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Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !27 avril 2024

Accouchement de Joséphine « Bébé 2 est né à la maison ! »

Après un premier accouchement à l’hôpital, Joséphine a cherché une approche plus naturelle et douce pour la naissance de son deuxième enfant. En s’appuyant sur son expérience, des formations en soins énergétiques, de nombreuses lectures et des séances de méditation, elle a décidé d’accoucher à domicile en Belgique. Avec l’aide de quelques remèdes naturels et la bienveillance de l’équipe du centre BabyKriebels, elle a pu vivre la naissance de sa petite Angéline tranquillement à la maison, entourée de sa doula et de sa famille comme elle le souhaitait.

« J’ai déjà raconté mon premier accouchement qui avait eu lieu à l’hôpital et que vous pouvez lire ici.

Beaucoup de choses se sont passées dans ma vie entre cette grossesse et la première. Notamment plusieurs formations en soins énergétiques mais surtout un apprentissage à l’amour et au respect de soi et de ses convictions.

L’accouchement de Célestine s’était bien passé mais je voulais une approche plus naturelle, plus douce. J’ai fait beaucoup de méditation pendant ma grossesse, beaucoup de contact avec bébé et intérieurement, j’étais certaine que tout allait bien se passer.

Vers 12 semaines, je me renseigne sur les accouchements à domicile.

J’habite en Belgique et les centres d’accompagnement les plus proches sont soit sur Mons ou sur Renaix, tout deux plus ou moins à une heure de route de chez nous.

Je continue mon suivi standard à l’hôpital tout en prenant les rendez-vous avec l’équipe de BabyKriebels pour connaître les possibilités et la marche à suivre pour accoucher à la maison.

Les supports qui m’ont aidée à bien vivre mon accouchement

Récit de Naissance douce sur Naturelle Maman : Joséphine raconte la naissance de son deuxième bébé à domicile
Trois des livres que Joséphine a lu pour préparer son accouchement à domicile © Naturelle Maman

Je commande beaucoup de livres et me renseigne énormément.

J’aime savoir et rien qu’en lisant la BD de la naissance de Lucile Gomez, je comprends pourquoi mon premier accouchement a été si long… Rien n’était fait pour être intime, j’avais faim, j’étais fatiguée, etc.

Je partage avec vous quelques éléments qui m’ont été très utiles pour préparer mon accouchement :

Mes lectures 

✔️ les trois tomes de La Naissance en BD de Lucile Gomez

✔️ Accoucher sans stress avec la méthode Bonapace de Julie Bonapace

✔️ J’accouche bientôt : que faire de la douleur ? de Maïtie Trelaün et Michel Odent

✔️ Se préparer en couple à l’accouchement de Maïtie Trelaün

✔️ Le 4ème trimestre de la grossesse d’Ingrid Bayot

✔️ Mon corps après bébé de Bernadette de Gasquet

✔️ Le chant prénatal de Marie-Laure Potel

Les remèdes naturels que j’ai utilisés

✔️ De la tisane feuilles de framboisier

✔️ Des dattes

✔️ De l’huile d’onagre

✔️ L’huile vibratoire « ouverture » à l’églantine de Patrice Bouchardon

✔️ L’huile essentielle de clou de girofle diluée dans de l’huile végétale

Le programme Naissance douce suivi pour mes 2 grossesses

Lors de ma 1ère grossesse, j’ai intégré le programme Naissance douce et j’ai été ravie de pouvoir voir toutes ces vidéos, chez moi, pleines de bons conseils et d’astuces. J’avais aussi regardé les dernières vidéos avec mon compagnon pour essayer les positions sur le ballon.

Pour cette 2ème grossesse, j’ai pu à nouveau retrouver tous les bons conseils, réutiliser les remèdes homéopathiques et naturels proposés par le programme mais aussi continuer à me nourrir de lectures inspirantes sur d’autres accouchements.

Je remercie encore toutes les mamans qui partagent ainsi leurs aventures, ainsi que Anne-Laure, c’est pourquoi je me permets de faire de même en partageant avec cette nouvelle expérience de naissance.

Rejoins Naissance douce, la préparation à l'accouchement online de Naturelle Maman
Rejoignez le programme Naissance douce – la préparation à l’accouchement en ligne avec une sage-femme de Naturelle maman

C’est après la T2 que j’annule tous mes rendez-vous à l’hôpital

C’est à ce moment-là que nous rencontrons Marcia, la sage-femme qui nous a rassurés sur bien des points qui nous inquiétaient sur l’accouchement assisté à domicile.

