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Bonjour et bienvenue chez Naturelle maman !18 avril 2024
Je suis arrivée à la maternité dilatée à 9 cm

Accouchement de Kathleen « Arrivée à la maternité dilatée à 9 »

Alors qu’elle avait très peur d’accoucher, Kathleen nous raconte comment elle a vécu son travail très sereinement à la maison, au point d’arriver à la maternité dilatée à 9 centimètres et sur le point d’accoucher ! Découvrez comment elle s’est préparée dans son récit de naissance douce.

« Pendant très longtemps je n’ai pas voulu d’enfant.

Au-delà du fait que je n’étais simplement pas prête, l’accouchement me faisait peur.

Les images qu’on pouvait voir à la télé me semblaient barbares…

J’étais prête à adopter ou à vivre mon accouchement sous anesthésie générale (oui oui carrément).

Et pourtant… Je suis arrivée à la maternité dilatée à 9 centimètres !

Quand j’ai découvert ma grossesse, je commençais déjà depuis un moment à me tourner beaucoup plus sur le naturel.

Alors c’est tout naturellement que je me suis intéressée à la grossesse naturelle, au corps, à ce qu’il se passe pendant la grossesse, et finalement pendant l’accouchement…

J’ai suivi le programme Naissance Douce qui est vraiment une mine d’or !

J’étais beaucoup plus sereine quant au jour J, j’avais presque hâte que ça arrive ! 

Le 22 mars 2022, dans la journée, je commence à avoir des contractions différentes de d’habitude.

Jusqu’à présent je n’avais que des contractions non douloureuses, simplement le ventre qui durcissait.

Ce jour-là, j’ai une sensation de forte pression dans le rectum.

Non douloureuse mais hyper désagréable.

J’en ai quelques-unes comme ça dans la journée. 

Le soir, je monte me coucher avec mon mari à 23h en sentant toujours cette forte pression dans le rectum de temps en temps, qui me réveille régulièrement dans la nuit.

Pour tout vous dire, c’était très exactement toutes les demi-heures mais je me rendors à chaque fois. 

Je ne m’inquiète pas, ce n’est pas douloureux.

Au petit matin, mon corps commence à tétaniser, la fatigue de s’être réveillée toutes les 30 minutes.

Et certainement, le mental qui commence à galoper…

Mon mari se rend seulement compte à son réveil que la nuit a été compliquée pour moi.

Il me fait couler un bain chaud qui me fait instantanément du bien

Je me mets dans ma bulle, avec de la musique sauvage, du tambour, de la flûte… qui me transporte aussitôt complètement ailleurs.

D’ailleurs j’écris un post dans le cercle des Naturelle Maman sur facebook pour comprendre ce qu’il se passe, étant donné que pour moi les contractions de travail étaient absolument insurmontables… dixit l’entourage.

Il est 9h, je suis toujours incroyablement bien dans le bain, je sens que les contractions sont toujours là, mais beaucoup plus supportables dans l’eau.

Je panique à l’idée de sortir, mais instinctivement je décide de sortir pour savoir si les contractions sont toujours réellement là ou si mon mari peut aller travailler tranquillement. 

Que neni, me voilà à peine sortie du bain, à quatre pattes dans le salon sur mon tapis de yoga, les coudes sur mon ballon de grossesse.

Lors de la contraction suivante, je vomis.

Monsieur décide alors d’appeler la maternité.

La sage-femme au téléphone souhaite me parler.

Et là je me rends compte de la puissance du mental puisqu’au cours de ses questions je n’ai pas eu une seule contraction.

Elle me conseille, si je le souhaite, de continuer le travail à la maison

A peine raccroché, une nouvelle contraction arrive, je me remets dans ma bulle. 

Je demande à Monsieur de tester l’application du mélange d’huiles essentielles vu dans le programme Naissance douce.

Encore une fois, ses effets sont instantanés !

Ca soulage… mais vous allez me prendre pour une folle : comme je ne considére pas avoir des contractions douloureuses, je ne veux pas « griller toutes mes cartes de suite ».

Je dis à mon mari de garder le mélange pour plus tard, quand je serais « dans le dur du travail »

Spoil alert, je ne l’ai jamais utilisé…

Je me remets dans ma bulle, toujours avec la musique qui me transporte.

Je suis moi-même sophrologue alors très facilement je me réfugie dans mon lieu ressource.

Mais la respiration est parfois crispée, coupée, par cette sensation de constipation, je ne m’attendais pas à ça…

Je continue quand même à accompagner les contractions l’une après l’autre comme je peux

Je ne les chronomètre pas, sinon je ne gère plus rien.

Mon mari appuie en bas du dos à chaque contraction. Ca me fait du bien. 

Puis une contraction d’un niveau supérieur se fait sentir.

