Après un hématome rétroplacentaire qui l’a mise en arrêt en début de grossesse, Anna a décidé de mettre ce temps de repos à profit pour préparer la naissance de son bébé. Elle a suivi le programme Naissance douce et s’est informée pour prendre des décisions éclairées sur l’accouchement qui serait le meilleur pour elle et son bébé. Découvrez comment elle a vécu son deuxième accouchement sans péridurale à la maternité.
Mercredi 16 août : Malgré un terme prévu au 4 septembre, je sens que le moment ultime arrive et je suis d’une impatience bouillonnante. Depuis une semaine j’ai beaucoup de difficultés à garder l’esprit calme et serein.
Je décide donc de suivre une séance de sophrologie disponible sur le programme Naissance douce que j’ai pris sur Naturelle Maman. Un vrai bonheur !
J’arrive à me détendre et à me relier à ma fille en toute sérénité. Je prends un bain également, éteignant la lumière et allumant des bougies pour créer une atmosphère douce.
Mon début de grossesse a été chaotique, avec la présence d’un hématome près de bébé à un mois de grossesse. L’angoisse a été très présente dès le début, se rajoutant à la culpabilité de devoir arrêter mon travail rapidement.
Je n’ai donc pas eu d’alternative pour mener cette grossesse à bien : être proche de mon corps comme je ne l’avais jamais été, me détendre et profiter de ces 9 mois pour vivre pleinement l’instant présent.
Pour cela, et après quelques recherches sur instagram et internet, j’ai découvert le programme Naissance douce de Naturelle Maman et j’ai été très emballée, tant par le contenu proposé que par le prix très attractif. Je n’ai donc pas hésité longtemps.
Grâce à celui-ci, ainsi que d’autres lectures et visionnages via d’autres sources, j’ai appris à me relier à mon corps en suivant quasiment à la lettre tous les conseils et les posts de Naturelle Maman qui me parlaient.
A force de prières et de mise en pratique de ces conseils, je suis parvenue à stabiliser mon état. Puis l’hématome a disparu, ne laissant plus de trace et surtout, grand soulagement, n’a pas du tout gêné bébé dans son développement.
Jeudi 17 août, 2h22 du matin : Je perds les eaux !
Décidément, il suffisait de se détendre.
Je réveille mon mari à mes côtés en me levant rapidement pour ne pas mouiller le lit. J’avais également perdu les eaux pour mon premier accouchement, je me rappelle de cette sensation. Seulement là, c’est moins franc, ça coule doucement.
Je file sous une une douche chaude et je chantonne. Ma fille arrive
Je calme papa qui s’affole un peu. Tout va bien se passer.
Mon mari emmène notre fils de 6 ans chez son grand-père et revient me préparer ma tisane favorite : marjolaine, ortie piquante, verveine et bien-sûr feuilles de framboisier.
J’en bois un peu et nous partons pour la maternité vers 3h30, après les avoir appelés pour être sûrs de ne pas partir trop tôt.
A 4h, mon mari me propose de me déposer juste à l’entrée mais je refuse et lui demande de se garer dans le parking. Il faut que je marche le plus possible, c’est bon pour la descente de bébé.
Après nous être enregistrés à l’accueil, nous allons en salle d’attente et là, une seconde flaque de liquide s’échappe et s’écoule à mes pieds. Heureusement que j’ai mis une couche !
On nous place en salle d’examen : j’ai des contractions mais rien de trop sérieux pour le moment.
On me place un monitoring mais je refuse de rester allongée et demande un ballon pour rester mobile tout en étant relié à la machine.
Malheureusement, le monitoring ne fonctionne pas, je bouge trop. Je me décide donc, vers 5h, à rester immobile pour que le monitoring prenne les mesures nécessaires. Tout va bien, on me dit que nous pouvons aller en salle de naissance.
A 5h30, je déambule dans quelques couloirs, mon mari avec moi, pour arriver à la salle de naissance.
Les contractions sont de plus en plus présentes, je mets en pratique tout ce que j’ai appris jusque là : je détends ma mâchoire, je baisse mes épaules, je me concentre sur ma respiration en imaginant bébé se frayer son chemin vers la sortie à chaque expiration. Je fais également abstraction de tout ce qui se passe autour de moi : seuls moi et mon mari comptons.
Je découvre avec joie la salle physiologique : elle est grande, avec une table classique, un grand lit, et une baignoire. Les lumières sont tamisées, dehors il fait nuit noire. Tout est là pour m’aider à protéger mon cocon.
A peine entrée, mon mari fait couler le bain et je me glisse dedans
Je bois ma tisane et je mange des dattes pour me donner des forces et surtout aider mon col à s’ouvrir.
A 7h30, les contractions sont de plus en plus intenses. Je m’aide de mon sifflet pour allonger au maximum mon expiration.
Mon mari me masse le bas dos avec un mélange d’huiles essentielles et me donne régulièrement du Rescue sous la langue.
