Après un premier accouchement par césarienne en plein covid à cause d’une pré-éclampsie, Barbara souhaitait se réapproprier son expérience de naissance pour l’arrivée de son deuxième bébé. Elle s’est beaucoup informée, battue pour trouver une sage-femme qui accepte de l’accompagner, entourée d’une doula et beaucoup préparée pour réaliser son projet. Découvrez le récit de son AVAC qu’elle a vécu et qu’elle décrit comme une guérison.
« Mon premier accouchement a eu lieu en mai 2020, après des semaines de confinement et autres joyeusetés, au beau milieu de mon 8ème mois.
J’avais eu un suivi de grossesse on ne peut plus classique : rdv gynéco tous les mois, test de glucose, prises de sang et examens d’urines réguliers…
A 32 semaines, je fais une douce balade en forêt avec mon mari quand je me sens soudainement très fatiguée et mes doigts se mettent à gonfler de façon inquiétante.
Nous décidons d’aller faire un examen de routine à la clinique où je suis « suivie » et rapidement le verdict tombe : diagnostic de pré-éclampsie.
J’ai de l’hypertension et une protéinurie qui augmente très rapidement dans les urines, ce qui montre une souffrance du placenta, qui peut être dangereuse voire mortelle pour le bébé comme pour moi.
Je suis effondrée.
Je suis hospitalisée puis transférée au CHU où je passe 15 jours (sans visite à cause du covid…) puis l’équipe décide de me proposer une césarienne car on craint que mon corps ne décompense et le bébé commence à en souffrir.
J’accepte la césarienne et à partir de là, c’est comme si un ouragan s’abat sur nous
Car même si la césarienne se passe bien, que notre petite fille née prématurément se porte bien, les suites sont très difficiles pour nous.
Mon état de santé étant instable, et la prise en charge d’un bébé d’1,8kg s’avérant une épreuve redoutable, avec encore 15 jours d’hospitalisation.
Je finis par me remettre de cette épreuve au bout de quelques mois et ma fille et moi nous portons à merveille.
Je découvre lors de mon post-partum les podcasts d’Alchimie Féminine, et je lis en parallèle le livre d’Ingrid Bayot « Le 4e trimestre de la grossesse ».
Ces témoignages me bouleversent et je réalise oh combien la naissance est une initiation, un rite de passage que je n’ai pas connu.
Même si le discours habituel rassurant est « tant que maman et bébé vont bien », je ne le supporte pas et je comprends que même si j’ai donné naissance à ma fille, pour moi, je n’ai pas accouché.
Il me manque cruellement quelque chose, une étape, une transition
Je m’informe énormément, les mois passent, et ces récits de naissance libres ou à la maison de femmes en puissance agissent comme une guérison, je me rends compte que même si mon état justifiait une césarienne (je n’avais pas vraiment d’autres choix compte tenu de la pathologie qui s’abattait sur moi) la médicalisation quasi systématique des naissances m’interpelle violemment.
Je me pose la question d’une seconde grossesse.
Mais je suis terrifiée à l’idée de vivre une seconde pré-éclampsie, de revivre le même scénario et pire, d’une autre césarienne.
Je me renseigne sur les possibilités d’un accouchement par voie basse après césarienne (AVAC), et je me rends compte qu’en France c’est compliqué.
Même si sur le papier les structures de naissance se disent favorables, j’ai peur qu’avec mes antécédents on ne me laisse pas vivre ma grossesse sereinement avec un suivi médical classique.
Je poursuis mes recherches et après de nombreuses lectures et écoutes de podcasts, je découvre la Brewer Diet, un régime d’un médecin américain qui préviendrait la pré-éclampsie, à base de protéines, de produits laitiers crus, et de sodium (presque l’inverse de ce que l’on recommande aux femmes enceintes).
Aucun gyneco ou aucune sage-femme que je rencontre ne m’a parlé de ce régime.
Je lis de nombreux témoignages de femmes qui ont suivi ce régime et qui mènent une grossesse à terme.
