Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !2 décembre 2024

Comment vivre un bel accouchement à la maternité (Part. 3 : gérer la douleur)

Si vous avez suivi le début de cette série d’articles pour vous aider à vivre un bel accouchement à la maternité, vous savez maintenant qu’accoucher à l’hôpital ne veut pas forcément dire que vous allez devoir rester allongée sur le dos, branchée au monitoring en continu, avec une péridurale et un cathéter.

(Si vous souhaitez relire les premiers articles de la série, c’est ici.)

Pourtant, je me doute que vous vous dites peut-être :

C’est bien joli tout ce qu’elle dit cette Naturelle maman, mais si j’accouche sans péridurale, comment je vais réussir à gérer la douleur ?

Vous avez raison, je vous ai assez parlé de théorie. Il est temps de passer à la pratique !

Différentes approches peuvent être utilisées pour soulager la douleur sans anesthésie.

Entre les techniques issues du savoir-faire ancestral des sages-femmes, les astuces de grand-mère vraiment efficaces et certains gestes de relaxation et de respiration, j’ai sélectionné pour vous les meilleurs moyens de gérer et soulager votre douleur au naturel

En les utilisant, ces techniques vous apporteront des bienfaits essentiels :

– Permettre à votre bébé de descendre plus vite dans votre bassin pour réduire la durée de votre accouchement ;

– Accéder à un état de conscience modifié qui va laisser votre corps libérer les hormones nécessaires au bon déroulement de votre accouchement ;

– Trouver les positions qui conviendront le mieux à votre corps pour expulser votre bébé sans abîmer votre périnée.

Ce sont des conseils précieux, que vous ne recevrez jamais dans une préparation à l’accouchement classique.

J’ai mis du temps à les obtenir, je les ai piochés à droite à gauche, je les ai testés au cours de mes accouchements, et vous les livre aujourd’hui en vous encourageant vivement à les partager aux futures mamans autour de vous.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à vous installer confortablement, à lire attentivement et à choisir les techniques qui vous conviennent le mieux.

Et n’oubliez pas de les mentionner dans votre plan de naissance !

Restez à la maison aussi longtemps que possible

La première étape, c’est de ne pas vous précipiter à l’hôpital quand vous ressentez les premières contractions, surtout si c’est votre premier accouchement.

La maison est beaucoup plus relaxante et confortable pour la plupart des mamans qui accouchent.

En étant dans votre propre espace, vous vous sentez plus en sécurité et pouvez entrer dans la phase de travail à votre propre rythme.

Vous ne serez pas bloquée ou impressionnée par tous les appareils médicaux et vous pouvez prendre le temps de vous familiariser avec la douleur des contractions sans avoir la tentation de demander une péridurale trop tôt.

Vous serez également libre… de marcher, de prendre une douche, de gémir, de manger et boire, de chanter, ou de laisser libre cours à votre instinct pendant ses premières heures si importantes.

Le fait de rester à la maison aussi longtemps que possible va certainement vous éviter plusieurs heures d’attente dans un endroit inconnu, sous monitoring avec, éventuellement, des pressions du personnel hospitalier pour vous injecter de l’ocytocine de synthèse si vos contractions ne viennent pas assez vite ou ne sont pas assez régulières.

Gardez à l’esprit que vous pouvez refuser toute intervention médicale, mais qu’en restant à la maison, vous êtes sûre qu’on ne vous les proposera pas et que vous laisserez faire la nature.

Partez à la maternité quand ces signes s’annoncent

Comme mon but n’est pas non plus de vous faire accoucher à la maison ou dans votre voiture, voici les signes qui indiquent qu’il est temps de vous rendre sur votre lieu de naissance :

des contractions régulières toutes les 5 minutes ou moins. Les contractions qui annoncent un vrai travail sont douloureuses et progressent en durée et en intensité. Elles peuvent être ressenties dans le bas du ventre ou du dos.

– si vous habitez à plus de 30 minutes du lieu de naissance, allez-y dès que vous avez des contractions toutes les 10 minutes.

– s’il s’agit d’un deuxième accouchement ou plus, partez dès que les contractions sont régulières. En général, la progression du travail est plus rapide après un premier accouchement.

si votre poche des eaux s’est rompue ;

– si vous avez des pertes de sang ;

– si vous ne sentez plus votre bébé bouger.

Si vous avez le moindre doute, appelez votre sage-femme ou les salles de naissance de l’hôpital où vous avez choisi d’accoucher.