Mon compagnon est rassuré, moi aussi, c’est décidé, mon accouchement se fera à la maison.

Ce qui nous a le plus rassurés, ça a été l’explication de tous les problèmes que nous avons rencontrés avec Célestine après l’accouchement : les difficultés d’allaitement, le frein de langue, le cordon autour du cou qui avait bloqué sa mâchoire…

Nous n’avons pas eu besoin d’expliquer, Marcia avait déjà fait face à ces soucis et nous a apporté les solutions que nous n’avions trouvé que des mois plus tard.

A l’hôpital, je me rappelle avoir eu une sage-femme qui forçait Célestine à téter et ouvrir la bouche. Une autre qui me disait qu’il faudra passer au lait artificiel, que je n’y arriverai pas…

Heureusement, d’autres sages femmes étaient plus compatissantes et nous ont vraiment aidé à trouver une solution, mais l’attente entre les différents services a vraiment été dure pour moi.

Le suivi se fait donc avec Marcia et Marcel, le médecin-obstétricien.

Ils prennent le temps de faire connaissance avec nous et nous montrent que la relation de confiance avec leurs patients est primordiale.

Ils doivent avoir confiance en nous, et nous en eux. Ils font un beau duo de soignants, je me sens complètement sereine et en confiance.

Ma grossesse se passe bien, sans tracas particulier, en toute tranquillité

Célestine étant née à 38 semaines. C’est tout naturellement qu’on imagine voir arriver Angéline vers la même date, mais finalement, elle se fait attendre.

Je ne suis pas inquiète du tout et n’arrête pas de dire à qui veut l’entendre « Elle viendra quand elle sera prête. »

Le médecin ne le dira qu’après mais il était content de me savoir sereine car il dit que c’est souvent là que le mental interfère beaucoup pour la future maman.

Les contrôles se poursuivent et bébé va toujours bien, liquide amniotique ok, le taux de fer dans le sang ok.

Mon entourage demande « Alors, ça approche ? Il t’a dit si le col était ouvert ? ».

Non, nous n’avons pas regardé. Mais franchement, ça peut s’ouvrir n’importe quand rapidement ou pas rapidement, je ne m’arrête pas à ça.

Bébé est prévu pour le 22 juillet, pas la peine de stresser

Finalement, les jours passent et toujours aucun signe de début du travail.

Je me sens toujours bien sauf la fatigue et le fait que je ne dorme pas super bien. Mais ça reste bien gérable et puis je me dis que c’est aussi une préparation à ce qui va suivre.

Le 22 juillet arrive et toujours rien. Je me décide à prendre les tisanes de feuille de framboisier, les 6 dattes par jour et à marcher avec ma plus grande en faisant de belles promenades quand le temps le permet.

Je teste aussi la marche en décalé, en marchant sur une bordure pour un pied et sur la route de l’autre. Ça marche bien ! Enfin, je sens bien le poids de bébé sur le périnée en faisant ça.

Après toujours aucun signe de travail mais je reste sereine. Je fais ce que je peux pour bébé, après c’est elle qui décide de son arrivée.

Le 28 juillet toujours rien. Je décide d’aller à l’herboristerie voir s’il y a un petit remède naturel que je n’aurais pas testé. Elle me mentionne l’huile d’onagre à boire que j’ai déjà, et l’huile vibratoire d’églantine qui s’appelle « ouverture ».

Alors je teste ça, en plus du massage sur le point d’acupression pour l’accouchement avec une goutte d’essentielle de clou de girofle en plus d’une huile végétale.

Bienfaits de l'huile d'onagre pour l'accouchement
Les capsules d’huile d’onagre sont hydrosolubles et peuvent être prises par voie orale ou vaginale en fonction de la date de votre terme. © Naturelle maman

Je reste sereine, mais je me dis que si j’étais à l’hôpital, on me parlerait déjà de déclenchement

Ici, on me laisse jusqu’au 5 aout. Après cette date, ça sera déclenchement à l’hôpital, ou pose de ballonnet en espérant accoucher avant ce terme.

Du coup, je demande mon massage du dos tous les jours à mon compagnon (ça fait du bien !) avec l’huile d’ouverture, je masse également mon ventre et mon périnée avec.