Puis je lis « Une césarienne ou un AVAC » d’Hélène Vadeboncoeur, une solide recherche sur les grossesses après césarienne avec pleins de témoignages et je commence à y croire.
Moi aussi je peux le faire, je peux avoir une seconde grossesse à terme, et peut être même une naissance par voie basse après une césarienne.
J’attends les 2 ans recommandés pour que la cicatrice utérine soit optimale et un petit oeuf vient s’accrocher au creux de mon ventre en juin 2022.
Je rencontre plusieurs sages-femmes et gynécologues et je me rends vite compte que cette grossesse va être suivie de très près.
Je n’en ai pas envie.
J’ai envie de vivre pleinement ces 9 mois, sans examens inutiles et anxiogènes
J’apprends énormément sur qui propose ces examens et pourquoi.
Mon mari, médecin, me soutient à 100% dans mes démarches (ou mes « non-démarches » plutôt).
Je veux bien faire les 3 échographies réglementaires mais pas plus.
Je ne vois pas de gyneco avant le 6e mois et je refuse beaucoup d’examens que je juge anxiogènes ou inutiles si ils ne peuvent rien changer au cours des choses.
Je me sens souveraine, et je sens que mon bébé va bien.
Je suis en pleine forme, et je suis la Brewer Diet. J’ai confiance.
Mon projet de naissance se dessine petit à petit : la naissance à l’hôpital ne me convient plus du tout, le plateau technique non plus.
De toutes façons, avec mon utérus cicatriciel et mes antécédents j’ai très peu de chance de vivre une naissance physiologique en structure.
Je veux enfanter à la maison
Je comprends au fil de mes lectures que les femmes enfantent par elles mêmes depuis 300 000 ans (même bien plus) alors pourquoi devraient elles « se faire accoucher » depuis 100 ans ?
Je ne ferai pas de cours de physiologie ici mais j’apprends que lorsque la future maman est rassurée, respectée, au chaud et en sécurité, le cocktail hormonal qui jaillit amène le corps à mettre au monde, pour peu qu’on le laisse faire, et en puissance (dans la plupart des cas bien-sûr, la pathologie existe ce n’est pas moi qui dirait le contraire).
J’appelle donc des sages-femmes qui accompagnent les accouchements à domicile, mais elles refusent de m’accompagner, car un utérus cicatriciel c’est trop dangereux (en fait c’est surtout que la pression sur les sages-femmes à domicile en France est telle qu’elles ne peuvent se permettre aucun écart).
Puis je persévère et rencontre la perle rare.
Celle qui nous fera confiance, celle qui dit oui.
Celle qui me délivre et me permet de me projeter dans un enfantement doux, au sein de ma maison, avec mes odeurs, mes objets, mes sensations.
Je me prépare à cet accouchement comme pour un marathon ou les JO : je fais plusieurs préparations physiologiques à la naissance.
Ema Krusi, Nina Narre, Naître à la maison, Perrine Sacrée mama, sont des femmes qui m’encouragent et m’inspirent.
Je fais très peu de rdv à l’hôpital, je m’inscris bien-sûr « au cas où » et je respecte les quelques examens obligatoires mais je n’en fais pas plus.
Tout se présente bien, et si un problème survient pendant l’accouchement je suis à moins d’un kilomètre de l’hôpital, je suis en sécurité.
Je suis accompagnée par une doula depuis le premier trimestre qui me soutient dans mon projet, et je suis soutenue par mon mari, indéfectible.
Je prévois une séance d’acupuncture tous les mois, je me fais masser, je mets toutes les chances de mon côté pour apaiser mon corps et mon esprit.
Je passe 32, puis 34SA. Je n’en reviens pas, j’ai un vrai gros ventre de femme enceinte, un bébé qui se porte bien, un petit garçon d’amour.
Puis je dépasse le stade de la prématurité, 37SA, puis 38 et enfin 39SA. C’est pas vrai, je le fais, je suis entrain de le faire !