Votre sage-femme ou l’infirmière vous donnera des conseils, répondra à vos interrogations, déterminera si le travail est vraiment déclenché et vous indiquera quand vous rendre à la maternité.

Dès votre arrivée : osez demander ce qui vous convient et affirmez vos choix

Dans la plupart des maternités, l’équipe de garde se compose de 2 à 4 sages-femmes, d’aide-soignantes et infirmières, d’un obstétricien et d’un anesthésiste de garde sur place 24 heures sur 24.

A votre arrivée, vous êtes accueillie par une aide-soignante qui vous installe dans une salle et qui prévient la sage-femme.

Si vous êtes en travail, c’est très souvent la sage-femme qui vous a accueillie qui vous prendra en charge jusqu’à la fin de sa garde (20 heures ou 8 heures).

Une autre sage-femme vous prendra alors en charge à son départ.


L’important pour vous est de réussir à nouer une relation de confiance avec votre sage-femme. Posez lui toutes les questions qui vous passent par la tête, et profitez de ces premiers moments pour apprendre à la connaître. Vous pouvez commencer par lui poser les questions suivantes :

✅ Est-elle en faveur de l’accouchement physiologique ?

✅ Depuis combien de temps travaille-t-elle dans cet hôpital ?

✅ Est-elle spécialisée dans une technique alternative : acupuncture, massage, respiration…Si oui, est-ce que vous pourrez en bénéficier ?

Quels “équipements” sont à votre disposition pour accoucher : ballon, baignoire, couloirs de marche, lit physiologique…

✅ Aura-t-elle du temps pour venir vous voir le plus souvent possible ? Ou est-elle très occupée par plusieurs accouchements en même temps ?

Ces premiers liens sont essentiels pour que vous vous sentiez en confiance et que vous soyez dans le lâcher-prise en laissant votre sage-femme vous guider.

Cette relation de confiance va vous permettre de vous libérer plus facilement et d’entrer dans votre bulle d’intimité.

Restez en mouvement et variez les positions pour faciliter la descente de votre bébé

Marcher entre les contractions et changer de position régulièrement stimulent la progression du travail, facilitent la descente du bébé dans votre bassin, diminuent votre perception de la douleur et augmentent votre confort ainsi que le bien-être de votre bébé.

Pendant le travail, il est donc conseillé de changer de position toutes les 15 à 30 minutes.

Évitez de rester couchée sur le dos pendant plus de 30 minutes, car cette position peut entraîner une réduction de l’apport sanguin vers le bébé, vous causer une chute de pression et réduire le diamètre de votre bassin, ce qui rendra le passage du bébé plus difficile.

En plus, la position sur le dos est souvent moins confortable que les autres.

Voici des positions efficaces à adopter pendant le travail :

  • position verticale (assise, semi-assise, debout, accroupie, suspendue : accélère la dilatation du col et favorise la descente du bébé ;
  • position latérale (couchée sur le côté) : permet le repos tout en facilitant la progression du travail ;
  • position à quatre pattes ou penchée vers l’avant : peut aider à la rotation du bébé.

Certains accessoires peuvent aussi vous aider à adopter une position plus confortable : le ballon, le banc de naissance, la barre, des coussins ou une chaise de massage.

Par exemple, le ballon permet de soutenir votre périnée et le bas de votre dos. Il améliore également la posture, l’équilibre et la coordination.

Le banc de naissance peut vous aider à être plus confortable dans les positions accroupies, et la barre ou les lianes sont très utiles pour les positions en suspension.

Des coussins peuvent être utilisés pour diminuer les points de pression ou pour vous aider à basculer le bassin en position allongée.

Vous vous sentirez plus en contrôle de votre corps et plus confiante si vous êtes en mouvement.

Lors du 2ème stade de l’accouchement, il est important de varier les positions toutes les 15 minutes. Différentes positions s’offrent d’ailleurs à vous :

  • position accroupie : augmente les dimensions internes du bassin ;
  • position latérale (couchée sur le côté) : modifie l’axe du bassin, ce qui augmente les dimensions du bassin tout en diminuant la pression sur le périnée ;
  • position à quatre pattes : favorise la rotation du bébé ;
  • position assise ou semi-assise : peut favoriser la contraction de l’utérus (et donc raccourcir la durée du 2ème stade de travail) et favorise la descente du bébé dans le canal d’expulsion. Cette position permet aussi aux mères de mieux voir leur bébé.