Je sors de la baignoire pour changer de position. Je m’aide des lianes pour me hisser lors des contractions.
Je fais des mouvements de bassin également, tout le temps, m’arrêtant qu’à l’arrivée d’une contraction.
Puis je retourne dans le bain, j’ai besoin de chaleur.
A 8h, je lâche le sifflet. Je n’en peux plus, il faut que je crie. Alors je crie, en me cramponnant aux poignées de la baignoire. Puis je hurle, ça m’aide énormément à accepter chaque contraction.
Vers 8h30, la sage-femme me propose de sortir et de regarder mon col, juste pour me donner une idée de l’avancée du travail.
Je sors donc, doucement.
A 8h40, la sage-femme m’indique que je suis à 4,5 cm.
Non ce n’est pas possible, je ne peux plus tenir là !
Elle m’indique que malgré cela, elle sent au toucher que bébé n’est pas loin. Mais tout ce que je retiens c’est que je ne peux plus tenir encore des heures comme ça.
Je pleure, je regarde mon mari et lui dis que je n’y arrive pas et je demande la péridurale.
La sage-femme essaye de gagner du temps, m’indiquant que beaucoup de femmes sont en train d’accoucher et que je risque d’attendre un peu l’anesthésiste.
Elle me propose de respirer un gaz mais je ne sais pas pourquoi, je refuse.
Et soudain, il arrive quelque chose de magique : je sens une autre contraction arriver et bien qu’étant allongée sur le flanc gauche, je saisis une liane et me hisse en disant : Elle arrive, elle arrive !
Je suis sur les tibias dans le grand lit, me cramponnant aux lianes. Je sens la sage-femme placer ses bras entre mes jambes, sous mon bassin pour recueillir bébé. Mon mari est à ma droite.
Tout se passe très vite et notre fille sort en moins de 10 secondes ! Je ressens trois brûlures bien distinctes et intenses : lors de la sortie de la tête, des épaules et du bassin.
J’avais entendu parler de cette douleur et en avais peur : mais après avoir vécu ces contractions, j’accueille ces brûlures avec bonheur. Ma fille est là, ça y est !
Il est 9h, je suis donc passée de 4,5 à 10cm en 20 minutes !
J’entends un « Madame, attrapez votre bébé » mais je suis comme sous le choc, je la regarde, elle est tellement belle ! Et j’entends mon mari en pleurs et me dire : « Tu l’as fait, tu as accouché comme tu voulais, t’es incroyable, regarde elle est là ! »
C’est au second « Madame, attrapez votre bébé » que je reviens à la réalité et me rends compte que j’y suis arrivée. Je prends ma fille contre moi, je suis nue, elle est nue, en toute simplicité.
Je m’allonge avec elle, ça y est je peux souffler ! Je demande à la sage-femme d’attendre pour la délivrance car je ne veux pas d’ocytocine de synthèse et accoucher naturellement jusqu’à la fin.
La délivrance du placenta se fait 15 minutes après la sortie de ma fille : tout se passe impeccablement.
La sage-femme regarde mon vagin : pas de points nécessaires, tout va bien !
J’ai vécu le plus bel accouchement que je pouvais vivre et un post-partum de rêve
Je n’ai pas senti de pesanteur dans le bas du ventre, ni douleurs en allant aux toilettes. Et je sais que le Winner flow en est responsable. Grâce à lui, j’ai maintenu une certaine sangle abdominale et j’ai musclé mon périnée.
Mes alliés ultimes que je recommande à toutes les mamans (qu’importe que vous souhaitiez accoucher ou non sous péridurale) ont été : le sifflet, le ballon, les huiles essentielles et les fleurs de Bach, les tisanes et les dattes, ainsi que le gel d’aloe vera et l’eau florale d’hamamélis à placer sur les serviettes hygiéniques juste après l’accouchement.
Si je peux ajouter une notion importante : mon premier accouchement s’est terminé sous péridurale car je ne savais pas comment gérer la douleur. Pour ce second, je savais.
Et je ne regrette absolument pas car, même si on reste actrice de son accouchement avec la péridurale, il y a toujours un moment où on ne sait pas ce qui se passe, en plus de ne plus être libre de bouger comme on le sent.
Ici, j’ai ressenti avec un immense bonheur tout le chemin de ma fille vers la sortie et plus encore, j’ai senti sa sortie ! Nous avons été reliées l’une à l’autre tout le temps et avons travaillé ensemble : il s’agissait de mon accouchement mais également de sa venue au monde.
Si l’idée de revivre les contractions de la dernière heure ne me réjouis pas trop, je signe tout de suite pour revivre cette naissance incroyable ! »
Anna
Votre accouchement approche et vous ne vous sentez pas prête ?
Rejoignez Naissance douce, le programme de préparation à l’accouchement en ligne créé par l’équipe de sages-femmes de Naturelle Maman en cliquant sur l’image ci-dessous.
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