ovules aux probiotiques sont moins bien étudiés pour la prévention du streptocoque B, mais ils sont conseillés par de nombreuses sages-femmes à leurs patientes.
Vous pouvez acheter des suppositoires prêts à l’emploi en pharmacie comme Gynophylus ou Polybactum ou les fabriquer vous-même.
Pour cela, faites fondre 1,5 cuillère à soupe de beurre de cacao avec 1,5 cuillère à soupe d’huile de coco.
Incorporez le contenu d’une capsule d’un probiotique de qualité, puis versez dans des moules à suppositoires et réfrigérez. Les moules à suppositoires sont faciles à trouver en ligne.
Dans ma pratique, je demande à la plupart des femmes d’insérer un suppositoire probiotique par voie vaginale avant de se coucher, une fois par semaine au cours du troisième trimestre.
Si elles souffrent d’une infection vaginale (à levures ou à bactéries) ou d’infections urinaires récurrentes, je peux leur demander d’utiliser les suppositoires plus fréquemment.
Veillez à porter un protège-slip lorsque vous utilisez un suppositoire vaginal avant de vous coucher, car une partie du produit peut s’écouler et tacher la literie.
Consommez des aliments fermentés
La consommation d’aliments fermentés augmente la diversité du microbiote intestinal, réduit l’inflammation et améliore la réponse immunitaire globale.
Les aliments fermentés renforcent la santé globale, tandis qu’un supplément probiotique bien formulé offre une approche plus ciblée.
Parmi les aliments riches en probiotiques à consommer pendant la grossesse, citons la choucroute, le kimchi, le kombucha, le kéfir, le miso, etc.
L’extrait de pépin de pamplemousse
L’extrait de pépin de pamplemousse (EPP) agit comme un antibiotique naturel puissant.
Il est utilisé comme agent désinfectant dans de nombreux hôpitaux aux États-Unis.
Il est aussi efficace en traitement contre le streptocoque B et le candida albicans.
Un extrait de pépin de pamplemousse de bonne qualité offre au moins 400 et jusqu’à 1 200 mg HPLC de bioflavonoïdes pour 100 ml de produit.
Il ne comporte idéalement que de l’extrait condensé de pépins et de la glycérine, sans conservateur, sans eau ni alcool, sans ajout de vitamine C ou de flavonoïdes.
L’extrait de pépin de pamplemousse peut être utilisé en externe ou en interne. Ici il sera utilisé par voie interne, à raison de 15 gouttes 3 fois par jour dilué dans de l’eau ou du jus de fruit pour masquer le goût amer.
L’ail
On prête à l’ail des propriétés antimicrobiennes, et plusieurs études suggèrent que l’ail est capable de tuer les bactéries du streptocoque B. (7, 8, 9, 10)
Des recherches plus approfondies doivent être menées, mais l’ail semble être une alternative prometteuse.
Pour une efficacité maximale, essayez :
✔️ La pâte d’ail : Mélangez une gousse hachée et 1 cuillère à café de miel. Avalez ce mélange sans le mâcher. Répétez l’opération plusieurs fois par jour, de préférence au cours d’un repas.
✔️ Mangez de l’ail : Hachez de l’ail frais et ajoutez-le à la salade, à la vinaigrette, aux légumes et à presque tous les plats salés.
✔️ L’élixir d’ail : Ajoutez ½ tasse de miel, ¼ de tasse de vinaigre de cidre de pomme et ½ gousse d’ail dans un mélangeur. Mélanger jusqu’à ce que le mélange se liquéfie. Prendre ½ cuillère à café jusqu’à deux fois par jour.
✔️ Le suppositoire vaginal à l’ail : Peler une gousse d’ail et l’insérer dans le vagin. Dormez avec pendant la nuit avant de la retirer.
Le gingembre
Utilisé en Asie depuis plus de 6000 ans, le gingembre est préconisé pour apaiser les nausées, calmer les vomissements et faciliter la digestion. Il permettrait également de renforcer les défenses immunitaires et de combattre les infections.
En prévention le gingembre peut se consommer râpé ou en poudre, saupoudré dans les préparations culinaires, dans la limite de 4 g par jour.