Je parle à mon bébé et lui explique que si elle tarde trop, on ne pourra pas l’accueillir à la maison.

Je fais aussi du yoga prénatal, donc j’essaye des positions pour favoriser la descente et avec l’hypnose périnatale, j’écoute l’hypnose d’ouverture pour dire à mon corps que je suis prête à enfanter.

J’ennuie aussi mon compagnon en disant qu’il faut qu’on fasse la technique à l’italienne ! Tout ce qui peut aider le travail, on le fait.

Après un rapport la nuit du 28 juillet, je contracte avec quelques douleurs. Je demande à mon compagnon de se coller contre moi pour que mon bas de dos soit chaud. Ça fait du bien, un peu comme une bouillote.

Finalement, j’arrive à m’endormir et le 29 au matin, plus de contraction et pas de symptôme. On refait un rapport de l’après-midi puis une bonne sieste. Après la sieste, de légères contractions s’installent mais rien de régulier ou de vraiment douloureux. Juste une petite douleur de règles.

On finit de monter les stores dans la maison et la journée se termine.

Les contractions sont toujours là, faibles et irrégulières Au moment de dormir, impossible de trouver le sommeil.

Je sens bien les contractions et on dirait que ça devient régulier

Il est plus ou moins minuit et mon compagnon dort bien. Je décide de me lever pour compter les contractions en faisant un petit jeu de logique à la lueur des bougies.

Une heure passe et mon application m’a déjà dit 3 fois d’aller à l’hôpital que c’est urgent, haha !

J’ai déjà eu ces messages pour Célestine du coup, je ne m’inquiète pas et continue de compter en m’occupant l’esprit.

Vers 1h30, je commence à me dire que ça pourrait bien être le jour J.

Je commence à préparer le salon pour installer la piscine, un peu de rangement. Je lance la cuisson d’un pain pour qu’il soit prêt au petit matin…

Vers 2h je réveille mon compagnon, j’ai besoin qu’il m’aide à gérer la préparation pour être sûre que je n’oublie rien.

On regarde la liste de la sage-femme, on prépare la piscine qui était déjà gonflée, et je gère les contractions comme je peux mais ça s’intensifie doucement. Le fait de me pendre au cou de mon compagnon aide beaucoup pendant la contraction à détendre le bas. On se rappelle toutes les phrases et mantras positifs.

Je parle à mon bébé en disant que bientôt en sera ensemble, qu’elle fait du bon travail, que tout se passera bien.

Vers 3h30, on décide d’appeler BabyKriebels. C’est toujours stressant, est-ce que c’est le moment de les appeler ? Est-ce que c’est vraiment du travail ? Mon compagnon est un peu réticent pour les appeler mais moi je sens que c’est le bon jour et quand je vais aux toilettes, il y a un peu de sang, donc le col travail. Et comme ils ont une heure de route…

Marcia répond de suite avec une voix qui ne montre pas de signes de sommeil. Elle se met en route avec Marcel le médecin et me dit qu’ils seront la dans une heure.

Vers 4h, on prévient ma doula de nous rejoindre vers 4h30.

Je demande aussi de prévenir le groupe du blessing way. En effet, pendant le blessing way réalisé en juin, j’avais offert des bougies avec des animaux totems aux femmes qui m’ont accompagnée en demandant d’allumer la bougie au moment du travail pour m’envoyer des ondes et intentions positives. Toute aide est la bienvenue !

Les contractions deviennent un peu plus douloureuses à chaque fois, mais je gère. Je me
suspends ou je peux le temps de la contraction en utilisant la respiration ventrale apprise au
yoga prénatal. C’est ce que j’utiliserai jusqu’au bout.

Avoir un objectif à réaliser pendant la contraction me permet de tenir bon, sachant que la vague allait diminuer et que je pourrai profiter du repos à venir, avant la prochaine.

Vers 4h30, Marcia et Marcel arrivent. Marcia vérifie l’état du col pour savoir si je peux déjà entrer dans la piscine ou non. Je suis dilatée à 5, mais le col est toujours postérieur. Je n’ai pas encore perdu les eaux.

Elle dit à mon compagnon que je peux aller dans la piscine. Tout est prêt. Il n’y a plus qu’a tourner le robinet.