La maison est prête, les derniers jours sont longs, je suis partagée en appréhension et excitation
Comment vais-je vivre les contractions ? Et si, et si ?
Mais j’ai tellement gagné en confiance, mon corps sait faire, les femmes enfantent depuis l’histoire de l’humanité, je vais me connecter à elles. Je vais ouvrir le passage.
A presque 41sa (le terme du terme), le travail semble doucement s’installer.
Dans la nuit de samedi à dimanche, je suis réveillée par la rupture de la poche des eaux.
Je reste sereine, j’envoie un petit message à ma sage-femme, à ma doula et me rendors.
Le lendemain matin je prends un petit dej au lit, et nous décidons d’aller marcher au soleil en prenant par la forêt.
Je ressens ma première « vraie » contraction.
Ma doula est malade, elle ne pourra pas être présente.
Notre sage-femme prévoit de se faire accompagner par une autre doula, elle ne travaille plus « seule ».
Nous continuons la balade jusqu’au bout puis je ressens le besoin de rentrer à la maison.
Mon mari va me chercher un bon plat chaud, et s’occupe de notre fille pendant que je m’isole dans ma chambre.
Je me repose sur mon lit une bonne heure puis vers 13h les contractions se rapprochent et s’intensifient.
J’alterne entre des mouvements sur le ballon, et de la marche au premier étage de notre maison.
Mon mari fait une sieste avec notre fille, je gère toute seule les vagues et me mets peu à peu dans ma bulle.
Mon bébé arrive, ça y est.
Mon époux appelle la sage-femme qui souhaite me parler : elle me conseille de « ménager ma monture » et d’essayer de me reposer dès que les contractions le permettent.
Elle sera là vers 20h.
Il doit être 16/17h lorsque mon mari appelle nos amis qui viendront récupérer notre fille : j’ai vraiment besoin du soutien de mon mari alors que les vagues s’intensifient.
J’ai besoin de bouger mon bassin sur le ballon, je commence à faire des bruits assez sonores.
Le temps semble s’écouler étrangement à partir de la fin de journée.
J’entre dans la piscine d’accouchement chaude louée pour l’occasion, et c’est si agréable.
J’y reste peut être une heure. Je n’ai jamais voulu de toucher vaginal pendant la grossesse, je ne sais pas du tout quel aspect avait mon col avant l’accouchement et c’est sûrement mieux comme ça. J’ai confiance.
Mon mari allume les bougies partout, l’ambiance change.
La nuit tombe. Je suis complètement ailleurs. J’accède à une sorte de vortex.
Ma sage-femme et une doula arrivent à la maison vers 21h.
Comme des anges de douceur venues pour m’accompagner dans ma transition de vie et pour m’aider à traverser le vortex.
Mon mari est assis dans les escaliers et il écrit, dans un carnet, chaque étape depuis le début du travail.
Peut être qu’un jour je partagerai ses mots.
Ma sage-femme me propose de « regarder » mon col, de voir l’avancement du travail, car sur un utérus cicatriciel, on souhaite que le travail soit efficace pour ne pas fatiguer inutilement la cicatrice (même si aucune contraction n’est inutile, chacune nous rapproche de la naissance).
Elle me dit que la dilatation est avancée à un « bon 5 » mais que mon col est encore trop rigide, comme un cuir qui doit se détendre.
Elle me regarde dans les yeux et me dit « tu dois passer un cap maintenant, tu dois relâcher ton corps pour laisser le col s’ouvrir et s’assouplir »…
Je retourne dans la piscine et commence à bouger au rythme très intense des contractions, je m’endors entre chaque vague.
Je suis comme droguée (merci les endorphines)
Je vois la doula et la sage-femme comme des gardiennes autour de moi.
Elles me massent, me font couler de l’eau chaude sur le dos, me préparent à boire, chantent.
Tout est si flou. Je me laisse envahir par les sensations, j’essaye de m’abandonner à cette intensité, je lâche prise.
Vers 23h, je sens la tête du bébé pousser contre le col.