Le gingembre fait partie des plantes inoffensives, largement préconisées durant les premiers mois de grossesse.
Le vinaigre de cidre
C’est un autre antibactérien naturel, qui peut aussi aider à rétablir le pH du vagin et à éviter la prolifération des bactéries pathogènes.
Vous pouvez boire un verre d’eau tiède avec une cuillère à soupe de vinaigre de cidre bio tous les jours, ou faire des bains de siège avec une tasse de vinaigre de cidre diluée dans une bassine d’eau tiède.
L’huile essentielle de tea tree
C’est une huile essentielle aux propriétés antibactériennes et antifongiques, qui peut aider à éliminer le streptocoque B. Attention, cette huile essentielle est très puissante et doit être utilisée avec précaution. Il faut la diluer dans une huile végétale (comme l’huile d’amande douce ou l’huile de coco) avant de l’appliquer sur la peau ou les muqueuses. Vous pouvez aussi ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de tea tree dans votre bain ou dans votre lessive.
L’échinacée
Les plantes telles que l’échinacée peuvent renforcer le système immunitaire, et un système immunitaire sain protège naturellement contre les bactéries colonisées. Comme les anticorps de la mère sont transmis au bébé par le colostrum et le lait maternel, un système immunitaire fort chez la mère se traduit par un système immunitaire plus fort chez le bébé. Vous pouvez également essayer le sirop de sureau, qui agit de la même manière.
Pour une efficacité maximale, essayez de prendre une demi-cuillère à café de teinture-mère d’échinacée deux fois par jour pendant 6 semaines au maximum.
De la Vitamine C
Des études suggèrent qu’une supplémentation en vitamine C après 14 semaines peut renforcer le sac amniotique et aider à prévenir la rupture prématurée de la membrane. (11) Ceci est important en cas de diagnostic de SGB, car le bébé est plus exposé au risque de contracter le SGB après la rupture de la poche des eaux.
Utilisez une source naturelle et alimentaire de vitamine C, comme l’acérola ou la poudre de camu camu. Une seule cuillère à café de poudre de camu camu contient plus de 600 mg de vitamine C, soit plus de 1 000 % de l’AJR de cette vitamine.
Accoucher dans l’eau permettrait de réduire les risques de transmission au bébé
Selon un certain nombre d’études, l’accouchement dans l’eau réduit le risque que le bébé contracte le streptocoque B chez les mères à faible risque :
« La littérature fournit un seul cas d’apparition précoce de streptocoque du groupe B chez le nouveau-né parmi 4 432 accouchements dans l’eau, ce qui suggère que les femmes à faible risque qui accouchent dans l’eau peuvent avoir un taux de streptocoque du groupe B chez le nouveau-né bien inférieur à celui des femmes qui accouchent à sec. » (12)
Quelques mesures d’hygiène de vie pour prévenir le streptocoque B
Comme toujours, une alimentation riche et dense en nutriments contribue au bien-être général, en particulier avant et pendant la grossesse. Voici quelques conseils pour prévenir les risques de contamination au streptocoque B avec votre alimentation :
✔️ Réduisez votre consommation de sucre. Vous devriez également réduire votre consommation de farine blanche. Ce sont des aliments pro-inflammatoires qui alimentent les populations de mauvaises bactéries.
✔️ Adoptez une alimentation équilibrée. Veillez à consommer suffisamment de protéines, de fruits et de légumes, de glucides complexes et de graisses saines, en particulier d’acides gras oméga-3.
✔️ Incorporez des aliments fermentés qui favorisent la santé de l’intestin et du vagin, tels que le yaourt, la choucroute, le kéfir, le kombucha, etc.
✔️ Buvez beaucoup d’eau : Les femmes enceintes devraient boire au moins 10 tasses d’eau par jour. La déshydratation peut entraîner des complications, notamment un travail prématuré.