Utilisez ces techniques de relaxation pour gérer la douleur des contractions 

La peur et l’angoisse peuvent provoquer des tensions dans votre corps, qui vont augmenter votre perception de la douleur.

Gardez bien en tête ceci, et faites-en votre mantra : plus vous chercherez à lutter contre la douleur, plus elle sera insoutenable.

Si au contraire, vous percevez vos contractions comme des mouvements bienfaiteurs qui vous rapprochent petit à petit de votre bébé, si vous accompagnez cette douleur si forte en respirant profondément et en vous relaxant totalement, vous réussirez à les gérer.

Pour vous aider à arriver à cet état de conscience modifié, voici quelques astuces et techniques :

Commencer par vous créer une atmosphère calme, chaleureuse et intime. Par exemple, en tamisant les lumières et en diffusant une musique qui vous apaise ou vous met en confiance.

En complément de cette ambiance douce, vous pouvez tester ces quelques techniques de relaxation qui seront efficaces pour diminuer la douleur et augmenter votre satisfaction par rapport à l’accouchement :

Se créer une bulle d’intimité :

Rester dans sa bulle, c’est à dire dans son intériorité, son instinct, ses sensations, en se fermant aux stimulations extérieures. Car, pour pouvoir libérer les endorphines, ces hormones qui nous aide à faire face à la douleur, nous avons besoin d’être connectées avec notre cerveau primitif (celui qui gère l’instinctif) et laisser de côté notre néocortex, cette partie du cerveau qui organise et rationalise la vie pratique.

Rester dans le moment présent en :

– ne pensant plus à ses précédents accouchements ou en ruminant la demi-heure difficile qui vient de passer ;

– ne pas penser à la prochaine contraction, mais vivre les contractions une par une, dans l’instant ;

– se détachant de sa montre pour ne pas se mettre de pression avec le temps qui passe.

Visualiser des images positives :

Issue de la sophrologie, la visualisation d’images positives peut vous aider à atteindre un niveau de concentration où votre perception des sensations douloureuses sera réduite et remplacée par des pensées agréables pour ressentir les contractions avec plus de sérénité.

Commencez par prendre de profondes inspirations et essayez de visualiser ces images en fermant les yeux :

– Image de votre souffle qui, à l’inspiration, par des pieds (la terre) et monte jusqu’au-dessus de la tête (le ciel) et repart ensuite à l’expiration vers la terre.

– A chaque contraction, pensez à une vague qui vous emporte loin du rivage, qui vous submerge, vous secoue. Puis qui vous ramène au bord de l’eau et vous laisse en paix dès que la contraction s’atténue et passe. Profitez ensuite de ce havre de paix où vous pouvez vous reposer avant que la prochaine contraction ne vous emporte à nouveau dans son tourbillon.

– Vous pouvez également essayer de visualiser votre bébé : il sera bientôt dans vos bras mais avant de prendre sa première respiration, imaginez-le en train de suivre ce passage à l’intérieur du bassin et visualisez ce chemin peut vous aider à comprendre à quoi servent vos contractions. Ainsi, vous êtes en lien avec votre bébé, vous l’encouragez et l’accompagnez par la pensée.  Ces images peuvent vous aider à donner du sens à la douleur que vous ressentez et à ne pas vous laisser submerger par l’angoisse et le doute.

Libérez les sons que vous souhaitez exprimer:

Comme il est essentiel de ne pas être dans la retenue, de vous laisser aller, cela passe aussi par la parole : gémissements, cris, coups de gueule, sons ou chants… Vous serez parfois surprises de ce que vous laissez sortir (oui, il est possible que vous ayez envie de hurler ou d’insulter votre sage-femme ou votre mari, mais personne ne vous en voudra pour autant !), mais cela permettra de libérer toutes les tensions que vous avez peut-être accumulées.

Encouragez votre conjoint à vous soutenir

Attendez-vous à ce que votre sage-femme ne soit pas présente en continu avec vous pour vous soutenir. Heureusement, votre conjoint est présent et peut aussi vous apporter un soutien précieux, pour peu que vous l’y encouragiez.

Certains chercheront à vous aider spontanément mais d’autres peuvent éprouver certaines difficultés que vous devez prendre en compte :

  • Voir et sentir sa compagne souffrir peut être très éprouvant et marquant.
  • La peur d’être inutile et impuissant, voire exclu de la naissance.