J’ai l’impression d’être essorée tel un linge humide, à tel point que mon chien qui est resté au panier toute la matinée vient me voir.

Sur cette contraction je vomis. Et au même moment, je sens quelque chose entre mes jambes, pendant une demi seconde j’ai cru que c’est bébé qui sortait.

Et ça éclate ! Mon conjoint me rappelle alors que c’est la poche des eaux qui a éclaté. 

Il y en a partout sur mon tapis de yoga !

Je ne fais que de répéter que mon tapis de yoga est foutu !

Je vais me passer à l’eau sous la douche pendant que mon conjoint rassemble les affaires et appelle la maternité.

On lui demande de ne pas trainer, que les contractions risquent d’être plus douloureuses sans la poche. 

Après 15 minutes de voiture où je garde les yeux fermés tout le long, avec une bouillote en bas du dos, pour me couper du spacio temporel, on arrive à la maternité.

On m’examine, la sage-femme me dit quelque chose mais je ne comprends pas bien et me demande si je veux la péridurale.

J’explique que notre souhait est de la retarder au maximum.

Quelques minutes plus tôt elle m’expliquait en fait que mon col est dilaté à 9, je n’ai plus le temps de réfléchir… 

Wouaaaah ! Je suis dilatée à 9 ?! Je n’y crois pas !

Et en même temps je dois choisir rapidement si je veux la péri ou pas.

J’hésite fortement, les trois quarts du travail sont fait, puis je finis par céder…

La fatigue, et le fait d’être arrivée à la maternité, le mental a repris certainement le dessus.

Et pour moi, j’ai accompli haut la main notre projet de naissance

Une fois la péridurale posée, je me repose.

J’appréhende la poussée, je me rends compte que c’est ce qui me fait le plus peur et que c’est ce que j’ai le moins travaillé avec mes outils en sophrologie.

La péridurale a complètement anesthésié mes ressentis, alors qu’elle est soi-disant peu dosée.

Mais je pense que vu que j’étais jusqu’à présent, pleinement à l’écoute de mon corps, je suis totalement désorientée. 

Vient l’heure de la poussée, qui dure un peu trop à mon goût.

On parle de phase de désespérance avant la dilatation complète du col, ma phase de désespérance aura été ici.

C’est à ce moment-là que je dis :

« Mais sortez-le, je n’en peux plus, je ne vais jamais y arriver… »

Heureusement, la sophrologie m’aide beaucoup et les sages-femmes me disent que je récupère hyper vite entre les poussées et que ça se ressent sur le rythme cardiaque de bébé.

Malheureusement ça ne suffit pas et il il finit par sortir avec l’aide de la ventouse au bout de 45 minutes de poussées.

Le cercle de feu est absolument insoutenable.

Je sais que sur le moment j’ai dit « plus jamais je ne veux ressentir ça ».

Pourtant aujourd’hui je sais que s’il y a un deuxième, ca sera sans péri 

Evan, avec ses 3kg6 est né le 23 mars 2022 a 17h05  et à la maternité je suis connue sous le nom de « la maman qui est arrivée dilatée à 9 centimètres.

Pendant les semaines qui suivent l’accouchement et encore parfois aujourd’hui je regrette d’avoir pris la péridurale.

Mais je garde en tête que tout arrive le plus justement possible.

Chaque plan est parfait comme l’a dit une maman lors de son récit d’accouchement.

Je suis très heureuse du travail effectué, moi, mon bébé et mon mari.

Témoignage accouchement Naturelle Maman

N’oublions pas que j’étais plutôt de celles à ne pas vouloir d’enfant tellement tout ca me terrorisait.

Encore une fois le mental est surpuissant, je suis certaine que si j’avais écrit un projet sans péridurale, j’aurais dit non.

Mais le projet était de la retarder au max, donc mon objectif est accompli ! 

Ce que je retiens surtout c’est que non, les contractions ne sont pas obligatoirement insurmontables…

Si j’avais continué de les attendre, bébé serait né dans le salon.

Merci Anne Laure pour votre programme Naissance douce, gardons à l’esprit que Oui notre corps sait faire, les femmes accouchent depuis la nuit des temps. »

Kathleen


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One Comment

  1. Vera Reply

    Pour mon premier bébé j’avais demandé une péridurale qui n a pas fonctionné.
    Maintenant, je peux me vanter d’avoir accouché en ayant mal mais on ressent tout et c’est magique. Après 1 heure de contractions de travail, jai commencé à baisser les bras mais en sentant la tête de mon bébé prête à sortir j’ai repris force et courage et me suis mise à pousser.
    Je ne regrette pas que elle n’aie pas fonctionné, je suis heureuse et fière d’avoir accoucher sans péri et si j’ai un autre bébé je recommencerai pareil.

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