Les abonnées du programme Naissance douce qui ont eu un streptocoque B pendant leur grossesse témoignent
Pour que cet article soit complet, nous avons demandé aux abonnées du programme Naissance douce qui ont été infectées par un streptocoque B pendant leur grossesse de nous faire un retour d’expérience. Voici quelques-uns de leurs témoignages :
Isabelle « J’ai accouché en plateau technique. Ma sage-femme m’avait dit pendant la préparation « on s’en fout de le détecter ou pas maintenant, ça peut changer d’ici le jour J. Quand tu accoucheras on fera le test, et si t’es positive, tu auras une perfusion d’antibio ».
Laura « J’étais strepto positive à 4 mois de grossesse. Moi perso j’ai fais des cures de probiotiques, oraux et vaginaux à fond, ail, légumes lactofermentés, extrait de pépin de pamplemousse tous les jours, et j’ai arrêté sucres et trop de farines. J’avais plus de streptocoque B à 8 mois. Donc accouchement sans antibio. »
Mathilde « J’étais positive pour mes deux filles. Pour la 1ère on m’a juste mis les antibios dans la perf que j’avais déjà, rien de plus. Pour la seconde, ça a été trop vite ils ont pas pu me poser de voie, du coup on a eu droit au nouveau protocole streptocoque : 5 jours à la mater avec surveillance du bébé…. »
Sophie « Mon homéopathe m’avait soigné une infection urinaire à streptocoque avec les granules de streptococcinum et des plantes à boire pour nettoyer le corps. Il faut en consulter un pour recevoir un traitement de fond adapté. Le traitement homéopathique se substitue ou complète l’antibiothérapie. »
Serena « En prenant deux cuillères d’argent colloidal (même si sur la bouteille il est écrit usage externe…faites des recherches vous allez comprendre pourquoi l industrie pharmaceutique a demandé son interdiction en voie orale) par voie orale pendant 8 jours, j’ai soigné un streptocoque B en une semaine ! »
Julie « J’ai appris que j’avais le streptocoque B lors d’un prélèvement vaginal au troisième trimestre. J’étais très inquiète pour mon bébé, mais ma sage-femme m’a rassurée. Elle m’a dit que je recevrais des antibiotiques pendant l’accouchement et que tout se passerait bien. J’ai aussi pris des probiotiques et de l’ail pour renforcer mes défenses naturelles. Finalement, mon accouchement s’est bien déroulé et ma fille n’a pas été infectée. Je suis soulagée ! »
Sarah « Je n’ai pas été dépistée pour le streptocoque B pendant ma grossesse, car je n’avais pas de facteurs de risque. Mais j’ai eu une infection urinaire à la fin du huitième mois, et le streptocoque B a été détecté dans mes urines. J’ai pris des antibiotiques pendant une semaine, mais je ne savais pas si c’était suffisant. J’ai aussi fait des bains de siège avec du vinaigre de cidre et du miel pour soulager les brûlures. A l’accouchement, on m’a mis sous perfusion d’antibiotiques et on a fait des tests sur le cordon de mon fils. Heureusement, il n’avait pas le streptocoque B. Je suis contente d’avoir été traitée à temps. »
Laura « J’ai eu le streptocoque B pour mes deux grossesses. La première fois, je ne l’ai su qu’au moment de l’accouchement, car je n’avais pas fait le dépistage. J’ai eu très peur pour ma fille, mais elle n’a pas été infectée. La deuxième fois, j’ai fait le dépistage et j’ai pris des précautions. J’ai pris des probiotiques et de l’huile essentielle d’arbre à thé pendant toute ma grossesse. J’ai aussi évité les rapports sexuels non protégés avec mon mari, car il pouvait être porteur du streptocoque B sans le savoir. Je pense que les remèdes naturels m’ont aidée à limiter la colonisation du vagin par la bactérie. »
Et vous ? Avez-vous été infectée par un streptocoque B pendant votre grossesse ? Comment avez-vous été soignée ? Est-ce que ça a eu des conséquences sur votre accouchement ? Partagez votre expérience avec la communauté des naturelles mamans dans les commentaires ci-dessous.
Docteur Madeleine Matura
Sources
(1) Liang X, Li Z, Tye KD, Chen Y, Luo H, Xiao X. The effect of probiotic supplementation during pregnancy on the interaction network of vaginal microbiome. J Obstet Gynaecol Res. 2021 Jan;47(1):103-113. doi: 10.1111/jog.14434. Epub 2020 Sep 3. PMID: 32885568.