Pour l’aider à dépasser ses craintes, pourquoi ne pas lui proposer de :

Vous masser : le fait d’être touchée, massée ou de tenir la main de votre conjoint peut rendre votre douleur plus supportable. Le massage permet en effet de relaxer les muscles tendus tout en réduisant l’anxiété. Les experts expliquent que le massage améliore la circulation sanguine et bloque la transmission des sensations douloureuses. Proposez-lui par exemple de presser fortement le plat de ses mains dans le bas de votre dos à chaque contraction. C’est ce qui m’a le plus soulagée lors de mes accouchements !

Le laisser s’occuper du concret : pour que vous restiez dans votre bulle, donnez-lui le rôle de gardien du calme en le laissant s’occuper des choses concrètes : lumière, aération, musique, coussin, ballon, valise, faire tampon à trop de présence extérieure perturbante…

Vous soutenir pendant les contractions : par exemple, vous pouvez vous pendre à son cou ou vous adosser à lui afin d’avoir un point d’ancrage dans certaines positions instables.

Après la naissance, repoussez les routines hospitalières :

Certaines routines hospitalières, comme l’aspiration, la pesée, les mesures…, viennent entraver les premiers contacts qu’il y a entre vous et votre bébé.

Si votre bébé n’a besoin d’aucun soin d’urgence, demandez à ce que les premiers examens soient repoussés pour le garder le plus longtemps possible en peau à peau et si vous le souhaitez, lui donner sa première tétée au sein.

La préoccupation majeure, lors d’une naissance douce, doit être de ne pas perturber le couple mère-bébé et de ne pas avoir d’attitude agressive envers le nouveau-né.

  • Dans les hôpitaux, on est généralement pressé de couper le cordon, alors qu’on devrait attendre que le sang ne batte plus à l’intérieur pour le faire.
  • On aspire le bébé, même s’il crie énergiquement alors qu’il n’y a aucun inconvénient à le laisser crachoter des glaires pendant un jour ou deux.
  • On évalue le “score d’Apgar”, on lui met des gouttes jaunes dans les yeux, on le pèse, on le mesure, on lui recherche des malformations…
  • Parfois même, on le sépare de sa mère pour qu’elle se repose.

Toutes ces pratiques réduisent, de façon subtile, le contact mère-bébé.

Après une naissance naturelle, la mère est éveillée et consciente, dynamisée par l’accouchement et désireuse de passer du temps avec son bébé sur son ventre, pour le toucher, le regarder, le nourrir, tandis que le bébé a besoin de la présence réconfortante de sa mère et de sa chaleur, de son contact, de sa voix, de son odeur.

J’espère que ces différentes techniques vous donneront confiance en la capacité qu’ont votre corps et votre mental à donner la vie.

Tout est en vous, il suffit de vous détendre et de vous faire confiance.

Ces conseils ne sont que des pistes, pas des diktats à suivre absolument. A chacune de libérer son instinct et de réussir à lâcher-prise en fonction de ses envies, de son tempérament…

Si vous êtes enceinte et que votre accouchement approche, vous pouvez aussi vous préparer à vivre un bel accouchement en rejoignant le programme Naissance douce

Et vous ? Quelles techniques ont le mieux fonctionné pour vous aider à gérer la douleur ? Vous a t-on proposé de prendre un bain, de marcher, d’être massée ? Avez-vous réussi à vous créer une bulle d’intimité et à être dans le lâcher-prise ? Partagez votre expérience avec nous dans les commentaires ci-dessous !

Anne-Laure Brunelle

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Sources

2 Pings & Trackbacks

  1. Pingback: Ma liste pour une valise de maternité parfaite

  2. Pingback: Charlotte « Je ne voulais surtout pas revivre mon premier accouchement » – Naturelle Maman

5 Comments

  1. Skinnylove Reply

    Merci pour tous ces super conseil naturelle maman !
    La respiration c aussi super mportant
    je n’ai jamais eu de cours de preparation a laccouchement et avant d’accoucher jangoissais de ne pas arriver à gérer les contractions et en fait le jour j, tout est venu naturellement, je respirais calmement, aux bons moments pour arriver a gerer la douleur(jai accoucher sans péri) et puis les sages femmes m’ont beaucoup aidée.

