Comment accepter d’accoucher par césarienne quand on rêve d’un accouchement par voie basse et sans péridurale ? Et comment, une fois que ce choix est fait, se préparer à une césarienne douce et la plus humaine possible ? C’est ce dont témoigne Marie qui a donné naissance à son premier bébé par césarienne douce.
« En 2023, j’ai vécu ma première grossesse. Depuis plusieurs années, j’avais un grand intérêt pour la santé au naturel ainsi que pour les domaines de la maternité et de la petite enfance. J’avais hâte de tout concilier en une même expérience !
J’ai eu tellement de plaisir à accompagner ma grossesse et à préparer à mon accouchement grâce aux contenux proposés par Naturelle Maman.
Je me suis vite projetée dans un accouchement par voie basse et le plus naturel possible.
La césarienne ? Je n’entrais même pas en matière. J’étais moi-même un bébé né par césarienne. Mais notre histoire serait autrement. Il n’y aurait pas de césarienne.
Sauf que… Mon bébé s’est installé en position transverse. Ma petite loutre, je l’ai sentie plusieurs nuits tenter de se retourner, en vain.
Et puis les semaines ont défilé, les discussions et les thérapies se sont enchaînées : VME éventuelle, acupunture, ostéopathie, yoga, séances de bouillotte chaude et playlists Spotify pour inviter bébé à se diriger vers le bas de mon ventre… Sans oublier un agenda médical bien rempli et l’angoisse qui montait au fur et à mesure que le terme approchait…
Quelle fin de grossesse chahutée !
Que de tensions en moi et dans notre couple. Un sentiment de lutte. Que faire pour bien faire ? Et puis une consultation est tombée à pic. A plusieurs reprises, j’avais entendu parler de ce spécialiste qui faisait naître les bébés en siège, entres autres. Après l’avoir rencontré, c’était clair pour moi, j’accoucherai ici, avec ce médecin. Le docteur Cœur comme je l’appelle.
Mais encore fallait-il que je me positionne : quel projet de naissance ?
Quel était le plus juste pour mon enfant ? Pour moi ? La lutte a continué. Je m’accrochais au peu d’espoir de cet accouchement par voie basse tant projeté.
La possibilité d’une VME était peu concluante dans notre cas de figure.
L’accouchement par le siège ? Trop contraignant là où on me le proposait : un contrôle par ci, un IRM par là, un déclenchement quasi pour sûr… Bof. Ça ne me parlait pas.
Est-ce que je devais vivre un accouchement par voie basse « à tout prix » ?
A quel prix, au juste? J’étais confuse. Tout ce que je voulais, c’était de la douceur. Ce qui m’apaisait durant ces journées de doutes, c’était de parler à mon bébé et cette phrase que m’avait formulée ma sage-femme durant le suivi : « Les bébés savent, fais lui confiance, il y a bien une raison. Ton bébé sait ».
On dit que la nuit porte conseil. Cette nuit-là, j’ai si mal dormi. Et mes pensées ont tourné en boucle autour du même sujet : la césarienne.
Le Dr. Cœur nous avait aussi présenté les différents types de césariennes que j’avais écouté d’une oreille.
Au réveil je savais. Et si le plus juste pour ma fille et moi était l’accouchement par césarienne douce ? Je ne voulais pas accoucher dans la lutte. Et si c’était ça « le plus doux » pour cette fois-ci ?
A partir de ce moment, les larmes n’ont fait que couler… Ca y est. La lutte était finie. J’avais lâché. Lâché cette idée d’accouchement par voie basse tant idéalisé. C’était certain, la naissance de ma fille allait être douce.
Mon bébé allait naître par césarienne douce avec l’aide du docteur Cœur. A défaut de ne pas avoir pu vivre l’accouchement par voie basse, nous avons pu préparer la naissance de notre fille par césarienne douce.
TOUT a été soigneusement respecté : nous avons vu naître notre fille
Elle était si belle. nous avons accompagné l’accouchement par césarienne en pratiquant l’haptonomie. Tous les trois, ensemble. Comme pendant la grossesse.
Accompagnée quelques secondes par son papa pour un bref contrôle, mon bébé a pu rapidement me rejoindre, en peau à peau. les contrôles secondaires et les mesures ont attendu déterminée, elle s’est hissée après quelques minutes vers mon sein pour une première tétée, quel cadeau !
Nous avons vu et gardé un souvenir de son placenta. Et en collaboration avec une pharmacie, nous avons réalisé l’isothérapie placentaire.
Nous avons vécu 4 jours d’amour et d’apprivoisement en chambre familiale (avec vue sur les montagnes) le peau à peau, chaque jour. Avec papa, avec maman. Et bien plus encore.
Le jour de la césarienne
Le jour-J quant à lui, et bien oui, on le connaissait. J’en ai profité pour préparer mon corps, ma tête et mon cœur. Je me suis fait plaisir. Puis j’ai préparé notre fille et lui ai raconté les quelques heures qui nous séparaient de notre rencontre. Elle n’avait rien à craindre. Tout allait être doux.
Allez, une dernière photo de mon bidou avant l’intervention. Ensuite, je ne sais plus combien de temps a duré la naissance.
En soi, une césarienne, c’est une intervention chirurgicale rapide. Ce qui compte le plus selon moi, c’est l’atmosphère tout autour : en considérant le contexte médicalisé, l’anesthésie, etc.
De notre côté, le temps était suspendu.
L’équipe était d’une bienveillance remarquable et ma fille, si sereine
Mon accouchement s’est passé ainsi. Le plus juste et le plus sécure pour nous deux. Ce jour de janvier, nous avons compris. Notre fille, cette danseuse, est née avec le cordon 6 fois enroulé autour de son petit cou. C’était donc ça. Elle ne pouvait s’engager vers la voie basse. Alors oui, c’est rare. Et je crois que dans notre cas, la césarienne a bel et bien amené cette douceur tant souhaitée. Notre fille est née dans la douceur.
Par « voie haute » comme ils l’appellent. Sans urgence. Sans lutte. Les jours qui ont suivi, nous lui avons proposé des temps d’emmaillotage et de portage physiologique. C’est surtout papa qui portait car moi, je me remettais progressivement de l’intervention.
Nous avons fait notre première « longue » balade toutes les deux, deux semaines après la naissance
Depuis la première tétée, l’allaitement s’est poursuivi tranquillement, avec l’appui de mes acolytes, ces coupelles en argent !
Cette césarienne a été l’un des choix les plus difficiles de ma vie. Mais elle était finalement tellement ajustée. Je suis fière de ce choix. Et de mon bébé qui savait. »
Marie
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