J’ai réussi « l’épreuve de travail », je suis passée de 5 à 10cm en 1h30.
À partir de ce moment la sensation des contractions changent.
Je sens que le bébé pousse vers le bas, j’essaye d’accompagner chaque réflexe de poussée mais bon dieu, ça fait mal.
Je sais que j’y suis presque. Je rugis comme une lionne, je me démène.
Je sors de l’eau et je marche, puis j’accueille les contractions sur mon lit.
Ma sage-femme contrôle régulièrement le cœur du bébé sur un petit monitoring discrètement : il est toujours bien. Il fait tranquillement sa descente.
Mais moi, je suis fatiguée. Il doit être 2h/3h du matin, je sens la tête du bébé qui descend encore, je peux même sentir ses cheveux avec mes doigts, mais après chaque contraction il remonte comme un bouchon.
Je pousse de toutes mes forces, je donne tout.
Le cœur du bébé va bien mais les contractions ralentissent.
Est-ce mon utérus qui a besoin de repos ou qu’il fatigue trop ?
Je pense de temps en temps à ma cicatrice mais je ne ressens pas de douleur à ce niveau.
Au bout de 4h de poussées intenses, ma sage femme me dit « tu fais un travail extraordinaire, mais tu dois être récompensée maintenant, le bébé doit mieux s’engager il doit faire sa part du travail, et je pense que sa tête n’est pas assez fléchie, peut être peux tu envisager de finir à l’hôpital, car ton utérus fatigue« …
C’était le contrat avec mon mari : on fait tout pour avoir cette AVAC a domicile.
Mais si notre sage-femme nous demande d’aller en structure, on ne discutera pas…
Elle finit en me disant « ils vont te donner un petit coup de pouce à l’hôpital et si tout va bien dans 2h tu reviens à la maison je t’attends ».
Je n’y crois pas une seconde.
J’ai quelques contractions fortes mais malgré tout je descends les escaliers et grimpe dans la voiture ou mon mari me conduit à l’hôpital, dans lequel j’arrive en 5 minutes, la tête du bébé (presque) entre les jambes.
Je suis installée en salle d’accouchement en 10 minutes, une sage-femme et une infirmière me posent une perfusion.
Je ne veux pas d’ocytocine de synthèse, ni de péridurale, de toute façon il est beaucoup trop tard pour qu’on me la pose.
La sage-femme m’examine avec douceur et me dit « il est à une phalange de la sortie, dans quelques poussées il est là »
Le monitoring est toujours parfait, mais les contractions très espacées
Moi qui avait fait tout le travail à verticale jusqu’ici, quelle étrangeté de me retrouver sur le dos comme une tortue.
Mais je veux voir mon bébé. J’essaye de me remettre dans ma bulle, je sais que si les contractions s’éloignent trop je vais devoir avoir de l’ocytocine de synthèse, alors je pense à mon bébé pour me remettre dans le bain.
Et ça marche, les contractions reprennent de plus belle, naturellement.
Je pousse pendant 30 minutes puis la sage femme doit appeler le gynecologue, c’est le protocole.
Quoi ? Mais 30 minutes c’est pas beaucoup pour mettre au monde son petit !!!
Heureusement je tombe cette nuit là sur un gynécologue « à l’ancienne » qui me laisse le temps de continuer à faire descendre mon bébé naturellement.
Je pousse encore, la sage-femme m’encourage, la tête est là.
Le gynéco finira par intervenir en mettant une petite ventouse sur la tête du bébé : je hurle de douleur.
« Mais madame votre péridurale ne fonctionne plus ? »
« Monsieur je n’ai PAS de péri. »
J’ai cru qu’il allait tomber à la renverse.
Il prend une ventouse plus petite puis là, tout va très vite : je sens la tête du bébé contre la sortie, ce fameux cercle de feu, mais c’est trop rapide, je pousse et dans un rugissement de lionne, on me dit « la tête est sortie ».