  2. Blandine Reply

    hum … déjà vouloir « gérer la douleur » c’est aller droit dans le mur, c’est contraire à la physio …

    Ensuite bcp de vos « trucs » activent le cortex – le pire ennemi de l’accouchement physio (le cortex c’est la partie du cerveau qui réfléchit, se souvient, applique les consignes, négocie, etc … et fout le bordel dans l’accouchement en résumé …)

    enfin « négocier » euh … dans la plupart des mats c’est sur le dos immobile et c’est tout – et négocier en travail, c’est la pire chose à faire … tout doit être carré réglé avant que l’accouchement ne commence.

    bref comme pour les autres … méconnaissance de la réelle physiologie, et un peu trop « d’angélisme » concernant les réactions des mats …

  3. Delphine G. Reply

    Je ne suis pas du tout d’accord avec Blandine, j’en ai franchement marre des « haters » sur internet, qui se permettent de critiquer à tout va, ça ne fait pas avancer le débat ! Au contraire, je trouve votre article super chouette, et vous insistez beaucoup sur ce fameux « lâcher-prise » et donnez plein d’astuces pour y arriver… On dirait qu’elle n’a pas lu l’article et qu’elle se permet juste de critiquer pour le fun, c’est dingue. Ou alors elle fait peut-être partie de ces folles qui accouchement dans une rivière ou dans un champ de blé sans assistance médicale. Mais pour toutes les autres, qui veulent vivre un bel accouchement, sans pour autant être loin des médecins, je trouve que vous donnez de vraiment bons conseils. A bon entendeur…

  4. Charlotte Reply

    Chère naturelle maman,

    Je voulais vous remercier du fond du cœur pour vos beaux articles qui m’ont portée, je dirais même bercée, tout au long de ma grossesse. Bercée parce que vous m’avez aidée à faire de ma grossesse un moment doux et serein. J’ai trouvé une mine d’informations utiles dans vos conseils et ça m’a particulièrement aidée pour mon accouchement.
    Maintenant que ma puce est née, Paola, le 9 juillet à 9h34, je pense à vous envoyer mon témoignage d’accouchement car j’ai vriament réussi à me créer une bulle d’intimité et à me sentir soutenue grâce à vos conseils. Mais pour l’instant avec les débuts de l’allaitement et les nuits très très courtes je n’ai pas encore le temps mais ça viendra j’espère !
    Je voulais vous demander si vous pouviez continuer vos articles et vos lettres pour après l’accouchement ?
    Ce n’est pas facile tous les jours de devenir maman et j’aimerais continuer à le vivre avec vous !
    Merci pour tout ce que vous faites

  5. Emilie Reply

    Lors du travail, j’ai utilisé les méthodes de respiration du Dc Lamaze (en lisant entièrement son livre et en faisant régulièrement des exos pendant toute la grossesse, sinon, on ne peut pas bien les appliquer), et une méthode de respiration physio avec position sur ballon proposée par la sage femme, comparaison pour moi :
    – méthode Lamaze, ressenti de la douleur diminué au moins par deux et sensation écourtée dans le temps – méthode qu’on m’a proposée : douleurs plus fortes et plus longues, gérables mais plus épuisantes
    J’ai donc continué avec la méthode Lamaze. Et pour tout dire, même l’équipe a été étonnée de mon calme et de mon état très serein et m’a demandé comment je faisais (c’était mon premier accouchement… et pour des raisons assez compliquées, je n’avais pas trop pu suivre de cours de prépa à la naissance, seulement les exos de Lamaze chez moi).

    Mais… il y a eu un changement de service, et l’adorable sage femme que j’avais a été remplacée par une autre, qui, pourtant physio, n’avait ni une attitude ni un discours adapté. Je n’ai pas pu continuer la méthode Lamaze et ça s’est terminé en médical pour moi.

    Je reste quand même persuadée que si j’avais continué la méthode Lamaze, j’aurais évité les interventions médicales. Cette méthode m’a quand même permis de gérer douze heures de contractions dans les reins de type sciatique sans avoir spécialement mal, sans m’épuiser et sans avoir recours à la péri, ni à des massages ou à quoi que ce soit d’autres pour soulager la douleur.

    Par contre, cette méthode je pense ne conviendrait pas forcément à tout le monde, notamment aux femmes qui sont plus dans l’instinct (les méthodes physio actuelles m’ont l’air de mieux marcher pour elles), moi je suis plus dans le mental (où cette méthode, et la sophro et la visualisation peuvent mettre le mental à profit). Je pense aussi que des femmes qui sont dans l’émotionnel iront plus chercher le soutien du côté de l’entourage (par le contact, les massages, la re-création d’un univers familier).

    Bref, on a toutes des capacités différentes, reste à trouver la ou les méthodes qui nous permettent de les exploiter au mieux pour mettre au monde nos enfants.

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