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Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !19 mars 2024
Récit d'accouchement sans péridurale sur Naturelle Maman

Accouchement de Juliette « Ce jour incroyable est gravé en moi »

Chiropracteur spécialisée en périnatalité, Juliette souhaitait vivre son premier accouchement avec fluidité et mobilité. Après quelques péripéties, elle nous raconte comment elle a fini par vivre la naissance de son premier bébé exactement comme elle le souhaitait !

« Je suis chiropracteur et de par ma profession et mon accompagnement auprès des femmes enceintes, cela faisait longtemps que j’avais cette envie d’accoucher le plus naturellement possible et si possible à la maison.

Mon compagnon n’était pas d’accord pour l’accouchement à la maison et la seule maison de naissance parisienne était en sous effectif donc l’équipe n’a pas accepté mon dossier. 

J’ai donc décidé d’accoucher dans une maternité reconnue pour un accompagnement et une bienveillance au top auprès des futures mamans.

A 4 mois et demi de grossesse, nous sommes confinés et je vois tous mes cours de préparation à l’accouchement s’annuler les uns après les autres.

C’est à ce moment-là (en plus de tous les livres que j’ai eu le temps de dévorer) que je découvre le programme Naissance douce de Naturelle maman qui m’a accompagnée jusqu’au bout.

Encore mille mercis !

A 35 semaines de grossesse, je me réveille dans la nuit et en me levant je sens que je perds les eaux.

Après une montée d’angoisse, un premier soutien de mon partenaire hyper calme qui a su géré et un deuxième d’une sage-femme très détendue au téléphone plus tard, nous voilà en route pour la maternité.

Sur place, les sages-femmes m’indiquent que la poche est fissurée et que mon bébé va arriver dans les 48h.

Mon projet de naissance pourra être respecté à part l’accouchement dans l’eau car le bébé est encore considéré comme prématuré.

5 jours plus tard, toujours pas de bébé et zéro contraction à l’horizon.

On m’autorise à rentrer chez moi et on me dit que le protocole veut qu’on me déclenche à 37 semaines.

Il n’en est bien-sûr pas question donc je traverse Paris de long en large en espérant aider mon fils à venir naturellement.

Je suis tous les conseils pour déclencher naturellement mon accouchement : tisane de framboisier, onagre, dattes et sauge sclarée

Et ça marche ! Deux jours après mon retour à la maison, les premières contractions arrivent dans la soirée, douces mais régulières.

Ca se calme pendant la nuit mais je les sens à nouveau de 6 à 9h.

Je laisse mon compagnon se reposer et commence à les gérer sur mon ballon dans le salon.

Nous avons un déjeuner de prévu chez des amis et nous nous y rendons comme prévu.

Mais on prend la valise de maternité avec nous pour partir directement après !

Les contractions reprennent à midi et se poursuivent pendant le déjeuner.

Au début je suis présente puis à chaque contraction, je m’échappe dans ma bulle et je prends les vagues tranquillement les unes après les autres.

Nos amis attendent aussi un enfant pour le lendemain et c’est leur deuxième donc ils sont de super conseils.

Ils me laissent dans ma bulle et continuent leurs discussions.

Juliette le jour de son accouchement en train de déjeuner avec une amie qui doit accoucher le lendemain.

Puis mon amie me dit « Je reconnais ce visage, je pense que vous allez pouvoir y aller » 

Et nous voilà partis à 15h pour la maternité.

Les contractions augmentent un peu en intensité mais je gère sans problème.

La sage-femme arrive et me cause une grosse déception en m’annonçant que je ne suis dilatée qu’à 2,5 cm.

Elle me dit de rentrer chez moi, que c’est un premier bébé et que ça va être long mais me propose quand même une observation pendant deux heures vu qu’il n’y a pas grand monde. 

Deux heures plus tard je suis à 3,5 cm et je continue à surfer sur mes vagues tranquillement.

On me garde et on me propose un bain. Je m’y plonge et m’y sens tellement bien que j’y reste de 18h a 21h.

J’accueille chaque contraction les unes après les autres.

Avec mon conjoint nous écoutons de la musique, nous sommes dans notre bulle et le temps file jusqu’au moment où je ne supporte plus l’eau et j’appelle la sage-femme pour retourner en salle de naissance. 

C’est l’heure du changement d’équipe : je retrouve la sage-femme bienveillante qui m’a accompagnée lors de ma première hospitalisation.

Je sais à ce moment-là que ça va bien se passer !

On arrive en salle de naissance tous les 3 et elle nous dit :

« On va se tutoyer, s’appeler par nos prénoms et baisser les masques. »

Elle baisse la lumière et nous retrouvons notre bulle.

Il est 21h je suis dilatée à 5cm.

Les deux heures qui suivent sont plus intenses. Je trouve peu de mouvements qui m’aident à gérer la douleur des contractions, à part ceux sur le ballon.

Mais très vite, ça ne suffit plus à me soulager. 

Dans ma tête, je commence à me dire que je vais peut être craquer pour la péridurale si la douleur continue d’augmenter mais je ne le verbalise pas.

A 23h, la sage-femme m’examine : je suis a 7 cm et elle me dit que je suis au pic de douleur des contractions.

Ce n’est pas tout à fait vrai mais c’est grâce à ça que je retrouve l’envie de continuer à prendre les vagues de plus en plus fortes et de plus en plus proches.

Je retourne dans l’eau.

C’est là que je vis les deux dernières heures de travail, intenses pour nous 3 (oui la sage-femme est vraiment incroyable à ce moment-là !).

Mon compagnon tient ma tête à chaque contraction pour que je ne me cogne pas contre le rebord de la baignoire.

Puis je commence à sentir ce besoin de pousser et j’accompagne les contractions suivantes en poussant comme j’en ai envie.

Au bout d’un moment, je mets ma main et je sens les cheveux de mon bébé.

Je sais que ça arrive mais je ne tiens plus dans l’eau.

Il est 1h du matin, on sort de la baignoire. 

Moi qui voulait accoucher dans une position physiologique, je n’arrive plus à rien et la sage-femme m’installe en position gynécologique (mon seul regret d’accouchement).

En quelques poussées, non sans effort, et dans une position pas du tout adaptée, ma petite merveille arrive enfin.

Je le prends entre mes jambes pour le poser sur moi, moment magique. Son père fond en larme.

La sage-femme m’indique que le placenta va suivre, attend cette dernière poussée puis me dit que tout va bien, que mon périnée n’a pas une égratignure et que je peux profiter pleinement.

Je n’ai eu aucune séquelle, aucune rééducation à faire je n’aurais pas pu rêver mieux !

Voilà comment notre nouvelle vie a 3 a commencé.

Le récit d'accouchement de Juliette sans péridurale à la maternité

J’ai adoré mon accouchement et j’espère pouvoir vivre le prochain en maison de naissance.

Merci à ma sage-femme incroyable et à Naturelle maman pour l’accompagnement.

Continuez ! Beaucoup de mes patientes me parlent de vous.

Et surtout merci à l’homme de ma vie sans qui cet accouchement n’aurait pas été si extraordinaire.

Il a été ma moitié tout le long, d’ailleurs je le dis toujours : je n’ai pas accouché mais ON a accouché. »

Juliette

2 Comments

  1. Fanny Reply

    J’ai l’impression que ma grossesse est rythmée par ces beaux récits d’accouchement qui m’apprennent en douceur à prendre confiance en moi. Toutes ces mamans qui racontent leur accouchement sont de vraies sources d’inspiration et d’énergie positives. Ca fait vraiment beaucoup de bien de vous lire, merci !

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