J’accompagne dans un ultime effort les épaules et le reste du corps et je prends immédiatement mon petit bonhomme dans les bras.
Mon mari demande des ciseaux pour découper mes vêtements et mettre mon bébé en peau à peau contre moi.
Je le mets tout de suite au sein, je sais que la délivrance du placenta est un moment crucial et je ne veux pas que l’agitation autour de moi la perturbe.
Le bébé au sein produit un shoot d’ocytocine je pleure de joie. Je l’ai fait !!!
J’ai accouché par voie basse, c’est ma guérison
Je demande à laisser le cordon au bébé le temps qu’il arrête de battre, et dieu merci c’est accepté.
Je donne naissance au placenta naturellement, c’est une véritable délivrance. J’ai une petite déchirure qui doit être recousue.
Je profite pendant ce temps de mon bébé qui est laissé tout contre moi.
On verra la pesée plus tard. Il est beau, il est vif, il est doux, je l’aime déjà tant.
Je veux le ramener chez moi, je veux qu’il se sente chez lui.
Je demande à rentrer à la maison pendant que le chirurgien termine les points.
Mon mari s’occupe de signer une décharge. Et une heure plus tard, après un petit examen du bébé qui présente un Apgar 9/10 et un poids de 3,3kg me voilà descendant de la table d’accouchement, mes vêtements déchirés, mon bébé bien heureux dans les bras.
J’enfile mon manteau, mon mari reprend mon sac de maternité resté fermé, et il me pousse en fauteuil roulant jusqu’à la sortie.
Je remercie chaleureusement l’équipe d’avoir respecté mes demandes, et de m’avoir accompagné dans ce moment.
Quelques minutes de voiture et me voila a 6h du matin en bas des marches de mon jardin.
Dans un dernier effort, le sang coulant encore entre mes jambes, je remonte les marches de ma maison avec mon bébé au chaud dans les bras.
Ma sage-femme m’attendait, elle avait préparé une boisson spéciale post-partum au cacao et aux épices.
Elle avait raison : je suis revenue deux heures après l’avoir quittée.
Cette boisson, c’était si doux et chaud, comme mon lit dans lequel je me suis installée avec mon nouveau-né.
Je suis comblée. Je n’arrive même pas à dormir, après tout, je reviens de l’entre-deux monde, j’ai toute la vie pour dormir, mon bébé tout contre moi. »
Barbara
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Je suis en très grande réflexion en ce qui concerne un futur AVAC… J’hésite grandement entre la césarienne planifiée ou tenter un AVAC…. Pour l’instant ce qui me fait douter de la césarienne planifiée, c’est le »après ».. J’ai très bien récupéré à mon premier, mais là j’en aurai 2 à m’occuper et même avec l’aide de mon mari et de mon entourage, je sais que je vais trouver ca difficile. Merci pour ton témoignage qui m’a fait beaucoup de bien. Tu rayonnes la confiance, la puissance et l’optimisme, c’est très beau de te lire. ♥️
Je suis Perrine Sacrée Mama, dont parle Barbara.
Mais quel plaisir de vous lire, merci Barbara. En plus les photos sont juste dingues, je ne suis pas enceinte mais ça me donne presque envie
Je suis un peu dans le même cas que vous avez été et j’ai peur de sortir de la fameuse bulle qui permettrait un accouchement naturel, j’ai peur que la péri même en dose test ne ralentisse le travail. Si jamais le travail ralentit, le gynécologue m’a dit que je ne pourrai pas avoir d’injection d’ocytocine pour le réaccélerer car les contractions seraient trop fortes sur utérus cicatriciel. Donc ce serait césarienne. Pour info la cause de ma première césa : 32 semaines, bébé ne bouge plus, contractions (que je ne sentais pas) et ralentissement du rythme cardiaque. En tous cas merci pour votre témoignage qui me fait rêver et me donne de l’espoir.
J’ai eu 3 césariennes puis une voie basse.
Je suis doula, spécialisée dans l’accompagnement des femmes césarisées.