Ma doula arrive aussi. Elle est discrète et prend les photos du moment tel qu’on l’avait discuté. Je continue de souffler à chaque contraction, en ramenant bébé vers moi. Je ne pousse pas pour la faire sortir, je fais rentrer mon ventre pour aider l’utérus dans la contraction. Ça m’aide beaucoup. La douleur est là, mais un peu moins forte.

Vers 5h je rentre dans l’eau

Ça fait du bien l’eau chaude sur mon dos. Mais pendant la contraction, je me tire sur le rebozo que mon compagnon a autour du cou et je râle de sentir mon dos sortir de l’eau.

Dans ma tête, je hurle. Mais sur le moment, je continue la respiration et commence doucement à faire des sons graves pour aider un peu plus à faire passer la douleur.

Je suis sur les genoux, mais je commence à avoir des crampes.

Vers 5h30, ma grande se réveille en pleure. Mon compagnon va la rassurer et la ramène auprès de nous. Heureusement, ma doula a pris le relai le temps des contractions, j’ai besoin de me suspendre à quelqu’un pour gérer la contraction efficacement.

Les crampes deviennent plus présentes, je viens de perdre les eaux et Marcia me propose de me retourner pour être mi-couchée, mi-assise. Ça fait du bien mais pas de temps à perdre, je sens que ça pousse, bébé arrive.

J’ai peur quelques secondes de faire peur à ma plus grande avec mes sons mais Marcia me précise que ça ne sert à rien de demander à quelqu’un de venir la chercher, bébé sera vite là.

Je rassure ma grande entre 2 contractions en expliquant que bébé arrive, que ça fait un peu mal mais qu’après ça va. Elle n’a pas peur et je suis rassurée. La doula s’occupe d’elle aussi pendant que mon compagnon me soutient dans les dernières contractions.

Ça pousse fort, bébé est presque là.

Je sens bien le cercle du feu, mais être dans l’eau soulage beaucoup

Après, ça reste une belle tête de bébé, donc le passage, je le sens bien. Je sens aussi bébé pousser avec ses pieds de l’intérieur et décide de ne plus attendre les dernières contractions, je pousse tout en continuant de souffler avec le ventre… la tête passe, puis les épaules. Et bébé est enfin sur moi.

Bienvenue Angéline, il est 6h12, le 30 juillet

J’avais écrit une visualisation de mon accouchement le 17 juillet, une nuit ou je ne trouvais pas le sommeil, et j’avais vu son arrivée au petit matin, dans la piscine, la naissance juste après la perte des eaux. Franchement, j’étais à 95% dans le juste. Je pense que ça peut faire beaucoup de bien aux mamans d’essayer de visualiser l’accouchement à venir.

On pose Angéline sur moi, et rapidement, je sens l’émotion monter quand je regarde ma grande Célestine qui fixe sa petite sœur sur moi.

Je suis heureuse d’être chez moi, heureuse que Célestine ait pu assister à l’accouchement et qu’elle n’ait pas eu peur. Heureuse que tout se soit bien passé.

Après quelques minutes, je sors de la piscine, et m’allonge sur le divan. Célestine et papa coupent le cordon qui a cessé de battre et le placenta sort tranquillement.

Marcel décide de faire quelques points pour les petites déchirures probablement du au passage de l’épaule, mais tout va bien. Bébé va bien, je vais bien.

Après toutes les premières vérifications, tout le monde déjeune de pain frais et de cookies préparés par ma doula. Ça sent bon dans la maison.

Angéline fait 3kg 785 pour 52 cm. C’est un beau gabarit. Je rigole car j’ai ennuyé mes proches en disant que je n’avais pas de 0 mois… Finalement, je ne saurai rien mettre de ce qu’ils m’ont acheté, le 1 mois est déjà pas mal juste.

Je vais prendre une douche pendant que papa fait du peau à peau. Je suis étonnée de voir que je n’ai pas trop mal au périnée comparé à la naissance Célestine ou j’avais l’impression de devoir le tenir quand je marchais.

Finalement, tout le monde s’en va, et on reste tous les 4 ensembles à nous découvrir. On ira faire une petite sieste ensemble aussi pour essayer de rattraper un peu de cette nuit blanche mais c’est tellement plaisant d’être chez soi ! »

Joséphine

Vous pouvez lire le premier récit de naissance douce de Joséphine ici.

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