(2) Stojanović N, Plećaš D, Plešinac S. Normal vaginal flora, disorders and application of probiotics in pregnancy. Arch Gynecol Obstet. 2012 Aug;286(2):325-32. doi: 10.1007/s00404-012-2293-7. Epub 2012 Mar 23. PMID: 22437191.
(3) Hanson, L., VandeVusse, L., Malloy, E., Garnier-Villarreal, M., Watson, L., Fial, A., Forgie, M., Nardini, K., & Safdar, N. (2022). Probiotic interventions to reduce antepartum Group B streptococcus colonization: A systematic review and meta-analysis. Midwifery, 105, 103208. https://doi.org/10.1016/j.midw.2021.103208
(4) Martín, V., Cárdenas, N., Ocaña, S., Marín, M., Arroyo, R., Beltrán, D., Badiola, C., Fernández, L., & Rodríguez, J. M. (2019). Rectal and Vaginal Eradication of Streptococcus agalactiae (GBS) in Pregnant Women by Using Lactobacillus salivarius CECT 9145, A Target-specific Probiotic Strain. Nutrients, 11(4), 810. https://doi.org/10.3390/nu11040810
(5) Cajulao, J. M., & Chen, L. (2021). Lactobacillus rhamnosus reduces the cytotoxic effects of group B streptococcus on HeLa cells. Microbial pathogenesis, 161(Pt A), 105271. https://doi.org/10.1016/j.micpath.2021.105271
(6) Olsen, P., Williamson, M., Traynor, V., & Georgiou, C. (2018). The impact of oral probiotics on vaginal Group B Streptococcal colonisation rates in pregnant women: A pilot randomised control study. Women and birth : journal of the Australian College of Midwives, 31(1), 31–37. https://doi.org/10.1016/j.wombi.2017.06.012
(7) Cutler RR, Odent M, Hajj-Ahmad H, Maharjan S, Bennett NJ, Josling PD, Ball V, Hatton P, Dall’Antonia M. In vitro activity of an aqueous allicin extract and a novel allicin topical gel formulation against Lancefield group B streptococci. J Antimicrob Chemother. 2009 Jan;63(1):151-4. doi: 10.1093/jac/dkn457. Epub 2008 Nov 11. PMID: 19001449.
(8) Hitl, M., Kladar, N., Gavarić, N., Srđenović Čonić, B., & Božin, B. (2021). Garlic burn injuries- a systematic review of reported cases. The American journal of emergency medicine, 44, 5–10. https://doi.org/10.1016/j.ajem.2021.01.039
(9) Cohain J. S. (2004). GBS, pregnancy and garlic: be a part of the solution. Midwifery today with international midwife, (72), 24–25.
(10) Torres, K., Lima, S., Torres, L., Gamberini, M. T., & Silva Junior, P. (2021). Garlic: An Alternative Treatment for Group B Streptococcus. Microbiology spectrum, 9(3), e0017021. https://doi.org/10.1128/Spectrum.00170-21
(11) Ghomian N, Hafizi L, Takhti Z. The role of vitamin C in prevention of preterm premature rupture of membranes. Iran Red Crescent Med J. 2013 Feb;15(2):113-6. doi: 10.5812/ircmj.5138. Epub 2013 Feb 5. PMID: 23682322; PMCID: PMC3652497.
(12) Cohain JS. Waterbirth and GBS. Midwifery Today Int Midwife. 2010-2011 Winter;(96):9-10. PMID: 21322437.
J’ai été testé positive au streptocoque B à 8 mois de grossesse, et ma gynéco m’a dit que c’était super courant, que bcp de femmes l’étaient sans le savoir et que je ne devais pas inquiéter pour mon bébé. Il fallait juste donner par perf des antibios pendant l’accouchement et surveiller le bébé pendant quelques jours après sa naissance. Et si vraiment y avait quelque chose, il recevrait des antibios et voilà. Pour moi, tout c’est très bien passé. La sage-femme s’est empressée de me mettre une perf d’antibio quand elle a réalisé que j’étais déjà dilatée à 5cm et mon fils va très bien.